Les Immeubles Haussmannien

centre et son flanc ouest pour les riches (les vents dominants font choisir l’Ouest pour se retrouver à l’abri des fumées industrielles) et rejette à ses abords nord, sud et est, ses pauvres, qu’elle confine dans des quartiers à part. Habiter le même immeuble permet de se mêler, ou du moins de se côtoyer. Il n’en va plus de même quand on n’emprunte plus les mêmes rues. Les lieux sont différents et au final, même si on ne saurait généraliser, il y a moins une ville que deux villes qui s’opposent et que

: types d'immeubles (pavillons représentatifs de la banlieue vs immeubles de plus grande hauteur avec emprise directe sur la voie, par 7 exemple) ou indices identifiant des espaces d'activités. Par exemple, les grandes surfaces de périphérie restent le domaine de la voiture, des vitesses élevées, de la ségrégation des usages, alors que la ville ellemême, considérée comme centre ville (trottoirs, éclairage, hauteur des immeubles, vitrines…) est le lieu d'interactions et d'échanges négociés entre

gagné le passant que je suis. Comment laisser quelqu‟un vivre dans de telles conditions ? Comment les « voisins » de cet homme qui peuvent l‟apercevoir toute la journée sous leur fenêtre et l‟imaginer toute leur nuit mourant de froid en bas de leur immeuble réagissent-ils face à une telle situation ? Puis un jour il n‟était plus là. Afin de comprendre le vide que son absence créait dans l‟espace public, s‟en est suivi alors dans mon esprit des questionnements plus prosaïques. Première interrogation

Mais ce chantier de rénovation tarde "à démarrer» en raison notamment de la complexité du parc résidentiel français. En effet le territoire compte actuellement 29,3 millions de logements, dont 57 % de maisons individuelles et 43 % de logements en immeubles collectifs. 65 % de ce parc a été construit avant 1975, date de l’entrée en application de la première réglementation thermique sur les logements neufs. Cette grande majorité du parc bâti français, est constitué d'habitat ancien très faiblement isolé

autour de 10h00 pour repartir en début de soirée. C) Un bel espace de travail Par ailleurs, il convient de souligner que les bureaux du cabinet sont remarquablement grands. 7 En effet, le cabinet LUSSAN & ASSOCIES est situé dans un bel immeuble Haussmannien, placé en plein cœur de Paris. Il s’agit en réalité d’un appartement de plusieurs pièces. Chaque associé, chaque collaborateur ainsi que chaque secrétaire sont installés dans une pièce et disposent de tout l’équipement informatique nécessaire

magasin au « grand magasin », les magasins de nouveautés préfigurent ces derniers non seulement par la diversité des articles proposés, mais aussi par des méthodes commerciales nouvelles, et une étendue de la surface de vente intégrée dans un seul immeuble. Lieux publics et espaces marchands, les passages n’auraient pas connu un tel succès s’ils n’avaient été le lieu privilégié de la nouvelle attitude envers la ville qui s’instaurait dans la première moitié du XIXe siècle. Fonctionnant comme

des grands bâtiments de plusieurs étages, où le luxe décoratif prévaut, ils tirent parti des progrès techniques (électricité, ascenseurs, escaliers roulants) et s’inscrivent dans les transformations urbaines du XIXème siècle à l’image du Paris Haussmannien. Au début des années 60, de nouveaux concepts commerciaux apparaissent en France. Les modes de vie changent, les villes s’étendent hors de leurs limites, les Français achètent des voitures et entrent dans l’ère de la consommation de masse… Commencent

la médina (impératifs tactiques de contrôle du port).  Les villes héritées de la colonisation comportent souvent des villes modernes, avec des rues larges, une structure géométrique, contiguës aux médinas (vieille ville).  Les immeubles haussmanniens deviennent la norme (tournés vers l'extérieur : nombreuses fenêtres): ils remplacent en tant qu’unité de base la maison à cour carrée 1 GEOGRAPHIE DU MAGHREB ET DU MOYEN-ORIENT - ESPACES & SOCIETES  CM11 L'urbanisme à l'européenne

Larabee était située entre Madison et Park Avenue, à hauteur de la 74 e, dans une jolie traverse bordée d’arbres. Malgré l’heure matinale, le quartier était déjà animé. Les taxis et les limousines défilaient devant les hôtels particuliers et les immeubles chics. Sanglés dans leurs uniformes, les concierges redoublaient de zèle dans un ballet étourdissant, hélant les yellow cabs, ouvrant les portières, chargeant les bagages dans les coffres. Camille rejoignit la 5e Avenue en trottinant et remonta

baron Haussmann (1809-1870) dans la tradition classique : axes rectilignes aboutissant à des monuments largement dégagés, réseau de boulevards et de places quadrillant Paris, création d’une architecture remarquablement uniforme (les immeubles de rapports haussmanniens). Le centre de Bruxelles le fut également mais de manière plus modeste. Les nouveaux boulevards créés dans nombreuses 106 grandes villes européennes comme à Paris par Haussmann ont offerts de vastes espaces aux architectes. Le souci