Les Precepte D Horace

 L'ÉCOLE DES FEMMES Comédie LES PERSONNAGES ARNOLPHE, autrement M. DE LA SOUCHE. AGNÈS, jeune fille innocente, élevée par Arnolphe. HORACE, amant d'Agnès. ALAIN, paysan, valet d'Arnolphe. GEORGETTE, paysanne, servante d'Arnolphe. CHRYSALDE, ami d'Arnolphe. ENRIQUE, beau-frère de Chrysalde. ORONTE, père d'Horace et grand ami d'Arnolphe. La scène est dans une place de ville. ACTE I, SCÈNE PREMIÈRE CHRYSALDE, ARNOLPHE. CHRYSALDE Vous venez, dites-vous, pour lui donner la main?

L'ÉCOLE DES FEMMES Comédie LES PERSONNAGES ARNOLPHE, autrement M. DE LA SOUCHE. AGNÈS, jeune fille innocente, élevée par Arnolphe. HORACE, amant d'Agnès. ALAIN, paysan, valet d'Arnolphe. GEORGETTE, paysanne, servante d'Arnolphe. CHRYSALDE, ami d'Arnolphe. ENRIQUE, beau-frère de Chrysalde. ORONTE, père d'Horace et grand ami d'Arnolphe. La scène est dans une place de ville. ACTE I, SCÈNE PREMIÈRE CHRYSALDE, ARNOLPHE. CHRYSALDE Vous venez, dites-vous, pour lui donner la main? ARNOLPHE Oui, je veux

RACINE, Britannicus, II, 3, 1669 J. RACINE, Phèdre, I, 3, 1677 Image : J. RACINE, Britannicus, mise en scène de B. Jaques-Wajeman, 2004 194 194 195 195 Corpus ⁄ ¤ ‹ › ∞ 6 ‡ EURIPIDE, Les Troyennes, 415 av. J.-C. P. CORNEILLE, Horace, IV, 5, 1640 P. CORNEILLE, Cinna, III, 4, 1642 J. RACINE, Andromaque, III, 6, 1667 J. RACINE, Bérénice, IV, 5, 1670 J. ANOUILH, Antigone, 1944 OUVERTURE CONTEMPORAINE J.-P. SARTRE, Les Troyennes, 1965 OUVERTURE CONTEMPORAINE 196 198 201

L'ÉCOLE DES FEMMES Comédie LES PERSONNAGES ARNOLPHE, autrement M. DE LA SOUCHE. AGNÈS, jeune fille innocente, élevée par Arnolphe. HORACE, amant d'Agnès. ALAIN, paysan, valet d'Arnolphe. GEORGETTE, paysanne, servante d'Arnolphe. CHRYSALDE, ami d'Arnolphe. ENRIQUE, beau-frère de Chrysalde. ORONTE, père d'Horace et grand ami d'Arnolphe. La scène est dans une place de ville. ACTE I, SCÈNE PREMIÈRE CHRYSALDE, ARNOLPHE. CHRYSALDE Vous venez, dites-vous, pour lui donner la main? ARNOLPHE Oui,

maîtrise de soi bâtie sur une recherche de l'harmonie. 1. « Les règles du devoir ». La querelle des Anciens et des Modernes mit en valeur les divisions des théoriciens classiques à propos de l'Antiquité : s'ils s'inspirent des préceptes d'Aristote, ils n'ont pas pour elle un culte immodéré. Ils n'en retiennent que ce qui fuit l'artifice et l'excessive ingéniosité et visent par là cette intemporalité qui ne peut s'acquérir que par le bon sens. C'est ainsi sur ce dernier que Descartes

HORACE, TRAGÉDIEHORACE TRAGÉDIE CORNEILLE, Pierre 1641 Publié par Gwénola, Ernest et Paul Fièvre, Octobre 2015 - 1 -- 2 -HORACE TRAGÉDIE Chez AUGUSTIN COURBÉ, libraire et imprimeur de Monsieur, frère du Roi, dans la petite Salle du Palais, à la Palme. M. DC. XXXXI. AVEC PRIVILÈGE DU ROI. - 3 -À MONSEIGNEUR, MONSEIGNEUR LE CARDINAL DUC DE RICHELIEU MONSEIGNEUR, Je n'aurais jamais eu la témérité de présenter à VOTRE ÉMINENCE ce mauvais portrait d'Horace, si je n'eusse considéré qu'après tant de bienfaits

conventions qui pervertissent l'homme et non la nature humaine qu'il faut accuser. » Après le sens et les instincts, il n'y avait plus qu'absoudre et exalter les passions. Et voilà déjà une première dérogation de l'esprit de l'art classique, dont un des préceptes les plus essentiels est de surveiller constamment la sensibilité comme l'imagination et de purger les passions de ce qu'elles ont d'excessif et d'énervant. Dans la théorie du drame Diderot prend pour axe d'analyse le théâtre grecque. Il y cherche

de théâtre 2 Une parole entièrement codée, de nombreuses règles scéniques Argument 1 : Le théâtre est un artifice régi par de nombreux codes, par un cadre rigide Exemple 1 : La tragédie, les préceptes de la tragédie introduit dans les Arts Poétiques de Boileau, et par exemple appliqués dans Horace, de Corneille → bienséance, … Argument 2 : Ces « directives » asservissent le contenu de la pièce, le limitent. La pièce n’est plus alors qu’un spectacle à vocation pédagogique ou amusante, la parole

un serment ne peut avoir de valeur que par rapport à la mesure que lui donne celui qui prête ce serment. Malheureusement, la non croyance minimisa rapidement la valeur des serments. S’ajouta donc à tous les serments, un engagement « au sang » Les Horaces feront serment ainsi à leur père de combattre jusqu’à la mort. Face à la force créatrice de la vie, et à l’inéluctabilité de la mort, l’engagement prend tout son sens sacré. Les Maçons des Obédiences dites "régulières" prêtent serment sur un livre

Planude, XIIIe-XIVe siècle), latine (Phèdre, Ier siècle, l’affranchi d’Auguste ; Horace, Ier siècle ; Aphtonius, IIIe-IVe siècle) et italienne (Abstemius, XVIe siècle) suivront, fixant le corpus des fables ésopiques en étoffant, au besoin, le mythe de l’auteur grec. Phèdre et Horace sont deux noms célèbres qui jalonnent ce parcours. Phèdre tout d’abord, dont les vers visent à la brièveté et à la concision latines. Horace ensuite, dont La Fontaine et les fabulistes des XVIIe et XVIIIe siècles miment