Les Relations De Meursault Avec Les Autres

II-RESUME ET ETUDE DES PERSONNAGES Le Résumé Le narrateur, Meursault, employé de bureau à Alger, apprend que sa mère est morte, dans un asile. Il va l'enterrer sans larmes, et sous un soleil de plomb qui ne fait qu'augmenter son envie d'en finir avec la cérémonie. De retour à Alger, il va se baigner et retrouve une ancienne collègue, Marie. Ils vont voir un film comique au cinéma, et elle devient sa maîtresse. Un soir, Meursault croise Salamano, un voisin, et est invité par Raymond, un autre

pas en deuil. A deux heures, j'ai pris l'autobus. Il y avait une chaleur torride. Mme Meursault, ma mère, vivait assez heureuse à l'asile, car je ne pouvais plus subvenir à nos besoins. Le directeur m'a dit : "Je suppose que vous voulez voir votre mère." Il m'a expliqué : "Nous l'avons transportée dans notre petite morgue. Pour ne pas impressionner les autres. Chaque fois qu'un pensionnaire meurt, les autres sont nerveux pendant deux ou trois jours." A la morgue, il m'a laissé. L'enterrement était

Caligula. Il s'agit donc d'un roman - Camus a un jour écrit : « Si tu veux être philosophe, écris des romans » - dont le personnage principal, mystérieux, ne se conforme pas aux canons de la morale sociale, et semble étranger au monde et à lui-même. Meursault se borne, dans une narration proche de celle du journal intime (l'analyse en moins), à faire l'inventaire de ses actes, ses envies et son ennui. Il est représentatif de l'homme absurde peint dans Le Mythe de Sisyphe, l'absurde naissant « de cette

C’est pourquoi Meursault se borne à faire l’inventaire des événements de manière froide, distante, comme si ceux-ci survenaient indépendamment de toute volition. Mais Meursault reste un personnage positif, qui s’accommode parfaitement de cette existence. Aussi ne triche-t-il pas avec la vérité, devant Marie Cardona ou le tribunal. Non qu’il manifeste ainsi un quelconque orgueil : simplement, il accepte les choses telles qu’elles sont et ne voit pas l’intérêt de mentir aux autres ou à lui-même.

A. CAMUS, L’étranger (I, VI), 1942 Ce texte est extrait de L’Etranger dont le narrateur, Meursault, est un homme étrange qui semble indifférent, étranger aux évènements qui lui arrivent et aux personnes qui l’entourent. L’action est marquée par le meurtre inexpliqué d’un arabe. Le héros est ensuite jugé et condamné à mort. Meursault a été invité par Raymond chez un ami dans un cabanon à la plage. Après le déjeuner, les trois hommes se promènent et rencontrent deux Arabes qui avaient suivi Raymond

nom , une identité , et un statut social. Le personnage principal d’un roman , aussi appelé héros , se distingue des autres personnages par son importance , son parcours , afin que le narrateur (omniscient) fixe son attention sur lui seul. Le personnage romanesque a beaucoup changé au cours du temps . le héros de Stendhal (Julien sorel )est bien différent de celui de Camus ( Meursault) , par exemple .Le héros du roman obéit a la loi du changement. Il suit un itinéraire semé d’obstacles ou de conflits

mort en 1960. C'est un écrivain faisant parti du mouvement de l'absurde. Camus a écrit l’Étranger en 1942. Ce roman fait parti du mouvement de la littérature engagée. C'est un court roman moraliste qui retrace la vie d'un jeune homme du nom de M. Meursault. « Meur » renvoie à la mer et au meurtre, et « sault » fait phonétiquement référence au soleil, d'après Camus. Cet homme, n'ayant aucune émotion, tuera peu de temps après un homme de sang froid, et en payera le prix. Il finira emprisonné, et subira

et l’absurde sont deux thèmes qui méritent d’être analysés puisque l’oeuvre littéraire est perçue sur plusieurs niveaux sémantiques. Alors Meursault n’est pas si indifférent aux événements qui l‘entourent, au contraire il est un observateur, même avec son silence il adopte un regard critique à la manière de Socrates. Autrement dit, avec Meursault, Camus met en scène les fonctions de l’humour dans la vie humaine, en tant qu’art de la révolte. Finalement, une lecture sensible aux techniques

Conclusion : Le personnage de Meursault fait passer la vision du monde de l’auteur notamment par les actes des personnages (scène du meurtre) et par ses discours (derniers extraits). L’absurdité du personnage de Meursault est la transposition littéraire de la philosophie de Camus : « un roman n’est jamais qu’une philosophe mise en image » Ouverture : La place de L’Etranger dans l’histoire du Roman : L’Etranger a pu être comme un précurseur du Nouveau Roman car Meursault ne correspond pas aux caractéristiques

Mythe de Sisyphe et de la pièce de théâtre Caligula. Ces trois œuvres fondent la philosophie camusienne de l'absurde, philosophie qui montre le décalage permanent entre le sujet et son expérience du monde. Dans L'Etranger, le personnage principal, Meursault, semble en effet se placer à distance de ce qui lui arrive. Dans notre extrait, il est littéralement en retrait puisqu'il se place en spectateur d'une scène de rue. Comment ce passage descriptif d'une apparente banalité dévoile-t-il en fait subtilement