Les Formes Du Rire

particulières des hommes ou des événements. Il souligne les distractions du langage lui-même. C'est le langage lui-même, ici, qui devient comique. Il est vrai que les phrases ne se font pas toutes seules, et que si nous rions d'elles, nous pourrons rire de leur auteur par la même occasion. Mais cette dernière condition ne sera pas indispensable. La phrase, le mot auront ici une force comique indépendante. Et la preuve en est que nous serons embarrassés, dans la plupart des cas, pour dire de qui nous

présent dans le théâtre pour faire rire grâce à divers procédés et genres tels que le vaudeville, la farce ou encore la comédie. Le terme « comique » rime évidemment avec rire et divertissement. Cependant lui attribue-t-on une unique fonction? N'y a-t-il pas un sens plus profond masqué par ce registre? Dans une première partie, nous évoquerons certains genres et moyens du registre comique pouvant servir à faire rire et dans une deuxième partie nous présenterons des formes comique pouvant avoir différentes

miroir c'est à dire que les spectateurs peuvent se voir eux même sur scène. En effet ça nous fait rire L’homme aime rire et a besoin de rire pour être un être épanoui et équilibré. Rabelais dans son prologue au Gargantua ne nous dit-il pas dans une formule devenue célèbre que «le rire est le propre de l’homme» En effet l’homme rit volontiers et spontanément et le théâtre peut lui offrir, grâce au rire, l’occasion de se libérer de ce qui l’inquiète ou l’attriste, de mettre entre parenthèse la monotonie

l’histoire, Tartuffe, fait rire car son caractère, de prime abord pieux, révèle en fin de compte un personnage plutôt stupide et persuadé de son pouvoir, alors qu’en vérité il ne paraît crédible que pour les gens naïf, comme Orgon et sa mère. Cependant le fait que Tartuffe utilise la religion pour arriver à ses fins, montre que ses mœurs n’étaient pas celles d’un bon chrétien de l’époque et même si la religion est un sujet sensible au 17ème siècle, les gens arrivent à rire de bon cœur des hérétiques

intégré les clownanalystes du Bataclown en 1995. Pour ce numéro sur Le Jeu l’Humour le Rire, Quel rire sèment les clowns ? J’ai voulu savoir comment le rire fleurissait dans des organisations et des entreprises aussi sérieuses. J.M Comment avez-vous rencontré ce personnage, le clown ? Il vous intéressait lorsque vous étiez enfants ? Rosalie Je connaissais les Bario et ils ne me faisaient pas vraiment rire. Lors de ma formation de comédienne je suis allée vers des ateliers de clown que parce

et la nouvelle sont les genres privilégiés du fantastique. La forme brève favorise la concentration et permet de maintenir la tension tout au long du récit. Les thèmes récurants : le fantastique laisse une large place au monstrueux sous toutes ses formes : vampires, montres, spectres mais aussi meurtres, symptômes de folie, possessions diaboliques qui provoquent chez le personnage incompréhension, angoisse et terreur. Parfois mêlé au registre tragique, le fantastique peut aussi intégrer l’humour noir

est l’auteur ? 3) Les 5 textes sont-ils écrits de la même manière ? 4) Complétez le tableau (du manuel) 5) Donnez une définition du mot ‘genre’ A retenir : Le genre littéraire est la catégorie que l’on utilise pour classer les différentes formes de textes littéraires. Cette classification se fait à partir des aspects de forme (vers, prose, paragraphes continus, didascalies, répliques, etc.), de contenu (histoire, narrateur, réalité, fiction, etc.) Ainsi, il est possible de distinguer quatre

la tragédie, la comédie cherche à divertir, à faire rire (→ comique) par la légèreté de l’intrigue ou la peinture des personnages qui y est faite. Quelques pièces comiques de Molière (1622-1673) : * Les Précieuses ridicules (1664) * Le Misanthrope (1666) * L’Avare (1668) * Le Bourgeois Gentilhomme (1670) * Les Femmes savantes (1672) * Le Malade imaginaire (1673) La comédie a pour but de « corriger les mœurs par le rire » (castigat ridendo mores, dit l’adage latin). Pour Molière

on peut trouver le comique de mots : de part les diverses répétitions, « C’est pour rien. » (Lignes 10/11), « Oui…oui… » (Lignes 16/19/31/43), « ça n’est pas cher… » (Lignes 23/24). Il est aussi présent grâce au nom de certains personnages qui sont formés a part des jeux de mots : « Cordenbois » = Corde en bois, « Colladan » = Colle a dents. Et enfin on peut le constater jusqu’aux noms des plats et des desserts : « Tournedos à la plénipotentiaire » (ligne 44), « coup de vent a la Radetzki » (ligne

|Dissertation : « Est-ce qu’on peut rire de tout ? » | | | | | | | |14/03/2013 | |