Les Regrets Sonnet 109

transparence des personnages . . . . . . . . . Les alibis du Romancier . . . . . . . . . . . . . . . Chapitre III : LÕalternance du Narrateur et du Romancier . . . . TROISIéME PARTIE LÕAVEU OU LE SIGNATAIRE 25 36 36 43 45 53 53 59 77 83 91 106 106 109 120 123 132 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177 179 PRƒFACE Nous tenons ˆ remercier Mlle

une impossible théologie ? ..............................103 CHAPITRE 4 – MELPOMÈNE ET VÉNUS : LA TRAGÉDIE DE LA PASSION AMOUREUSE.............107 Chants amoureux, chants tragiques.....................................................................109 Quand la parole cesse d’être performative : craintes et soupçons......................115 La victoire du pathos sur l’ethos : l’amour délétère............................................118 CHAPITRE 5 – HOSTILITÉS FÉMININES : CLÉOPÂTRE CONTRE OCTAVIE

sensible ? dans quel texte ? QUESTIONS SUR LA POESIE Questions sur la forme poétique Quelles sont les diférents genres poétiques que vous connaissez ? Quels types de vers connaissez-vous ? Que savez-vous de l’organisation des rimes ? Qu'est-ce qu'un sonnet ? une ballade ? Qu’est-ce qui diférence la poésie de la prose ? Qu'est-ce qu'un poème en prose ? Est-ce encore de la poésie ? Qu’est-ce qui distingue la poésie des autres genres littéraires ? Qu’est-ce qui fait qu’un texte est poétique ? La poésie

cheval, elle s’accrocha plus violemment encore à son père, comme si elle-même eût été en danger de tomber. Le vieillard contemplait avec une sombre et douloureuse inquiétude le visage épanoui de sa fille, et des sentiments de pitié, de jalousie, des regrets même, se glissèrent dans toutes ses rides contractées. Mais quand l’éclat inaccoutumé des yeux de Julie, le cri qu’elle venait de pousser et le mouvement convulsif de ses doigts, achevèrent de lui dévoiler un amour secret ; certes, il dut avoir quelques

(1849-1935), Sur le boulevard (xixe siècle), huile sur toile, 33 x 25 cm (musée Carnavalet, Paris). 3. minaudant : faisant des manières. 4. tournure : silhouette. 5. immodérée : exagérée. 6. résolution : détermination, volonté. 7. timbre : sonnette. 8. perclus : paralysé. 9. déconcerté : étonné et embarrassé ; ne sachant comment réagir. 10. effarer : effrayer. 35 40 45 50 55 60104 Le narrateur et le contexte 1. À quelle personne et à quels temps le narrateur mène-t-il le récit ? Le narrateur

Cette dégradation étant ce qu’elle est , la langue devient inapte à influencer le cours des médias et subit leur loi en simple accessoire subordonné. Avec l’entrée en scène des médias au 19ème siècle, les partisans de la langue arabe ont tiré la sonnette d’alarme en mettant en garde contre une probable détérioration de leur langue. Des voix d’écrivains se sont élevées dans nombre de pays arabes pour que soit préservée la pureté originelle de la langue ; des ouvrages ont été publiés pour aborder la

domine la scène, là où le lecteur attendrait plutôt une légèreté de ton dans un contexte de rencontre amoureuse. Dès la première ligne, l’interjection « Hélas ! », suivie de la formule « que ne le marquais-je un jour plus tôt ! » expriment le regret face à une décision irréversible. La passivité avec laquelle Des Grieux subit cette passion soudaine (« je me trouvai enflammé tout d’un coup », l. 10-11), la soumission immédiate aux lois de l’amour (« je m’avançai vers la maîtresse de mon cœur

cheval, elle s’accrocha plus violemment encore à son père, comme si elle-même eût été en danger de tomber. Le vieillard contemplait avec une sombre et douloureuse inquiétude le visage épanoui de sa fille, et des sentiments de pitié, de jalousie, des regrets même, se glissèrent dans toutes ses rides contractées. Mais quand l’éclat inaccoutumé des yeux de Julie, le cri qu’elle venait de pousser et le mouvement convulsif de ses doigts, achevèrent de lui dévoiler un amour secret ; certes, il dut avoir quelques

revendiquant de nouvelles préoccupations. Cette nouvelle 10 Voir sur ce point Adrien Huannou, « Toussaint Louverture le Béninois », Michel Beniamino et Arielle Thauvin-Chapot, (Dir.), Mémoires et cultures : Haïti, 18042004, Limoges, Pulim, 2006, p. 109-117. 22 génération rompt avec les visions militantes pour développer de nouvelles formes littéraires marquées par le désir d’universalité. Ainsi, le Togolais Kossi Efoui faisait scandale au festival Étonnants Voyageurs à Bamako en affirmant

bien qu’il te plaira d’en dire. Seulement, j’aurais voulu te la donner toute nue, 1 Il y a, dans l’original, padrastro, le masculin de marâtre. 6 sans l’ornement du prologue, sans l’accompagnement ordinaire de cet innombrable catalogue de sonnets, d’épigrammes, d’éloges, qu’on a l’habitude d’imprimer en tête des livres1. Car je dois te dire que, bien que cette histoire m’ait coûté quelque travail à la composer, aucun ne m’a semblé plus grand que celui de faire cette préface que tu es à lire