Les Personnages Les Fausses Confidences

I. La folle journée Rythme, longueur, nombre des personnages et des répliques font assurément du Mariage un événement dramaturgique : cette pièce est à la fois l’apogée de la comédie et plus qu’une comédie. Il n’est que de considérer la fable de la pièce pour s’apercevoir de son ampleur et de sa complexité. Jacques Scherer (voir la bibliographie) recense plus d’une trentaine de péripéties. C’est dire que Le Mariage est pratiquement impossible à résumer. Tentons-le, en sachant d’avance que l’exercice

car Dubois la présente dans las cas sociaux les plus intéressants, elle est présentée comme une sorte de Parisienne inaccessible, et suscite une passion. Elle est présentée comme une personne romanesque. 2. Tactique à l'égard de Dorante : Un personnage de roman, il a toutes les qualités sauf qu'il n'a pas d'argent, il est plein de mérite, il est fidèle et se satisfait de peu. Dubois sous-entend que Dorante est prêt à tout faire pour Araminte. Cet amour est présenté comme un roman, il a déjà un

rapport aux règles de la bienséance qui régissent le monde. Madame de Vernon est un personnage important dans le déroulement de cette histoire. Son rôle est primordial car, premièrement, sa destinée est une des modalités sous laquelle se décline le malheur de la femme de l’époque et, deuxièmement, elle est la cause majeure du malheur de Delphine. C’est pour cette raison qu’une analyse plus approfondie du personnage de Madame de Vernon prend tout son sens. Nous nous proposons donc ici d’envisager plus

et publié en 1782. Cette œuvre littéraire majeure du xviiie siècle, qui narre le duel pervers et libertin de deux membres de la noblesse française du siècle des Lumières, est considérée comme un chef-d’œuvre de la littérature française. Les personnages sont divisés en deux groupes : les libertins et leurs victimes, même si certaines des victimes (Cécile et le chevalier Danceny), deviennent également des libertins par la suite. La marquise de Merteuil est une libertine accomplie qui a passé

monde. Effectivement on peut remarquer par exemple dans Dom Juan de Molière une relation maître-valet très traditionnel. En effet, Sganarelle, le valet, doit suivre son maître. On peut remarquer cela en fonction de la présence simultanée des deux personnages dans quasiment toute la pièce. Qui plus est, Sganarelle ce voit obligé de servir Dom Juan, quitte à mettre de côté sa propre fierté. En effet, dans la pièce, Dom Juan se dérobe à de nombreuses reprises pour ne pas paraître ridicule et laisse son

pas en cause la sincérité de l’être chez Stendhal, elles sont le fruit d’un combat contre la société. Le roman semble véhiculer une morale de l’authenticité indépendante de la morale sociale comme pourrait nous le montrer notamment l’analyse du personnage de Madame de Rênal vis-à-vis de l’adultère qu’elle commet. En résulte une incompatibilité constitutive selon Stendhal entre l’amour et l’ambition voire entre l’amour et les exigences sociales. La société du XIXème siècle est « anti-érotique » et

(Montesquieu, L’esprit des lois ; Diderot, l’Encyclopédie ; Voltaire, Dictionnaire philosophique ; Rousseau, Du contrat social...) ; genres narratifs (Voltaire, Contes philosophiques ; Rousseau, La Nouvelle Héloïse...) ; théâtre (Marivaux, Les Fausses Confidences, L’île des esclaves... ; Beaumarchais, Le Mariage de Figaro). Au XIXe siècle, des mouvements se succèdent et se contaminent malgré leurs divergences _ le romantisme en réaction contre le classicisme et le rationalisme, expression de l’émotion

la mort peut être vue, elle n’est jamais cachée ou résumée par quelques lignes de paroles formulées par un personnage. La bienséance est utilisée lors de la mort d’Hermione dite par Pylade dans le dernier acte d’Andromaque de Racine ainsi que la mort de Pyrrhus dite par Oreste. De même, ce reflet déformé est aussi présent dans les monologues. Les monologues se représentent quand un personnage exprime ses doutes, ses sentiments et ses pensées à voie haute. Cette méthode là n’est pas utilisée dans la

commedia dell’arte, il écrit principalement pour la Comédie-Française et la Comédie-Italienne. Ses pièces de théâtres remportent pour certaines un grand succès populaire : La Surprise de l'amour en 1722, La Double inconstance en 1723 et Les Fausses confidences. Dans cette pièce de théâtre il aborde le plus souvent la question d’amours légers, ce que l'on appellera plus tard le "marivaudage". Cependant, à cette apparente légèreté s'ajoute dans ses pièces une subtile critique des inégalités sociales

chaque fois qu’il échoue à le convaincre. Donc ont a bien une relation traditionnelle le maître commande et le valet s’exécute. Mais on peut voir que cette relation traditionnelle est mise en brèche par une relation très complice entre les deux personnages alors d’abord parce que Sganarelle à quand même une certaine liberté. Sganarelle n’est pas la pour être qu’un valet mais il joue aussi le rôle de confident. Etymologie de Sganarelle est celui qui est capable d’ouvrir les yeux. Son rôle va bien au-delà