Liu Shaoqi

humaines. La production s’effondre car l’agriculture ne peut plus lui fournir les matières premières et les débouchés. Ces « années noires » coutèrent à Mao Zedong la présidence de la République même s’il reste Président du Parti communiste chinois. Liu Shaoqi (1898 – 1969) reprit le poste de Mao à la présidence de la République en 1959. Le PCC (Parti Communiste Chinois) est désormais fragmenté et ébranlé entre d’un côté Mao, utopiste croyant toujours à l’idéal communiste et de l’autre les pragmatiques

l’interrompre : " Mais c’est précisément tout ce que la présente Révolution culturelle s’efforce de combattre! A Pékin les inscriptions murales dénoncent maintenant le principal fauteur de cette politique; sans qu’il soit nommé, en fait c’est Liu Shaoqi lui-même qui est visé. On l’accuse d’avoir tenté de restaurer le capitalisme! — Hein? C’est pas possible! Le vieux n en croyait pas ses oreilles; il me regardait bouche bée. — Je vous jure! fis-je en baissant la voix, j’ai entendu de mes propres

une famine responsable de 15 à 30 millions de morts. À partir de ce moment, Mao, très contesté par certains des responsables les plus éminents du parti, perd de son autorité. De nouvelles politiques économiques sont mises en place sous la présidence de Liu Shaoqi. En 1966, Mao lança la Révolution culturelle, qui lui permit de revenir au pouvoir en s'appuyant sur la jeunesse du pays contre les élites du parti en poste alors. Une période de chaos s'ensuivit19. La situation est progressivement reprise en main

socialisme qui aurait pu séduire les sociétés rurales du Tiers monde, a largement échoué et n’a fait que renforcer la rupture avec l’URSS. Dès 1959, les limites du « Grand bond en avant » permettent l’émergence d’une ligne gestionnaire, menée par Liu Shaoqi et Deng Xiaoping, qui va réorienter le programme mis en place par Mao Zedong, en renforçant la place des techniciens (« supériorité de l’expert sur le rouge »). La priorité est accordée à la production agricole avec un assouplissement des « communes

des cadres de son parti. Ce qui poussa Mao à lancer une deuxième révolution, la révolution culturelle (1966-1969) qui va lui permettre de revenir au pouvoir en s'appuyant sur la jeunesse du pays et en attaquant les élites moyennes alors en poste. Liu Shaoqi le président d’alors est éliminé. Une période de chaos s'ensuit de débordements qui mènent la Chine au bord de la guerre civile avant que la situation soit peu à peu reprise en main par Zhou Enlai. Après la mort de Mao en 1976, Deng Xiaoping, considéré

rareté des capitaux ; Echec dû essentiellement aux catastrophes naturelles et au retrait des techniciens soviétiques ; Conséquence de l’échec: mise à l’écart de MAO (il reste président mais le pouvoir est réellement détenu par Deng Xiaoping et Liu Shaoqi). De 1958 à 1960, les relations sino-soviétiques ont été rompues. Critique de la déstalinisation de Khrouchtchev ; Refus soviétique d’aider Pékin à achever sa bombe nucléaire ; 1959 L’invasion du Tibet et annexion comme région autonome

pour celui-ci, et une aide pour les chômeurs dans le besoin. Ces manifestations et leurs membres ne concernent que les usines japonaises et ne s'étendent pas dans les usines chinoises. Il y a deux interprétations de la ligne politique, celle de Liu Shaoqi et au comité de grève du Shanghai ouest qui est réaliste et celle du PCC qui veut préparer la révolution prolétarienne qui enchaine les échecs de médiatisations avec leurs tracts et leurs meetings. Le « Premier mai rouge » en est un exemple raté

économique et humain : l'agriculture chinoise est totalement désorganisée, provoquant des situations de famine. Mao, face aux critiques, opère en avril 1959 une retraite stratégique et renonce au poste de président de la République, qu'il laisse à Liu Shaoqi, pour se concentrer sur celui de président du Parti communiste chinois. Il refuse cependant d'écouter les appels à arrêter le Grand bond en avant, qu'il décide au contraire de relancer et, transformant une politique dangereuse en véritable catastrophe

l’agriculture : - nouvelle réforme agraire de 1950 qui étend celle de 1947 à toutes les provinces de la Chine. - l’objectif : est politique « La réforme agraire est l’occasion d’organiser politiquement les masses paysannes. » Liu Shaoqi - redistribution des terres cultivables (47 millions d’hectares à 70 millions de familles) - atmosphère tendue pouvant aller jusqu’à l’exécution de grands propriétaires réfractaires - ménage les paysans riches

chef rebelle, d’origine modeste, Liu Bang. Après avoir éliminé les prétendants au trône, Liu Bang se proclame empereur de Chine en 206 av. J.-C. et fonde la dynastie des Han occidentaux (Xihan), ou antérieurs (Qianhan). La capitale est établie à Chang’an (actuelle Xi’an). 5 Les Han bâtissent leur empire sur les bases unitaires établies par Shi Huangdi. Mais ils abrogent les lois les plus contraignantes et allègent les impôts les plus impopulaires. L’empereur Liu Bang (202-195 av. J.-C.) commence