Les Hommes Ont Ils Peur De La Vérité

janvier 1960. Etabli par sa veuve, Francine Camus, publié par sa fille, Catherine Camus, et par les éditions Gallimard en 1994, ce texte contient aussi cette phrase, qui résume l’entreprise littéraire de l’auteur : « Ecrire pour retrouver la vérité ». Cette vérité, c’est celle d’une vie, de sa vie. Cette vie fut d’abord difficile : Albert Camus est né le 7 novembre 1913 dans une Algérie de plus en plus déchirée ; l’année suivante il a perdu son père victime de la guerre ; il a été élevé par une mère

TG1 JADE La vérité La vérité c’est la correspondance entre la pensée et la réalité, la vérité n’est pas la réalité elle-même mais la représentation que l’on s’en fait. Selon Bachelard pour connaitre une vérité fondamentale il faut suivre une méthode celle de l’objectivité scientifique. Nous nous demanderons alors

S’il n’a pas réussi de convaincre la majorité des juges de son innocence, c’est justement parce que ses méthodes de dialogue n’étaient pas habituelles. Il ne cherchait pas nécessairement à être sauvé et jugé innocent, il voulait simplement dire la vérité (en particulier sur ses accusateurs). Il faut croire que cette méthode moins démagogue a moins plu aux juges. Malgré l’usage de stratégies élaborées, Socrate ne se prend en rien pour un surhomme et il reconnaît ses limites. Il réalise qu’il est un

Avoir raison c’est soutenir une opinion Les faits dans l’histoire Une génération d’historiens entre les deux guerres mondiales a reproché à leurs prédécesseurs de ne retenir que les faits compris comme des événements marquants, des faits de grands hommes et de grandes actions sans tenir compte de ce qui arrive du point de vue économique, social, démographique, anthropologique. Pour Lucien Febvre ou Marc Bloch par exemple, initiateurs de l’école des annales, les faits ne nous donnent ni raison ni tort

d’autrui. Une autre passion limite l’homme, selon Hobbes, c’est la peur de la mort. Il dit que sa mère a enfanté deux jumeaux : “moi-même et la peur.” Hobbes envisagerait-il l’homme comme a-sociable, voire comme on l’a dit “méchant” de nature ? En tout cas les hommes ne sont pas faits pour vivre ensemble. Il fait sienne la formule : “L’homme est un loup pour l’homme”. Sa lecture du droit naturel est une lecture physique. Les hommes seraient dotés d’une force qui leur permettrait de vivre selon cette

valeurs universelles » ces dernières n'étant que l'élévation au général des premières. Le danger immédiat est de considérer une culture particulière comme ayant une valeur universelle et ainsi essayer de l'imposer à ceux qui ne verraient pas la « vérité ». Il faut donc dépasser cette difficulté sans tomber dans un relativisme autant dangereux que faux. La multiplicité des cultures est une évidence en soi. Si nous appelons culture les habitudes de pensée, de comportement, de vie d'une population

milliard cinq cent millions d'indigènes. Les premiers disposaient du Verbe, les autres l'empruntaient. Entre ceux-là et ceux-ci, des roitelets vendus, des féodaux, une fausse bourgeoisie forgée de toute pièce servaient d'intermédiaires. Aux colonies la vérité se montrait nue ; les « métropoles » la préféraient vêtue ; il fallait que l'indigène les aimât. Comme des mères, en quelque sorte. L'élite européenne entreprit de fabriquer un indigénat d'élite ; on sélectionnait des adolescents, on leur marquait

peut aussi rechercher la vérité par une expérience, c'est le principe même des expériences scientifiques. Ainsi l'expérience amènerait à la connaissance. Cependant si l’expérience conduisait à la connaissance, alors la connaissance ne serait pas universelle, car nous sommes tous différents. De plus on entend aussi parler d'expériences plus négatives. Il peut s'agir de mauvaises expériences, comme une expérience traumatisante notamment durant l'enfance : une grande peur peut être à l'origine de

le monopole de la vérité. Toutes nos vérités sont partielles et parcellaires parce que systématiques (elles s'inscrivent dans un système, de pensée ou d'action). Certaines vérités ne sont pas toujours tenues d'être dites, comme celle de l'état du patient par le médecin. Mais même le médecin doit se positionner en fonction des cas particuliers, son doux mensonge ne peut pas être systématique. Le médecin qui, sciemment, "trafique" la vérité sur l'état de son patient, n'est en vérité pas un menteur car

voyons, l’idéologie et la pour résoudre les contradictions des hommes comme l’on fait jadis les grandes religions. Elle est considéré comme une pensé qui a toujours réponses à ses questions. Alors que Descartes lui n‘a pas peur de se contredire et de nous en faire part. - Quelle est le rapport avec Descartes. - Je veux dire par là, que Descartes et belle et bien un philosophe et un penseur car contrairement à un idéologiste il n’a pas peur de se contredire. Comprends-tu? - Un peu mieux, oui. Mais