Les Troyennes Euripide

les emportements sont assez marqués dans l'Andromaque d'Euripide. C'est presque la seule chose que j'emprunte ici de cet auteur. Car, quoique ma tragédie porte le même nom que la sienne, le sujet en est cependant très différent. Andromaque, dans Euripide, craint pour la vie de Molossus, qui est un fils qu'elle a eu de Pyrrhus et qu'Hermione veut faire mourir avec sa mère. Mais ici il ne s'agit point de Molossus : Andromaque ne connaît point d'autre mari qu'Hector, ni d'autre fils qu'Astyanax. J'ai

chargés d’emporter le corps des guerriers morts au combat. Sarpédon est le fils de Zeus et d’Europe, et le frère de Minos et Rhadamante. Exilé par ses frères, il s’installe en Cilicie, région d’Asie Mineure non loin de Troie. Il combat du côté des Troyens dans la guerre contre les Grecs. Mais il est tué par Patrocle, le compagnon d’Achille. Zeus, qui ne veut pas que le cadavre de son fils reste aux mains des Grecs, ordonne à Apollon d’aller récupérer le corps : Purifie Sarpédon, hors de la mêlée

les emportements sont assez marqués dans l’Andromaque d’Euripide. C’est presque la seule chose que j’emprunte ici de cet auteur. Car, quoique ma tragédie porte le même nom que la sienne, le sujet en est cependant très différent. Andromaque, dans Euripide, craint pour la vie de Molossus, qui est un fils qu’elle a eu de Pyrrhus et qu’Hermione veut faire mourir avec sa mère. Mais ici il ne s’agit point de Molossus : Andromaque ne connaît point d’autre mari qu’Hector, ni d’autre fils qu’Astyanax. J’ai

qui, jusqu'alors s'était concentrée essentiellement dans les mystères sacrés. en place une dramaturgie qui perdurera longtemps. Robert Garnier en est l'un des plus illustres représentants, car il est alors le plus joué, avec des œuvres comme Les Troyennes en 1579 et Les Juives en 1583 mais il y a également le dramaturge Alexandre Hardy qui permet à la tragédie de commencer à s'encrer. Bien que la tragédie à du mal à s'imposer à cette époque, en s'inspirant de la Pastorale et de la Tragi-comédie, il

compte ça n'est pas l'imitation d'une belle chose mais la belle imitation d'une chose'' → sans plaisir pas de catharsis → art est salutaire : sauve la cité Scènes représentées dans tragédies : Inspiré de la mythologie : Grands cycles épiques : → cycle troyen + cycle thébain Epopée : modèle de héros qui emporte avec lui tout un peuple → dans tragédie fait objet de débat Pourquoi la tragédie ? Démocratie : permet débat : mythe regardé avec œil du citoyen → réflexion du peuple Comment tragédie ? Acteurs

J-C) Les Suppliantes (464 av. J-C) L’Orestie (458 av. J-C) Promethée Enchaîné ( ? av. J-C) Euripide (480 av. J-C - 406 av. J-C). Alceste (438 av. J-C) Médée (431 av. J-C) Les Héraclides (430 av. J-C) Hippolyte Porte-Couronne (428 av. J-C) Andromaque (426 av. J-C) Hécube (424 av. J-C) La Folie d’Héraclès (424 av. J-C) Les Suppliantes (424 av. J-C) Ion (418 av. J-C) Les Troyennes (415 av. J-C) Iphigénie en Tauride (414 av. J-C) Electre (413 av. J-C) Hélène (412 av. J-C)

familiale et politique des Phéaciens, symbolisée par les banquets autour du roi Alcinoos, où l’on écoute la poésie, la parole de l’aède. Cependant, d’autres auteurs voient au contraire dans l’Odyssée une œuvre immorale[4]. En effet, comme le souligne Euripide dans Hécube, même si Ulysse, en dépit de la sottise de ses compagnons, parvient à rentrer chez lui, et même si les monstres sont vaincus, ce n’est pas la morale qui triomphe, mais bien des valeurs plus ambiguës, comme la cruauté et la fourberie.

D'autres ont feint que Diane, ayant eu pitié de cette jeune princesse, l'avait enlevée et portée dans la Tauride, au moment qu'on l'allait sacrifier, et que la déesse avait fait trouver en sa place ou une biche, ou une autre victime de cette nature. Euripide a suivi cette fable, et Ovide l'a mise au nombre des métamorphoses. Il y a une troisième opinion, qui n'est pas moins ancienne que les deux autres, sur Iphigénie. Plusieurs auteurs, et entre autres Stésichorus, l'un des plus fameux et des plus

au contraire, les paroles de chacun sont modifiées, qualifiées par leurs contradicteurs, par la situation, par les alternatives du drame et last but not least par une conscience éveillée de I'ambigüité des affaires humains, conscience qui, chez Euripide, atteint une formulation programatique (cf:fr. 189 N2, appartenant P I'Antiope: &K naurdc au ric npayparoc S iuuGv X&~WV a y J v a Oeir' au, ei XPy~iv / ~ijl uopóc) ; mais qui n'est pas du tout un point de vue étranger P ses prédécesseurs. En

chaque auteur présentant sur un thème imposé une tétralogie comprenant 3 tragédies se rapportant à la même légende (Cf. Œdipe) et un drame satyrique franchement comique. Le prix fut remporté 13 fois par Eschyle, 20 fois par Sophocle, 5 fois par Euripide. II – HISTOIRE D’UN GENRE 1- Le théâtre grec Il a engendré la tragédie et la comédie. La tragédie grecque : Etymologie : vient de « tragos », le bouc + « oïdé », le chant >  « le chant du bouc » Définie par Aristote dans La Poétique