Limites à La Souveraineté Absolue

Leçon n°2 : La souveraineté Introduction générale * Cornu : « Caractère suprême d’une puissance (summa potestas) qui n’est soumise à aucune autre ». * G. Burdeau : (Traité des sciences politiques, t.2, p.99) qui indique que « cette puissance, c’est le pouvoir de commander de telle sorte que l’on soit obéit ». Historiquement une cité était construite de façon logique d’abord une communauté constitué d’individus qui s’assemblent ensuite ils se rassemblent dans des villages et des villages

Droit ? Le Droit est une discipline juridique qui a pour support la Constitution. I°). Le Droit constitutionnel – une discipline juridique. A). Une branche du droit Le mot « Droit » a plusieurs significations : • Avoir des droits (faculté d’accomplir certaines actions [ex : le Droit de vote] • Ensemble de règles juridiques applicables dans une société • Science qui a pour objet l’étude des règles de droit Ici, le Droit constitutionnel est à la fois : • Une discipline • Un ensemble de

indique que: « La souveraineté nationale appartient au peuple, qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum ». A travers cette disposition, vous étudierez toutes les conceptions de la souveraineté, et leurs pertinences. La souveraineté « est la puissance de commander et de contraindre sans être commandé et contraint par qui que ce soit  » (Jean Bodin). Au cours de l’histoire, cette puissance a appartenu successivement à Dieu, à l’empereur, au peuple et à la nation. Aujourd’hui

juridique d'une société (en tant que communauté de citoyens ou de sujets) ou d'un pays. Il a été précédé par la Polis grecque, la res publica romaine, le Saint Empire romain germanique etc. Il est délimité par des frontières territoriales à l'intérieur desquelles ses lois s'appliquent et est constitué d’institutions par lesquelles il exerce autorité et pouvoir ; la légitimité de cette autorité repose sur la souveraineté (du peuple ou de la nation par exemple). Au point de vue sociologique , espèce particulière

occidentale, à l’image d’adhésion des critères de l’UE (les critères de Copenhague). L’UE repose sur le principe de démocratie et d’Etat de droit. Juridiquement, tous les pays qui se réclament être une démocratie ne sont pas. Il y a une certaine effectivité à remplir. L’Espagne sous Franco se réclamait être une démocratie. On prend comme point de départ la définition de la démocratie, celle d’après Abraham Lincoln, qui a valeur officiellement en France, puisque cette définition est présente à l’art 2

qui sont soumises à un même ordre juridique. Ensuite, vient le territoire qui permet de poser des limites précises dans lesquelles l’Etat pourra exercer ses compétences. Enfin, tout Etat doit disposer d’une organisation politique et juridique lui permettant d’assurer le maintient et la continuité de la Nation sur le territoire. En effet, l’Etat constitue alors une puissance publique effective, il détient le monopole de la contrainte organisée, c’est à dire que lui seul est habilité à établir des règles

Lorsque l’on parle de science politique, cela implique 2 choses, qu’il s’agit d’une science et qu’elle a un contenu. La science politique se rattache aux sciences sociales (science qui étudie la réalité humaine) mais qui dit science dit neutralité elle ne se place pas d’un point de vue politique, Max Weber a défini cette neutralité comme une neutralité axiologique qui doit être nécessairement conservé à l’esprit. Ces sciences sociales sont souvent opposées aux sciences dures qui reflètent une réalité

fédérale Etat unitaire Etat régional c. L’état régional + synthèse Au terme d’un long processus de décentralisation l’état français est passé d’étais unitaire à état régional, « régional » est un terme générique, il peut s’agir de province, d’état etc. C’est le cas aussi de l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Belgique, le Royaume-Uni. Il n’y a pas d’état fédéral qui sont devenu état régional. De pars la diversité au sein même d’un pays, l’état deviens un état régional pour palier au problème spécifique

l’usage du gouvernement affirme que “tous les hommes étant égaux par leur nature, c’est à dire par l’humanité qui fait leur essence, elle n’en rend aucun dépendant des autres”. Or, il est indéniable qu’au temps de la monarchie absolue, certains hommes comme le roi exerçaient leurs pouvoirs sur d’autre homme. Une contradiction que Domat va justifier par le principe de la représentation dont le roi fait l’objet à l’égard de dieu. Dès lors, le roi n’a plus de pouvoir propre. C'est en ce sens que la

en 1283. Ce texte a été écrit à la demande du fils du Roi Louis IX, Robert de Clermont, à une époque qui voit l'essor de la législation royale. En France, jusqu'au milieu du XIIème siècle, le roi tient avant tout une place d'honneur. Il se considère comme le suzerain le plus puissant. Les suzerains étaient, en ce temps, les ducs, les comtes, et autres grands seigneurs. Les « juristes » vont définir le principe de souveraineté du roi de France, car la souveraineté donne à son possesseur une