Les Personnages De Cinna

COMMENTAIRE COMPOSE SUR LE TEXTE DE CINNA Pierre Corneille, dramaturge du XVII ème siècle évoque dans un long monologue d’un extrait de Cinna, un empereur, Auguste s’apostrophant et se remémorant les horreurs dont il s’était rendu lui-même coupable pour conquérir le pouvoir quand il était Octave. Le protagoniste a la conscience partagée entre rester au pouvoir, et pardonner à Cinna son complot établi pour le renversé du trône ou mourir pour l’acte irrépréhensible dont lui-même était coupable auparavant

Cinna – Corneille Travail sur l’Acte II scènes 3 et 4 Et sur l’Acte II Acte I, scène 3 Cinna apparait sur scène et rejoint Fulvie et Emilie. Cinna explique qu’il sort d’une sorte de réunion avec tous les conjurés et que ceux-ci souhaitent en finir avec Auguste, tout comme Emilie. S’en suit le discours enflammé et révolté de Cinna contre le pouvoir autoritaire d’Auguste. Tous deux, Emilie et Cinna rêve de la chute de Cinna mais aussi de leur propre bonheur personnel. Acte I, scène 4 Auguste

Cinna ou la clémence d’Auguste est une tragédie de Corneille écrite en 1643. Dans l’acte V scène 3, l’empereur Auguste, trahi par tous ses proches en qui il avait confiance, d’abord enclin à les venger dans le sang, décide finalement de leur accorder sa clémence à tous et lance ainsi un cercle vertueux où, loin de se faire de nouveaux ennemis, il renforce l’Etat et son pouvoir. Cette scène de dénouement pose la question de la légitimité du pouvoir et peut être interprétée comme une apologie de l’absolutisme

tout deux des personnages amoureux. Ils ne contrôlent pas leur amour et ne peuvent s’en défaire. Phèdre dira dans l’acte 1 « Ce n’est plus une ardeur dans mes veines cachées ; C’est Vénus tout entière à sa proie attachée. » Cependant bien que les héros tragiques soient des héros amoureux, leur amour est souvent contrarié. Nous le voyons notamment par le fait qu’à travers les œuvres l’amour est fréquemment désigné comme étant un sentiment douloureux, nous retrouvons ainsi dans Cinna de Corneille

-L’amour n’a pas de limites et rien ne l’arrêtera, on est prêt à tout pour se marier. Exemple : Dans Cinna de Corneille, Cinna est amoureux d’Émilie, pour cela, elle lui demande de tuer Auguste sans quoi elle ne l’épousera pas. Cinna organise un complot pour assassiner l’empereur. Le théâtre est fait pour plaire et également pour instruire, entre, autre une pièce classique du 17ème siècle telle que Cinna était destinée à provoquer une catharsis, autrement dit une purgation des passions chez les lecteurs

proposent des scènes dans lesquelles les personnages avouent leurs passions ou leurs erreurs, donc font des aveux. Nous pouvons observer trois types d’aveux: 1) L’aveu amoureux, où l’on dévoile ses sentiments comme celui de Phèdre à Hippolyte ou celui de Bajazet à Roxane avouant son amour pour Atalide (toutes deux par Racine). 2) L’aveu de culpabilité, où l’on admet une erreur que l’on a commise comme la trahison amicale de Maxime envers Euphorbe dans Cinna de Corneille. -------------------------------------------------

comédies, de 1631 à 1634. L'Illusion comique (1636). Retour à la comédie sept ans plus tard avec le Menteur (1643-1644) et la Suite du Menteur (1644-1645). – le spécialiste de la tragédie romaine et politique (1640-1652) : avec notamment Horace (1640), Cinna (1642), Polyeucte (1643), Nicomède (1651). – la tentation de l’abandon : échec de Pertharite (1652) et « retraite ». – le retour au théâtre : Œdipe (1659). Efforts de renouvellement avec deux « comédies héroïques » : Tite et Bérénice (1670) et

 Cinna, CORNEILLE « Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, Je veux l'être » OI Objectif : Étude d'une tragédie classique Objectifs particuliers : * Caractériser le héros tragique : homme ou femme face au dilemme * Proposer un nouveau modèle de souveraineté, la clémence d'Auguste * Revenir sur les principes de la tragédie classique * Étudier le monologue intérieur comme discours délibératif Lectures analytiques CORNEILLE, Cinna

onDe quelle manière le sujet s’affirme-t-il ici ? Le sujet définit lui-même qui il est : Sartre, l’Être et le Néant : « nous faire être ce que nous sommes » Corneille, CINNA : « Je suis maître de moi comme de l’univers ; Je le suis-je veux l’être » Beaumarchais, le Mariage de Figaro : « il m’a fallu déployer plus de sciences et de calculs » En se livrant à toute envie, toute action Molière, Dom Juan : « je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d’aimable » Camus, l’Etranger : « j’avais

revêt ce choix d’écriture. » 2. Sur le genre et la forme ex : « En quoi ce texte est-il un apologue ? ». « Identifiez et analysez dans ces textes, les marques du récit autobiographique. » . « Caractérisez les relations entre auteur, narrateur et personnage principal de ces récits de vie ». « Analysez brièvement les différents traitements réservés à la forme du sonnet dans ce corpus » . « En comparant ces quatre textes, vous dégagerez les éléments caractéristiques d’une scène d’exposition ». 3. Sur