Limites De La Désinflation Compétitive

sphère réelle comme de la sphère financière). Il faut noter en outre que les politiques macro-économiques menées accentuent les phénomènes cycliques. La politique menée entre 1980 et 1990 a été ainsi procyclique, puisque la politique de désinflation compétitive a tendu à réduire les dépenses de l'Etat alors que les économies étaient en récession. III L'émergence d' un cycle européen Le dernier cycle économique a été d'une grande amplitude et a marqué l'ensemble des pays occidentaux. Ce phénomène

administratives II. - Les contraintes A. - Libre échange vs protectionnisme 1 - L'extension des marchés est un facteur de progrès 2 - Les mesures protectionnistes appellent des mesures de rétorsion 3 - Le marché mondial est un tout dynamique 4 - Les limites du libéralisme B. - La contrainte financière Paragraphe IV. - La stabilité des prix I. - L'inflation A. - Les causes de l'inflation 1 - L'inflation par la monnaie 2 - L'inflation par la demande 3 - L'inflation par les coûts 4 - L'inflation importée

supérieures aux gains de productivité (comme au cours des années 1970) ou par un alourdissement de la fiscalité sur les entreprises. En cas de choc d’offre négatif, l’activité économique devient plus coûteuse et les entreprises les moins productives et compétitives risquent d’être acculées à la faillite. Inversement, lorsque des innovations permettent des gains de productivité et abaissent les coûts unitaires de production, elles produisent un choc d’offre positif : en abaissant les prix des produits, elles

Ces périodes de fluctuation de la croissance économique, sont généralement accompagnés de fluctuations non moins importantes du niveau général des prix tant à la hausse (période d’inflation) qu’à la baisse (déflation) DEF INFLATION DEFLATION DESINFLATION B) Fluctuations économiques et croissance potentielle Les économistes considèrent généralement que la croissance de long terme est indépendante des politiques économiques conjoncturelle menées, qu’elle est consécutive aux quantités de facteurs

Cette appréciation semble ignorer la singularité de la situation économique allemande. L'évolution de son commerce extérieur fait plutôt figure d'exception dans l'Union européenne. Elle peut être en grande partie attribuée à une politique de désinflation compétitive (modération salariale, diminution des cotisations sociales et renforcement de la fiscalité indirecte) qui se traduit par un appauvrissement relatif des ménages allemands et pèse sur les échanges extérieurs des partenaires. Or, plutôt que

production et donc la croissance économique. 2. La remise en cause de l’analyse keynésienne Milton Friedman, né en 1912, a remis en cause les équations keynésiennes. Après avoir dominé les Trente Glorieuses, le keynésianisme semble avoir atteint ses limites face à la crise. Dans un contexte d’internationalisation croissante des économies, les politiques de relance nationale butent sur la contrainte extérieure. La stagflation des années 70 a mis sur le devant de la scène les thèses de Friedman. Celui-ci

pour ne pas sortir du SME décide d’arrêter cette politique et même de l’inverser. NB : Jacques CHIRAC avait pratiqué une politique comparable entre 1974 et 1976 quand il était premier ministre. LA POLITIQUE D’INSPIRATION NEO-CLASSIQUE DE DESINFLATION COMPETITIVE DE 1983 A 1997 ET DE 2002 A 2006 En 1983, le changement de politique est drastique. Par la politique monétaire d’abord avec une hausse forte et rapide des taux d’intérêts et un encadrement administratif du crédit et des prix. Les impôts augmentent

stagflation » contredit temporairement la courbe de Phillips qui établissait une corrélation inverse entre inflation et chômage.  Dans les années 1980, dans un contexte de libéralisation et de mondialisation des économies, les politiques de désinflation compétitive, en ralentissant la croissance et en accélérant la montée du chômage, provoquent une baisse du taux d’inflation qui ne bénéficie pas encore au commerce extérieur.  Dans les années 1990, les « Vingt piteuses » (Nicolas Baverez) se confirment

extérieur pr essayer de réduire les importations. Les mercantilistes sont parfois qualifiés d’économistes protectionnistes → se protéger de la concurrence, réduire les importations. On utilise alors la politique douanière → utiliser les douanes pr limiter les importations, mise en place de quotas sur les importations, mise en place des droits de douanes (DDD) → mise en place d’une taxe sur les pduits importés, le consommateur va payer le pduits + cher , si le prix augm on espère que le consommateur

biens et services et de plus en plus sur une inflation que personne ne maîtrise. a. Augmentation des risques et des taux d’intérêt Le développement des risques de défaut de remboursement incite les banques à augmenter les taux d’intérêt et à limiter les crédits qu’elles accordent. En restreignant brutalement les crédits, les banques font chuter la demande, ce qui provoque la baisse des prix et la faillite des entreprises les plus fragiles. L’inflation après avoir rentabilisé la demande d’emprunt