Les Petites Canailles

Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi : Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse. - Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur En les croquant beaucoup d'honneur. Et quant au Berger l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Etant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire

son côté ! d'ailleurs un philosophe, un gratteur de papiers, un méchant poète, qui ne sait seulement pas faire un sonnet ! Non, non, je n'ai pas encore peur des ombres. Eh ! corps de Bacchus ! que me font les discours latins et les quolibets de ma canaille ! j'aime Lorenzo, moi, et, par la mort de Dieu, il restera ici. LE CARDINAL. Si je craignais cet homme, ce ne serait pas pour votre cour, ni pour Florence, mais pour vous, duc. LE DUC. Plaisantez-vous, cardinal, et voulez-vous que je vous dise

gredin » , « le plus fieffé poltron ! une femmelette, l’ombre d’un ruffian énervé ! un rêveur », « glissant comme une anguille», « mon entremetteur », « ce petit corps maigre, ce lendemain d’orgie ambulant », «libertin », « le modèle titré de la débauche florentine », « Double poltron ! fils de catin ! » ; « ce misérable », « cette canaille » ; « traître à la patrie et assassin de son maître » .C’est une image peu positive et peu héroïque de Lorenzo qui se construit mais il manifeste toutefois des

innocentes victimes : gradation « moutons, canaille, sotte espèce » (vers 36). 4) Réaction immédiate de la cour qui applaudit Elle est représentée par les animaux sauvages, féroces et carnivores : loup, renard, tigre, ours, chiens… discours narrativisé (paroles de moindre importance) : « on n’osa trop approfondir » (vers 44) → grâce à leur puissance, les courtisans de craignent rien Les crimes deviennent des vertus, les plus coupables sont « de petits sains » (vers 48). euphémisme : « les moins

pourtant, cette « addition », selon le terme employé par le marquis dans son « Avis de l'auteur », a très vite et durablement dépassé en notoriété l'œuvre dans laquelle elle venait s'insérer. I. Une simple digression ? De la parenthèse narrative au « petit ouvrage » À première vue, Manon Lescaut semble n'être qu'une parenthèse narrative dans les Mémoires d'un homme de qualité , destinée à procurer au lecteur le « plaisir d'une lecture agréable ». Le narrateur premier, le marquis de Renoncour, interrompt

tapait à la veine2, sans en demander davantage; tandis que, maintenant, il passait un air qui donnait de l'ambition aux charbonniers.   - Faut cracher sur rien, murmurait-il. Une bonne chope est une bonne chope ... Les chefs, c'est souvent de la canaille; mais il y aura toujours des chefs, pas vrai ? inutile de se casser la tête à réfléchir là-dessus.   Du coup, Etienne s'animait. Comment! la réflexion serait défendue à l'ouvrier ! Eh ! justement, les choses changeraient bientôt, parce que l'ouvrier

 charbonniers.     5   -­‐   Faut   cracher   sur   rien,   murmurait-­‐il.   Une   bonne   chope   est   une   bonne   chope   ...   Les   chefs,   c'est   souvent   de   la   canaille;  mais  il  y  aura  toujours  des  chefs,  pas  vrai  ?  inutile  de  se  casser  la  tête  à  réfléchir  là-­‐dessus.   Du   coup,   Etienne   s'animait.   Comment!   la

comme mineurs. Voltaire incarne aujourd'hui le philosophe s'étant opposé à l'intolérance, et ayant, avant beaucoup d'autres,défendu les droits de l'homme. Ses principales oeuvres : - Micromégas : Conte philosophique (1752) - Candide ou l'Optimisme : Petit roman fantaisiste et conte philosophique (1759) - Zadig ou la Destinée : Conte philosophique (1747) IDEES :La métaphysique Pour Voltaire, la métaphysique présente deux graves dangers : Premièrement, elle divise les hommes et nourrit le fanatisme

attablées, et en particulier sur les femmes dont il capte les regards. Le narrateur nous donne l'impression d'un personnage à la recherche de quelque chose, et capable d'évaluer en un clin d’œil la situation. Ses yeux clairs «  troués d'une pupille toute petite » le font ressembler à un rapace aux aguets. Les coups d'épervier évoquent une technique de pêche où on lance le filet pour capturer les poissons. Le paragraphe suivant nous montrera que les poissons en question seront les femmes. Ce personnage, présenté

sentiments pour Dorante qu’elle pense réciproques « j’admire le penchant dont on se prend tout d’un coup l’un pour l’autre », scène 5, acte 1. Dubois attise même la jalousie de Marton dans la scène 17 de l’acte premier : « ne trouvez-vous pas que ce petit galant-là fait les yeux doux ? », « je me trompe fort si je n’ai pas vu la mine de ce freluquet considérer, je ne sais où, celle de Madame ». Dans la scène 3 de l’acte II, Marton pense que Dorante refuse quinze mille livres de rente pour elle, qui