Les Douaniers Rimbaud

révolté) et une conclusion (V. La pensée de midi) d’autopositionnement : la critique de la révolte métaphysique au chapitre II (critique du nihilisme de Sade et de Nietzsche et critique de la part de conformisme contenue dans la poésie révoltée de Rimbaud, de Lautréamont et des surréalistes) et de la révolte historique au chapitre III (les nihilistes russes, la terreur d’État de Mussolini et Hitler, et la « terreur rationnelle » du communisme), suivie par l’examen des rapports de la révolte et de l’art

discussions du ‘’Bateau-Lavoir’’ et du “Lapin agile’’ sur le cubisme qui était en gestation, cette théorie artistique nouvelle privilégiant l'inspiration abstraite et géométrique au détriment de la représentation du réel. Il contribua à l’« invention » du Douanier Rousseau, rencontra aussi Alfred Jarry. Il collabora à “Vers et prose” qu’avait fondé Paul Fort. En 1907, il quitta le domicile de sa mère au Vésinet. S'occupant de recherches dans l'érotisme littéraire, il signa pour la collection "Les maîtres

Leconte de Lisle, Charles Marie Leconte, dit Maeterlinck, Maurice Mallarmé, Étienne, dit Stéphane Marx, Karl (phi) Maupassant, Guy de Melville, Herman Michelet, Jules Mirbeau, Octave Moréas, Jean Papadiamantopoulos, dit Jean Renard, Jules Rimbaud, Arthur Rodenbach, Georges Renan, Ernest Rostand, Edmond Ruskin, John (pt) Strindberg, August Taine, Hippolyte Anton Pavlovitch Tchekhov Thoreau, Henry David Tolstoï, Léon Nikolaïvitch Twain, Samuel Langhorne Clemens, dit Mark Verhaeren

Document fourni par la société Bibliopolis http://www.bibliopolis.fr Oeuvres [Document électronique] / Rimbaud ; [éd. par Suzanne Bernard et André Guyaux] Premières proses (Récit) I Prologue Le soleil était encore chaud; cependant il n'éclairait presque plus la terre; comme un flambeau placé devant les voûtes gigantesques ne les éclaire plus que par une faible lueur, ainsi le soleil, flambeau terrestre, s'éteignait en laissant échapper de son corps de feu une dernière et faible lueur,

dos divin après la courbe des épaules. J’ai bientôt déniché la bottine, le bas... – Je reconstruis les corps, brûlé de belles fièvres. Elles me trouvent drôle et se parlent tout bas... – Et je sens les baisers qui me viennent aux lèvres... Arthur Rimbaud, Poésies, « À la musique », 1870. Question En quoi les quatre textes du corpus relèvent-ils de la poésie satirique ? Travaux d’écriture Vous traiterez au choix l’un des trois sujets suivants. Sujet 1 : commentaire de texte Vous ferez le commentaire

divin après la courbe des épaules. J’ai bientôt déniché la bottine, le bas... – Je reconstruis les corps, brûlé de belles fièvres. Elles me trouvent drôle et se parlent tout bas... – Et je sens les baisers qui me viennent aux lèvres... Arthur Rimbaud, Poésies, « À la musique », 1870. Question En quoi les quatre textes du corpus relèvent-ils de la poésie satirique ? Travaux d’écriture Vous traiterez au choix l’un des trois sujets suivants. Sujet 1 : commentaire de texte Vous ferez le

dos divin après la courbe des épaules. J’ai bientôt déniché la bottine, le bas... – Je reconstruis les corps, brûlé de belles fièvres. Elles me trouvent drôle et se parlent tout bas... – Et je sens les baisers qui me viennent aux lèvres... Arthur Rimbaud, Poésies, « À la musique », 1870. ¾ ¿¼ ¿ Question En quoi les quatre textes du corpus relèvent-ils de la poésie satirique ? Travaux d’écriture Vous traiterez au choix l’un des trois sujets suivants. Sujet 1 : commentaire de texte

une voie nouvelle où se mêlent la tradition et le symbolisme. L’école symboliste, qui succède à l’école du Parnasse, est le troisième grand mouvement poétique du 19ème siècle. Préparé par Baudelaire, le Symbolisme trouve ses chefs avec Verlaine, Rimbaud et Mallarmé ; il exercera une influence profonde sur la poésie moderne. On peut même dire, sans exagérer, que le Symbolisme a transformé complètement la Poésie non seulement en France, mais dans l’Occident tout entier. Qu’est-ce que le Symbolisme

ARTHUR RIMBAUD Poèmes LE DORMEUR DU VAL C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il

serait-il imaginaire ? Qu’est-ce, au fond, que le « réel » ? ® Mobiliser ses connaissances Le poète : un voyant ? Si Victor Hugo avait déjà fait du poète une forme de prophète, capable de voir ce que le commun des mortels ne perçoit pas, Arthur Rimbaud va plus loin dans sa célèbre lettre adressée à Paul Demeny : « Je dis qu’il faut être voyant, se faire voyant./ Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d’amour, de souffrance, de folie