Les émeutes Dans Les Banlieues

2010 aux éditions Armand Colin. J’ai choisi d’analyser la 3ème partie de cet ouvrage qui s’intitule « Les violences urbaines ». Cette partie est composée de 3 sous parties qui sont les suivantes : 1- Les délinquances juvéniles 2- Les émeutes de l’automne 2005 3- Comment expliquer les délinquances et les violences ? L'auteur Cyprien Avenel a fait sa thèse au sein de l’Université Victor Segalen Bordeaux 2. Il est sociologue et chargé de mission à la Direction des Statistiques

chômage et la Sécurité sociale. Par ailleurs, depuis 1986, l'État s'est globalement désengagé de certains secteurs économiques. Ceci s'accompagne d'une perte de confiance en l'État pour une part de la population, visible autant lors des émeutes de certaines banlieues en 2007 que par le développement du vote pour le Front national, basé en partie sur un rejet de la classe politique. Une nouvelle gouvernance  : entre alternance et cohabitation • Dans ce contexte, une nouvelle pratique du pouvoir se

moyennes. Ce mode de vie est basé sur: Importance de la famille. En effet, dans les années 60, on note un taux de natalité élevé. La croissance est donc portée par ces familles nombreuses (3 à 4 enfants par famille). Habitation individuelle en banlieue: pavillon dans la périphérie Optimisme qui tient lieu de philosophie: l’idée que nous sommes dans un monde de progrès et que les innovations vont faire en sorte que le niveau de vie va s’améliorer. Cet optimisme est porté par l’enrichissement personnel

bolchévique 1830 : début de la conquête de l’Algérie 1885 : conférence de Berlin sur le partage de l’Afrique 1931 : exposition coloniale de Vincennes  apogée du colonialisme en France 1947 : indépendance puis partition des Indes 1945 : émeutes en Algérie 1954 : début de la guerre d’Algérie / 1962 : fin de la guerre d’Algérie 1955 : conférence de Bandung (Indonésie) Colonie : territoire entièrement gouverné par une puissance extérieure Colonisation : Processus qui fait que des territoires

menace la France de poursuites... Extrait de LEMONDE.FR | 17.09.10 | par Arnaud Leparmentier et Philippe Ricard II.2 Courrier International L ANGLETERRE Huit ans après son mandat au ministère de l'intérieur, cinq ans après les émeutes en banlieue, trois ans après son élection à l'Elysée, Nicolas Sarkozy revient aux sources. Comme la presse française, la presse anglo-saxonne met en lumière depuis quelques jours ce retour vers la droite dure d'un Nicolas Sarkozy en perte de popularité

dangereuses (II). Les classes laborieuses, hétérogènes et fragmentées, sont assimilées à des classes dangereuses par les actes de violence et de criminalité qu’elles commettent. Les classes laborieuses sont effectivement souvent liés à des révoltes, émeutes ou à des actes de criminalité, mais cela tient en grande partie aux conditions misérables de leurs vies. A ces pathologies urbaines s’ajoute le caractère subversif plus général des masses laborieuses. Mais il convient de nuancer et de relativiser

Confié à un éditeur londonien, il est traduit dans une dizaine de langues et obtient le prix Médicis étranger en 1980. L’intrigue prend place à Johannesburg, en 1976. Jonathan, un jeune garçon noir, participe comme des milliers d’étudiants noirs aux émeutes de Soweto, dénonçant l’introduction de l’afrikans comme langue officielle de l’enseignement. Lorsque Jonathan puis son père Gordon sont arrêtés par la Section spéciale et meurent suite aux tortures endurées, un professeur afrikaner de Johannesburg

définissait déjà le chaos comme un système de chose non coordonnées et dépourvues de logique. Il est également possible de reprendre cette analyse dans un autre lieu, un autre contexte : ces huit dernières années, de violentes émeutes ont éclatées un peu partout dans les banlieues de plusieurs capitales ou grandes villes européennes. Les médias disaient que le chaos régnait dans les rues, qu’il était parmi les émeutiers, les rioters. Le chaos qui existait en fait n’était rien de plus que la situation

diminution des revenus liés au pétrole, les difficultés d’intégrer une population jeune très nombreuse (chômage massif des jeunes qui peuvent plus difficilement émigrer en France) mais aussi les carences en matière de santé et d’éducation provoquent des émeutes en 1988 qui seront sévèrement réprimées. Ces dernières poussent malgré tout le président Chadli à démocratiser le régime en mettant fin au système du parti unique. Mais le mécontentement va surtout profiter aux mouvements islamistes qui ont distribué

les idées plus radicales et plus violentes de Malcom X gagnent. Le rejet de la communauté noire a désormais un nouveau visage : les banlieues extrêmement pauvres et violentes des grandes villes. Et l’assassinat de Kennedy, perçu comme un défenseur des noirs, donne peu de place à l’espoir. Ainsi Luther King paraît quelque peu en retrait et impuissant face aux émeutes de Watt à Los Angeles. Toutefois, il est aux cotés du président Johnson en 1965 lorsque celui-ci signe le « Voting Rights Act » qui