Synth Se Etre Soi
Le sujet définit lui-même qui il est :
Sartre, l’Être et le Néant : « nous faire être ce que nous sommes »
Corneille, CINNA : « Je suis maître de moi comme de l’univers ; Je le suis-je veux l’être »
Beaumarchais, le Mariage de Figaro : « il m’a fallu déployer plus de sciences et de calculs »
En se livrant à toute envie, toute action
Molière, Dom Juan : « je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d’aimable »
Camus, l’Etranger : « j’avais vécu de telle façon et j’aurais pu vivre de telle autre »
Grâce à autrui
Camus, L’Etranger : « qu’ils m’accueillent avec des cris de haine » (sentir sa différence)
Sartre, Huit Clos : « tu es lâche, un lâche parce que je le veux »
Michel Tournier, Vendredi ou les Limbes du Pacifique : « Autrui pièce maîtresse de mon univers »
En voulant être comme les autres
Ionesco, Rhinocéros : « je voudrais être comme eux »
Nous pourrions dans un premier temps nous demander comment, dans ces textes, les sujets s’affirment en tant que sujet. Une première idée serait celle d’une affirmation personnelle et individuelle de chaque sujet : chacun définit qui il est. Nous retrouvons cette idée chez Sartre dans l’Être et le Néant, affirmant que nous devons « nous faire être ce que nous sommes ». Le personnage d’Auguste dans CINNA de Corneille exprime également cette idée en insistant sur sa volonté : « Je suis maître de moi comme de l’Univers. Je le suis, je veux l’être. ». Enfin, Figaro dans la pièce de Beaumarchais Le mariage de Figaro montre que contrairement aux privilégiés, il a du « déployer sciences et calculs ».
Une autre idée serait que le sujet devrait se livrer à toutes ses envies et désirs, à agir selon sa volonté. On retrouve en effet cette idée dans la pièce Dom Juan de Molière, où Dom Juan affirme qu’il ne peut « refuser à [son] cœur tout ce [qu’il voit]d’aimable », ou encore chez Camus, dans l’Etranger où Meursault souligne l’importance de ses choix, affirmant « «