Les Paravents Genet

Rancière, il y a bien un « propre de la littérature », qui est de constituer une autre langue à l’intérieur de la langue. Si notre époque marginalise la littérature, c’est qu’elle méprise la langue, mutilée par le « médialecte » dénoncé par Gérard Genette (l’exemple-type : le forçage de l’adjectif « surréaliste »). La littérature adopte alors divers usages tactiques de son matériau : réponse réactive d’un Renaud Camus défenseur de syntaxe, activisme d’un Valère Novarina réinventant le français à partir

nous apporta du lait, des œufs, des pommes de terre et du pain ; bientôt l’eau du samovar fut en pleine ébullition, et nous prîmes le thé. De la rivière s’élevaient d’épaisses vapeurs ; il n’y avait pas de vent ; par intervalles, des râles de genêts poussaient, en se secouant, leur cri particulier. Les roues du moulin bruissaient faiblement : des gouttes tombaient et se faisaient jour par les fentes de la digue. Nous fîmes du feu entre des pierres. Pendant qu’Ermolaï grillait des pommes

Beaulieu, écrivain (1941-1985)», mémoire de maîtrise, 1987, x, 378 p. Dir. : Lise Gauvin. Cote : UdeM D. Thèses PQ 35 U54 1988 v.004; UdeM L.S.H. PQ 35 U54 1988 v.004; Microfilm; CÉTUQ. Bélanger, Pierre-Luc, «Éléments de théâtralisation dans Les Paravents de Jean Genet», mémoire de maîtrise, 1995, iv, 135 p. Dir. : Lise Gauvin. Cote : UdeM D. Thèses PQ 35 U54 1996 v.004; UdeM L.S.H. PQ 35 U54 1996 v.004; Microfilm; CÉTUQ. Bélanger, Yrénée, «Gaston Miron : un homme et une œuvre en marche», thèse de doctorat

notamment pour enfants) dans le centre des rencontres internationales d’Asilah. Larache : une petite ville au bord de l’océan avec une médina de type hispano-mauresque, une magnifique plage, l’architecture coloniale espagnole et le souvenir de Jean Genet qui repose dans son cimetière. A proximité de Casablanca, EI-Jadida est une station balnéaire dotée d'une vieille ville. ( Il est à noter que Casablanca qui n’a pas de vocation à proprement balnéaire, se développe en ce sens et se positionne sur

la responsabilité de cette dernière peut être engagée devant le juge administratif CE 16fév 1977 Dame Archeray. Il est également admis que la personne gestionnaire du service apparaît en réalité comme un véritable démembrement un prolongement d’un paravent de l’administration, la responsabilité de cette dernière peut être engagée devant le juge administratif CE 2fév 1979 Ministre de l’agriculture contre Gauthier de même lorsque la personne privé gestionnaire du service est insolvable, la responsabilité

c’est le cas de la marquise dans le roman de Laclos. Michel Delon rappelle à propos des libertins qu’« il s’agit d’aristocrates dont l’étiquette impose une politesse qui semble aux uns la traduction mondaine de la morale religieuse, aux autres le paravent de leurs séductions ». (Les transformations du roman libertin in P.A. Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses, PUF, 1986, p. 61.) En outre, le personnel romanesque des romans libertins présente des types que les lecteurs identifient facilement

and commerce Social comment Ideas The psychologists Poets of illusion Other playwrights Salacrou Cocteau Claudel Giraudoux Anouilh Conclusion 1940–68 The mainstream The literary play The philosophical play Sartre Camus New Theatre Ionesco Beckett Genet 346 347 348 350 350 351 351 352 352 353 353 353 354 354 354 355 355 356 357 357 358 359 359 359 360 360 361 362 363 363 364 364 365 365 366 366 368 369 370 CONTENTS xvii 371 372 372 373 373 374 375 375 376 376 377 378 379 380 381 382 382

XVIIIe siècles, nombre d’œuvres ont pour titre un nom suivi d’un qualificatif : Tartuffe ou l’Imposteur ). ... à vous d’ouvrir Les Paravents... (p. 516) 1. Les didascalies Par la multiplication des intervenants, les didascalies suggèrent un procédé d’amplification : un premier Arabe, puis un second, puis un troisième se mettent à dessiner des flammes sur les paravents. Ensuite un premier Arabe, puis un second, bientôt suivi d’un troisième, se mettent à activer le feu avec la main. Puis la didascalie

pièce semblait parfaitement vide. Cependant, ils venaient d’y entendre remuer quelque chose, leur certitude était absolue. Pendant une demi-minute peut-être, ils restèrent ébahis ; puis Mme Bunting traversa le cabinet et regarda derrière le paravent, tandis que son mari, par une inspiration semblable, regardait sous le bureau. Mme Bunting secoua les rideaux de la fenêtre. M. Bunting inspecta la cheminée, l’explorant avec le tisonnier ; l’un fouilla la corbeille à papiers, l’autre le seau

importune si elle annonce un visiteur de l’extérieur qui n’est pas l’homme attendu ! Le poème « La maison d’Hélène » de René-Guy Cadou est de même une maison-paradis car habitée par la présence de la femme aimée : « On entend gazouiller les fleurs du paravent/ Le cœur de la forêt qui roule sous la table/ Et l’horloge qui bat comme une main d’enfant » : les choses y prennent vie et sont promesses de vie parce que la matière constitutive de la maison s’anime, est vivante. La maison lui inspire aussi