Les Regrets Sonnet 5

Tyard et Ronsard ont essayé de définir. 1) la croyance qu'une nouvelle littérature française est possible : très différente de l'ancienne, elle ferait revivre en français le ton et les genres littéraires de l'Antiquité, auxquels on ajouterait le sonnet à qui Pétrarque avait conféré un cachet de classicisme. Ce culte inconditionnel de formes littéraires mortes depuis longtemps n'est pas toujours interprété comme il le devrait. Il faut garder présent à l'esprit le postulat des penseurs de la Renaissance

p3 2 Les poèmes : 1- Pierre de Ronsard, Sonnets pour Hélène p5 2- Charles Baudelaire, Remords posthume p7 3- Charles Baudelaire, Le rêve d’un curieux p9 4- Charles Baudelaire, La fin de la journée p11 5- Arthur Rimbaud, Le dormeur du val p13 6- Paul Eluard, Notre vie

Littérature Française Les Regrets de Du Bellay « Heureux qui comme Ulysse » : Sonnet 31 Joachim Du Bellay écrit Les Regrets en 1558 par rapport à son voyage à Rome où en bon humaniste, il rêvait e voir la grandeur de l’Italie et des souvenirs de l’Antiquité. Dans le recueil et plus particulièrement dans ce sonnet, le poète va exprimer sa déception et surtout son ennui d’avoir quitté les siens. A partir de là, on peut se demander comment par ce sonnet très sentimental le poète réussit

I) La structure du sonnet A. L'opposition entre le passé et le présent Coupure radicale soulignée par des reprises de mots: « mépris de Fortune » repris au v.9 par “ la Fortune est maitresse de moi ”, “ honnête flamme ” (v.4) repris par la “ divine ardeur ” (v.13). Du Bellay souffre de sa perte d’inspiration. Il compare un passé heureux (2 quatrains) avec un présent de souffrance (2 tercets). Il nous montre que c’est quelqu’un d’actif face aux évènements « ce mépris de Fortune » (v1), il maitrisait

temps, la gloire passée du poète et de sa muse ainsi que les vieillesses exprimées dans les vers seront particulièrement étudiées. Ce sonnet est présenté comme une destinée envisageable pour Hélène. Le poète veut la projeter dans un avenir probable en lui donnant l’apparence d’une vieille dame accroupie, pour, dans un aspect de vengeance, l’amener à regretter la vie qu’elle aurait pu vivre à ses côtés. Ainsi, elle regrettera d’avoir eu dédain des propositions de Ronsard. La première et la deuxième

subjectivité : "Le lac" de Lamartine ("Je viens seule m'asseoir sur cette pierre"), le voyage et l’exotisme (comme par exemple Victor Hugo et son recueil "les orientales") mais aussi la souffrance (dans le poème d'Alfred de Musset : "Tristesse"), le regret : "Demain dès l'aube" de Victor Hugo ("Vois-tu je sais que tu m'attends.", "je ne puis demeuré loin de toi plus longtemps", "Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit"), l’amour : "Le pont Mirabeau" de Guillaume Apollinaire ("Et nos amours")

Sonnet CL C’est au collège de Coqueret que Joachim du Bellay découvrit la culture antique. Quand en 1553 le cardinal Jean du Bellay, un cousin de son père, l’amène à la cour du Pape, à Rome, Le jeune voyageur espère être plongé au cœur de la culture antique. Cependant il est déçu par la capitale italienne et écrit le recueil des Regrets qui sera publié en 1558. Dans le sonnet 150 de ce recueil Du Bellay critique la cour du pape, il se moque de l’hypocrisie et de la bêtise de cette cour qui

Crète cette langue devenait peu à peu une langue morte car elle était de moins en moins utillisé.4) Les chevaliers étaient bien différents de la vie réelle par ce que dans la littérature c’est plus idéaliser, que dans la vraie vie qui est plus barbare.5) Nous appelions ça la courtoisie mêle passion, amour et désespoir Note s : - Les jongleurs qui passent de villages en villages - Les chansons de gestes qui parlent des événement historiques réelle ! - Trouvère du nord - Troubadours

Séance n°3 : L'épreuve de l'inspiration : la mélancolie créatrice Étude du sonnet 6, pages 51-52 Nous répondons à la question suivante : comment le poète exprime-t-il le regret de son passé, l'amertume devant sa condition présente ? I. Remarques sur la structure Il s'agit d'un texte qui repose sur une opposition bien marquée par l'adverbe « maintenant » v.9. Le poète reconnaît en ce début de poème un abandon, une soumission au destin, au caprice du sort (« La fortune » v.9, bien placée à l’hémistiche)

la métaphore est l’écoulement de la Seine sous le pont Mirabeau, à Paris. Il le compose en 1912, alors qu'il achève sa liaison avec Marie Laurencin qui l'avait rencontré 5 ans plutôt. Il regrette la fin de cet amour. C'est une élégie (le regret face à toute perte), c'est un poème de regret amoureux. Le poète exprime son regret d'avoir perdu cet amour. Un amour qui nous décrit comme s'enfuyant sous le Pont Mirabeau. Ce pont, Apollinaire le traversait en rentrant chez lui après avoir passé la nuit