Les Soeurs Papin

spectateur, ce début est déconcertant. C’est un début immédiat. L’auteur ne nous prépare pas a cette mise en jeu, a ce jeu de théâtre dans le théâtre que l’on appelle aussi, une mise en abyme. D’autre part, ce début met en place une tension entre les deux sœurs = une relation tendue. Pb : Un début déstabilisant.  Les didascalies nous apportent des infos sur l’exposition de la pièce. • Le jeu de l’acteur ( mouvements, gestes, sentiments, pensées, réactions, etc. ) : " à genoux " • Le ton employé

Pièce dont les premières représentations eurent lieu en 1947 et est aujourd’hui la pièce la plus jouée. Elle est tragique et violente, dont les personnages et circonstances de ce drame fictif présentent de nombreuses similitudes avec l’affaire des sœurs Papin. Cette œuvre est une comédie dans le sens où il y a d’un jeu de rôles, de servantes et de travestissement... mais cependant nous pouvons parler de tragédie due à la mort de Madame à la fin de la pièce. Je vais aborder l’aspect social et les conséquences

ça allait enfin commencer... » Cette pièce parle de deux bonnes, deux sœurs, Tout au long de cette pièce, on se pose des questions, qui Solange et Claire, au service de Madame. Et ces deux n'auront malheureusement pas de réponse. En sortant de la sœurs projettent d'assassiner leur maîtresse, ceci et un salle je me suis remémorer tout les moments où je ne com- fait divers qui date de 1933, cf : L'affaire Papin. prenait pas l'utilité de quelque chose, où je n'arrivais pas à Jaques

| | | | | |Les Bonnes est basé sur un fait divers réel : le crime des soeurs Papin. En 1933, Christine et Léa Papin, âgées de 28 et 21 ans, sont depuis 7| | |ans au service d'une famille bourgeoise du Mans où elles donnent tout satisfaction. En février, elles assassinent leurs patronnes, avec | | |sauvagerie, leur arrachant les yeux,

 DISSERTATION SUR LES BONNES La pièce de théâtre, Les Bonnes, a été écrite et publiée en 1947 par Jean Genet. Ce dernier se serait inspiré du fait divers de deux employées de maison, soit les Sœurs Papin, lesquelles avaient assassiné violemment leurs deux patronnes en 1933. Ayant vécu une vie assez tourmentée, c’est dans un contexte d’après-guerre que l’auteur écrit sa pièce. Celle-ci traite de sujets plus dramatiques, tels que le meurtre, l’érotisme, la domination

Bonnes. C’est une pièce de théâtre tragique et violente, inspirée d’un fait-divers (L’affaire Papin) même si l'auteur a nié cette inspiration. Genet dénonce dans cette pièce du théâtre de l’absurde la condition des domestiques et défend les opprimés : deux domestiques, des sœurs, se révoltent contre leur condition, et projettent d’assassiner leur maîtresse. Dans cet extrait, qui figure dans l’exposition, les sœurs mettent en scène la mort de Madame par une mise en abîme. Nous nous demanderons de quelle

décrit minutieusement ce mécanisme qui conduit à l'explosion finale. Ce film ne relate pas un véritable fait divers, il s'inspire de deux évènements célèbres des années 1930, le crime d'Aimée portière et employée de maison, ainsi que celui des soeurs Papin, deux bonnes qui exècutèrent leurs patronnes à la manière dont on cuisine les lapins Dans ce film on peut observer de grands thèmes comme la vengeance, la violence quotidienne et sourde du conflit entre les classes sociale. Le titre du film prend

Giraudoux et n’a, par conséquent, pas reçu un accueil favorable de la part du public. D’autant plus que le sujet de cette pièce, deux bonnes désirant tuer leur maîtresse, dérangeait les spectateurs, quelques années après la terrifiante affaire des sœurs Papin. La pièce commence par ce que les bonnes appellent la « cérémonie » : il s’agit d’un jeu de rôle au cours duquel l’une des bonnes tente de tuer leur maîtresse, Madame, jouée par l’autre bonne. Au début de la pièce, il n’est pas évident pour les

sociaux, d’inter changer la victime et le bourreau et de l’identité. Tout d’abord, le jeu et l’aliénation sont intimement liés parce que lorsqu’elles jouent, elles se permettent de critiquer les rôles sociaux. L’auteur critique le rôle social des sœurs parce qu’elles sont aliénées socialement : « Par moi, par moi seul, la bonne existe. Par mes cris et mes gestes.» (p.27) Dans ce passage, Jean Genet illustre que sans la maîtresse de maison les bonnes n’existent pas, ne sont plus rien, car le rôle

lisibilité des sœurs . Un Changement rapide d’état de Claire: (v.166.179) -Elle hurle puis passe au calme . Un Lyrisme qui trouble : (v.137) ; (v.140) ; (v.150) ; (v.187) -Elles ne sont plus dans le jeu II- Elle permet de révéler la complexité de la psychologie des personnages 1. Le mélange de l’amour et de la haine Il n’y a plus de limites entre le « moi » de Solange et le personnage qu’elle joue : Il y a une friabilité dans le jeu des identités . Ce mélange est perceptible entre les deux sœurs et Madame