Littérarité

SLAMTI SadEléments de critique littéraireSemestre v Université Ibn Zohr2020/ 2021Avertissement L’article intitulé L’ivresse intertextuelle aura comme but de vous amener au lieu de la littérarité chez Baudelaire. Le poète arabe cité comme un intertexte n’est qu’un prétexte pour approcher l’écrire poétique baudelairienne qui est l intertexte sur lequel nous bâtirons notre critique des poèmes proposés à l’étude Avant propos « Qu’on ne me dise pas que j’ai rien

narratif. Depuis un article de 1982 sur le romancier anglais Trollope, on trouve souvent la tendance à affirmer que sa définition de la littérarité —qui se base sur les caractéristiques de la poésie moderne — devrait s’appliquer à la littérature tout court. Dans un article plus récent (“Contraintes intertextuelles”, 1997) Riffaterre parle dès le début de “définir la littérarité de la littérature”, tout en utilisant une terminologie provenant de ses recherches antérieures sur la poésie. Cahiers de Narratologie

STYLE • IVème étape: – La stylistique du recepteur (M. Riffaterre) Style = signification transmise au destinataire pour l’influencer. • Vème étape: – La nouvelle rhétorique (R. Barthes) Style ≠ choix Style ≠ élaboration. Style = écriture, littérarité, élan d’écrire sans avoir l’intention de le faire. → Le nouveau roman (Nathalie Sarraute, Alain RobbeGrillet, M. Buthor) Conclusions • L’objet d’étude de la stylistique: → le STYLE (au sens restreint) → le TEXTE (au sens large) Seminaire

communication En réalité, l’idée est qu’il y a du littéraire dans l’écriture du quotidien et du quotidien banal, non esthétique, dans les lettres littéraires. Comment établir la norme de littérarité d’une lettre ? Cela se joue à un question de degré : chaque lettre, fictive ou réelle, témoigne d’un certain degré de littérarité càd de traits qui relèvent +/- d’une esthétique universelle. La lettre entre norme et spontanéité. D’un point de vue social, la lettre est entre une écriture codifiée et une expression

formalisme : Le formalisme naît en réaction contre une méthode de critique qui s’attachait à l’étude des symboles et d’éléments qui influencent l’Œuvre (l’Histoire, la Société). Contre cette manière de faire, les formalistes proposent d’étudier la LITTERARITE (ce qui fait d’une œuvre une œuvre littéraire)-Roman JACKOBSONAinsi, les formalistes étudient en détail la structure des œuvres, des personnages et la structure précise des vers. 2. Les repères historiques du XXème siècle : Comme le XVIIIème

ouvrages de référence se succèdent pour tenter de définir celle-ci, convoquant tour à tour son histoire, ses thèmes, ses formes et ses supports, la question sous-jacente qui anime le monde universitaire étant le plus souvent celle de sa problématique littérarité. On saura gré à ce nouvel ouvrage de témoigner (parfois à son insu) des questionnements inscrits dans un contexte d’enseignement universitaire « à l’essai ». La littérature de jeunesse en question(s) rassemble en effet, pour reprendre les termes

le choix de l'auteur soit pertinent dans Figure III. ''Une poétique'' est une ''théorie générale des formes littéraires'' définit comme une ''exploitation des diverses possibilités du discours'' centrée, non plus sur la ''littérature mais sur la littérarité''. La ''poétique ouverte'' est liée à la modernité de la littérature. De plus il fonde une ''grammaire du texte'' et définit des ''modes narratifs'' comme la focalisation zéro où le narrateur est supérieur au personnage, comme la focalisation interne

l'école primaire. Avant la fin du XVIIIème, l'école primaire n'aborde que la prose. Les élèves connaissent toutefois la forme poétique de par les cantiques. On affirme la non-nécessité de la poésie pour les élèves, qui ne comprendraient rien à la littérarité d'un poème, et éprouveraient de l'ennui. Ainsi leurs lectures se réduisent uniquement à la littérature morale et religieuse. Ils lisent par exemple Pascal, Buffon ou encore Fénelon. Il aura fallut un bouleversement des valeurs et projets pédagogiques

historiographique. Dès lors, notre problème devient « qu’est-ce que la littérature politique » ? Comment délimite-t-on, à l’intérieur de l’espace littéraire où il a été entendu que nous nous mouvrons (avec la pleine conscience du caractère épineux de la littérarité), ce champ plus restreint du « politique » ? Une définition par les contenus, comme je l’envisageais initialement, semble assez étroite. Des œuvres essentielles, que l’on pressent comme politiques, ne comportent ni discours revendicatif, ni réflexion

les intentions idéologiques ou philosophiques. Dans son étude du phénomène littéraire, elle affirme que la littérature jouit d'une autonomie relative par rapport à l'idéologie, que le corpus littéraire est variable de même que les critères de "littérarité" (sélection, élection), que des écrits peuvent être rangés dans le corpus littéraire autant pour les désamorcer (politiquement) que pour les amorcer (idéologiquement) et que la littérature est art et langage. Pas plus que le langage, l'écriture