Les Relations De Meursault Avec Les Autres

que le médecin se cache consciemment derrière son discours pour faire avancer des idées, desquelles, il se détache consciemment en leur accordant une visée plus généralisante et en faisant comprendre du coup au lecteur que ces mêmes idées ne sont autres que celles du « docteur ». On parlerait ici d’un « contrat de lecture », un contrat de compromis et de complicité qui s’engage entre le lecteur et l’énonciateur. On parie sur la sensibilité et l’intelligence du lecteur pour remplir les « clauses »

Cependant, ils fascinent et ce qui plaît au lecteur est cette fascination qu’il éprouve pour des personnages atteignant des sommets dans le mal. Mais l’anti-héros peut aussi être un personnage déroutant, non conventionnel, comme l’est Meursault dans L’Etranger : Meursault, ainsi, est un personnage qui ne raisonne et ne réagit pas comme le lecteur. Il est impossible de s’identifier à lui tellement son comportement est étrange. L’étrangeté freine ici le processus d’identification. B - L’incompréhension

Hirondelles de Kaboul est un roman fascinant par la relation des personnages. En effet, pris par la tourmente sociale et la violence prégnante qui construit le texte, le personnage s’installe dans le monde de la non-communication. Cette manière d’expression rappelle L’Etranger d’Albert Camus qui semble parler sans être entendu par les autres. Il est isolé au milieu de tous. C’est cet absurde que nous avons tenté de retrouver dans l’écriture et dans les relations inter-personnages. Mots-clés : Incommunication

de ses paroles, mais également de ses gestes, de ses attitudes, des décisions qu’il prend etc. Comprendre un personnage permet de mieux interpréter l’histoire mais aussi de mieux appréhender les relations qu’il entretient avec les autres personnages. Comme avec l'étranger de camus, lorsque que Meursault tue l'arabe, on haï celui-ci et on ce demande par conséquent les raison de son gestes et donc de comprendre son comportement. Ou encore avec le journal d'Anne Franck, lorsque celle-ci se retrouve

héros est fréquemment représenté dans une situation où il a tout pour échouer, ou il est en conflit avec le monde extérieur, avec les autres personnages du roman et même parfois avec la société. Quand il est le vainqueur, il constitue une figure idéalisée de l’humain, invisible et puissant. Par exemple dans les récits épiques où le but est de montrer une relation avec l’héroïsme, l’honneur, l’amitié, la vengeance, la trahison ou bien même le domaine de la guerre. Malgré tout ses propos, le héros

opposition au héros positif. Vautrin, dans La Comédie humaine de Balzac. George Duroy, dans Bel-Ami de Maupassant. L’anti-héros Son apparence : banal, ordinaire, voire laid Ses relations à la société : souvent à part, dans un monde qu’il ne comprend pas. Emma Bovary, dans Madame Bovary de Flaubert. Meursault, dans L’Etranger de Camus. Le héros collectif Plusieurs personnages qui agissent ensemble dans un but commun, voire une quête. Les personnages de L’Espoir de Malraux. Il

connaître. Qui sait tout ou qui détient la connaissance universelle. Descartes appelle "passions" toutes les affections de l'âme résultant de l'action du corps sur celle-ci. Désigne les traits psychologiques qui différencient une personne de toutes les autres. Le mot dérive du latin universus, qui signifie "tout entier". Lorsqu'il désigne les planètes, les étoiles, les galaxies, l'étendue cosmique, il prend une majuscule. Il s'agit de bien distinguer ce sens astronomique du sens usuel. Parler d'une vérité

personnage avec cette horreur : Bardamu se dépouille d'identité, il disparaît et ne se distingue plus par rapport aux autres ; « On venait d'allumer la guerre entre nous » l.24. Il n’y a donc plus de héros : l’individu est fondu dans la masse : ici, nous avons des soldats lâches qui souhaitent fuir (« fuite en masse » l.4-5). Le héros, personnage hors du commun, se démarquant des autres, n'est pas retrouvé dans cet extrait : les pronoms « nous » et « on » très présents , associés aux verbes d’actions

avec cette conscience de manière à ce qu’elle nous soit rendue visible, alors qu’elle est enfermée dans cet autre corps. Analogie : rapport entre les phénomènes corporels et nos états d’âmes (pensées, sentiments, émotions…). On voit le corps des autres, et on infère une similitude de rapport entre le corps d’autrui et ce qui se passe dans sa conscience. Le corps est censé exprimer quelque chose : exprimer ce qui se passe dans la conscience. On a une propension à inférer, à interpréter, comme si

Un tribunal qui détourne le procès B. Un procureur à l'attitude inappropriée. C. Des représentants de justice qui manipulent la parole d'autrui. III. Un monde absurde A. Un meurtre qui n'a pas de sens. B. Des morts qui n'ont pas d'importance pour Meursault. C. Un personnage qui ne comprends pas ce qui lui arrive. Un balcon en forêt, Julien Gracq I. Un homme immobile. A. Un personnage isolé du monde. B. Un récit sans action. II. Un aveuglement volontaire. A. Le plaisir de l'attente B. Un personnage