Les Enfants Alain Bosquet

conformiste et banale, privée de valeurs et de sentiments. Le fait que le poème se termine sur le mot « cimetière », associé à la vie, souligne l’acceptation passive et résignée d’une situation dont personne, sinon le narrateur, ne s’indigne. Les enfants se rendent alors compte que ce n’est plus juste de la poésie, et la lecture du recueil entier leur permet de dépasser ou tout du moins d’élargir la représentation que la plupart pouvaient avoir de la poésie de Prévert après avoir rencontré par exemple

ensuite la réalité sous toutes ses formes, et nous tenterons enfin de montrer comment le poète fait-il pour transporter le lecteur dans le réalisme. La poésie consiste-t-elle à « dresser un paravent contre le monde » , comme dit le poète Alain Bosquet ? La poésie parle du monde du rêve, des émotions, de ce qui nous touche … La réalité semble étrangère aux thèmes traités par la poésie ; le plus souvent irrationnels : mélancolie, rêve, idéal, grandeur, beauté, désir d’évasion vers des destinations

les entourent, et les procédés d’expressivité de la poésie permettent de donner de la force aux dénonciations comme aux sentiments : dans « Mélancholia », la métaphore utilisée par Victor Hugo pour comparer les machines à des monstres dévorant les enfants que l’on fait travailler dans les usines est efficace. Dans « Le Dormeur du val », Rimbaud crée des effets de sens intéressants et destinés à faire réagir et réfléchir le lecteur à l’aide d’enjambements comme : « la main sur la poitrine / Tranquille

Charles Baudelaire|L’albatros 18|||| Julos Beaucarne|Parfois on ne sait plus rien 4|Voici venu le froid radieux de septembre 22||| Pierre Béarn|Araignée 6|||| Michel Beau|Devinette 6|||| Henri Bosco|Un berger bricard 22|||| Alain Bosquet|Une graine voyageait 8|Arbre 16||| Bertold Brech|Mon général 8|||| René-Guy Cadou|Avant-Printemps 6|||| Francis Carco|L’averse 10|||| Maurice Carême|Conciliabule 14|Caillou 6|Une poule sur un mur 8|Liberté

liberté, contre la tyrannie de Napoléon III + Les contemplations, Mélancholia, «Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement/ Dans la même prison le même mouvement» il fait donc une description lyrique du monde de l’usine et de la souffrance des enfants qui travaillent, mais, il nous montre aussi sa présence subjective et tente donc subtilement, notamment avec le pathétique de l’œuvre, de persuader le lecteur dans une parfaite argumentation. -Rimbaud, Poésies, Le Mal, «Tandis que les crachats

casernes 1983 Mme Liliane GUIGNABODET Natalia 1982 M. Vladimir VOLKOFF Le Montage 1981 M. Jean RASPAIL Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie 1980 M. Louis GARDEL Fort-Saganne 1979 M. Henri COULONGES L’adieu à la femme sauvage 1978 M. Alain BOSQUET Une mère russe 1978 M. Pascal JARDIN Le nain jaune 1977 M. Camille BOURNIQUEL Tempo 1976 M. Pierre SCHOENDOERFFER Le Crabe-Tambour 1974 M. Kléber HAEDENS Adios 1973 M. Michel DÉON Un taxi mauve 1972 M. Patrick MODIANO Les boulevards de ceinture

une fois, je deviendrai certainement une fille perdue, moi qui n’ai plus de métier2. » Pour Augustin, Paris, « c’est la ville déserte, ton amour perdu, la nuit interminable, l’été, la fièvre… » Bourges surtout est vilipendée de manière plus appuyée. Alain-Fournier en décrit les abords de la cathédrale, le lieu sacré, comme maculés par la promiscuité de la prostitution : « Ces rues étaient étroites et souillées comme les ruelles qui entourent les églises de village. Il y avait çà et là l’enseigne d’une

L’auteur Guillevic met en avant ces difficultés de vie dans « La vie augmente ». Le travail poétique de Victor Hugo dans « Mélancholia » est conséquent et nous met de plein fouet face à face à la réalité, car il parle du travail effectué par les enfants au XIXe siècle. Des groupes de poètes tels que les poètes résistants se sont ainsi formés pour dénoncer de façon lyrique cette réalité aberrante. B) Le poète redonne aux mots leur réalité Le but étant de retrouver le sens originel des mots

ne meurt jamais ». Mais aussi: Disparaître loin, m’évanouir, me dissoudre et oublier Ce que toi, ami des feuilles, tu n’as jamais connu, Le souci, la fièvre, le tourment d’être Parmi les humains qui s’écoutent gémir. (Ode à un rossignol, traduction Alain Suied) John Keats fut le poète de l'effacement, l'amoureux de l'obscur. Celui d'une étrange alchimie entre une douce mélancolie et l'attrait de la douce mort. Il fut aussi un poète profondément épris d'éthique et de morale, d'affects romantiques et

fois, je deviendrai certainement une fille perdue, moi qui n’ai plus de métier 2. » Pour Augustin, Paris, « c’est la ville déserte, ton amour perdu, la nuit interminable, l’été, la fièvre... » Bourges surtout est vilipendée de manière plus appuyée. Alain-Fournier en décrit les abords de la La Bibliothèque bleue, qui n’est guère connue aujourd’hui que par le souvenir, a joué un fort grand rôle dans l’histoire des lectures populaires et des amusements de l’enfance. Pendant plus de deux siècles, le