Les Héros Abares

Voltaire écrit Candide ou l’optimisme en 1958-1959 durant la guerre de 7 ans entre l’Autriche et la France contre la Prusse et l’Angleterre. Il exprime dans ce livre son point de vue au sujet de l’optimisme. Pour ce faire, l’auteur met en scène un héros, Candide, qui découvre toutes les formes du mal au cours de ces aventures. Nous sommes ici au début du chapitre III, Candide à été chassé du Château de Thunder-Ten-Tronck et découvre la guerre, le premier mal du monde. I. Une grande guerre

héroïque » montre que ce qui est considéré comme massacre normalement devient exploit quand c’est au nom du roi ou patrie. Antiphrase structure texte : l.12 « selon les lois du droit publique », l.14-15 « assouvi les besoins naturels de quelques héros ». Antiphrase -> décalage entre regard Candide et réalité. Transition : Ironie Voltarienne largement employée dans texte à visée argumentative mais recours à description pathétique pour souligner conséquences guerre sur civils. II) Le pathétique

157, « dans un autre village » ils « l’avaient traité de même » l.178-179 - Expressions généralisantes, moins de précision : « des membres palpitants », « des ruines », « du théâtre de la guerre » des lignes 179 à 181 - Les paronymes « Abares »/  « Bulgares » : ce sont certainement des peuples frères, ou l’on a voulu montrer qu’ils sont proches, que la raison de leur inimitié est superflue, dérisoire, comparée à la violence avec laquelle ils s’affrontent III. Une dénonciation implicite

France et le roi de Prusse, travestis respectivement en roi des Abares et roi des Bulgares. Alors que ce texte apparaît comme un éloge de l’armée et du combat, l’ironie et le réalisme en font un violent réquisitoire contre la guerre. I. Un discours apparemment favorable à la guerre. Un registre épique au service de l’éloge. Occurrences en relation avec le héros : « héroïque « (l. 11), «  les héros » (l. 25), « quelques héros » (l. 20) Verbes d’action «  renverser (l.4), « ôter (l. 5), aller

« les héros abares [avaient] traité de même ». En dernier lieu, il aborde, par l’emploi d’oxymores, la stupidité des troupes qui ont à cœur des actes purement barbares : pour elles, la guerre est une boucherie certes, mais une « boucherie héroïque ». Enfin, Voltaire veut, une fois de plus dans son œuvre, montrer les limites de l’optimisme. Ainsi, lorsqu’il décrit avec précision des villages en flammes, emplis de filles « éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros », de

brûlé, selon les lois du droit public. Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes ; là des filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros rendaient les derniers soupirs ; d'autres, à demi brûlées, criaient qu'on achevât de leur donner la mort. Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et de jambes coupés. L’année 1756 est marquée par le début de la guerre de sept

catastrophes naturelles et enfin la guerre. Dans le Mal moral, on retrouve encore la guerre qui peut se classer dans les deux catégories, la pauvreté, le fanatisme religieux et enfin l'esclavage. I. Le mal physique Tout a commencé lorsque notre héros fut chassé du château de Thunder-ten-tronckh « à grands coups de pieds au derrière ». Ce fût le déclencheur des mésaventures de celui-ci. Il a été chassé et par conséquent forcé de faire face au froid et à la faim comme il est dit au début du chapitre

de terre qui a détruit Lisbonne, à travers ce conte philosophique il donne son point de vue vis-à-vis de l’optimisme et met en scène un héros tout à fais original. Nous sommes ici au début du chapitre III, Candide a été chassé du paradis terrestre, s'est fait enrôlé dans l'armée bulgare. Dans cet extrait, il se retrouve sur un champ de bataille où s'opposent Abares et Bulgares. A travers cet extrait le lecteur peut percevoir un décalage entre ce qui est vu par Candide d’un œil optimiste et la dure

avances de la belle et très entreprenante Cunégonde, Candide se trouve enrôlé dans l’armée (chapitre 2) et se confronte dès le chapitre 3, à un premier fléau, un premier malheur de taille, à une guerre acharnée entre les Abares et les Bulgares. Comment l’ingénu et naïf héros va-t-il traverser cette épreuve, que voit-il de la guerre ? Intérêt : Quelle image de la guerre Voltaire donne-t-il dans cet extrait ? Comment Voltaire critique-t-il la guerre ? Sa barbarie, son absurdité, sa violence

« les héros abares [avaient] traité de même ». En dernier lieu, il aborde, par l’emploi d’oxymores, la stupidité des troupes qui ont à cœur des actes purement barbares : pour elles, la guerre est une boucherie certes, mais une « boucherie héroïque ». Enfin, Voltaire veut, une fois de plus dans son œuvre, montrer les limites de l’optimisme. Ainsi, lorsqu’il décrit avec précision des villages en flammes, emplis de filles « éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros », de