Les Stances De Rodrigue Commentaire

le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ?… ») pour briser l’illusion romanesque. En créant cette distanciation entre lecteur et la fiction, les deux auteurs entendent mettre en place une esthétique réaliste du roman. Commentaire Le commentaire du passage s’attachera à mettre en valeur la dimension théâtrale de la scène où les élèves pourront réinvestir certains éléments de réponse aux questions 1, 3, 4, 7, 9. La deuxième partie sur la présence joyeuse du conteur pourra souligner

le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ?… ») pour briser l’illusion romanesque. En créant cette distanciation entre lecteur et la fiction, les deux auteurs entendent mettre en place une esthétique réaliste du roman. Commentaire Le commentaire du passage s’attachera à mettre en valeur la dimension théâtrale de la scène où les élèves pourront réinvestir certains éléments de réponse aux questions 1, 3, 4, 7, 9. La deuxième partie sur la présence joyeuse du conteur pourra souligner

les héros claudeliens ressentent l'appel de l'Afrique, en particulier Don Camille, gardien assez diabolique de la citadelle de Mogador. Cette citadelle se confond avec Dona Prouhèze, sa parole, son cœur, sa foi disputés entre Don Camille, Don Rodrigue, Don Pélage. Il me semble que la fière Citadelle avec laquelle Christophe s'identifie ressemble plus à Mogador et au destin de Prouhèze qu'au sombre et triste Château de l'Arpenteur de Kafka: idéal désirable mais horizon toujours dérobé. Oui

qui monologue. 3.2 Le paradoxe du monologue intérieur : prononcé ou non prononcé ? Il faut se rappeler que le monologue n’était pas réservé à la prose mais était employé peut-être plus fréquemment dans les pièces du théâtre (par exemple les stances de Rodrigue de Corneille). Le monologue est en effet particulièrement approprié à l’expression des sentiments et pensées intérieurs des personnages et à la représentation des passions du personnage qui ‘se laisse aller’ et livre ses pensées et émotions

concurrence avec Cléopâtre. Belle ironie tragique, la femme légitime intercède en faveur de son mari et repart à Rome sans savoir que la promesse de clémence faite par son frère est vaine et qu’Antoine s’est déjà suicidé. Mairet imagine aussi des stances de Cléopâtre mourante – on note ici l’influence très probable du Cid – et met en place une dramaturgie du péril, 1 Voir notamment infra p. 309-310. Voir l’étude « De l’émulation à la rivalité : Benserade et Mairet », supra p. 38-41. 3Voir le