Les Différentes Fonctions Du Rire

Quels sont les effets du rire ? Dans l’essai historique de Georges Minois intitulé Histoire du rire et de la dérision, publié en 2000, l’auteur explique l’évolution du rire en fonction des coutumes et des religions. Selon lui, le rire a des effets physiologiques et physiologiques sur l’Homme. L’article en ligne extrait de passeportsanté.net publié en juillet 2007, traitant des différents aspects du rire, partage cette première idée. Selon l’article, le rire permettrait de se maintenir en bonne santé

Le rire Le rire est un acte commun et universel. Tout le monde peut rire. Il est acquis à la naissance. Le rire est le propre de l'homme. (Rabelais) Pendant l’antiquité le rire était considéré comme un non-contrôle de soi. Il était lié à un registre péjoratif tel que le mal, le vice, l’erreur et la laideur. Néanmoins chez Aristote, on trouve le rire lié à la théorie du plaisir, grâce à la figure équilibrée de l'homme d'esprit qui à la capacité de se divertir joyeusement, en maintenant un comportement

destinée à provoquer le rire par le traitement de l'intrigue, la peinture satirique des mœurs, la représentation de travers et de ridicules”. Souvent, elle a pour but de détendre, de faire oublier les soucis et de se divertir. Mais les répliques et la mise en scéne d'une comédie peuvent aussi nous faire réfléchir et ainsi découvrir un sens plus profond de la piéce. Nous pouvons alors nous demander : est-ce que les aspects comiques d'une pièce de théâtre ne servent qu'à faire rire? Certes, le comique

compatible avec la visée éducatrice et civilisatrice de l’humanisme rabelaisien ? ⁃ Ou Le caractère spécifique du personnage rabelaisien n’est-il pas un frein à la diffusion des idées ? I Des personnages hauts en couleurs et grossiers, qui font rire et amusent le lecteur > peuvent le détourner du savoir  ⁃ Des personnages fantaisistes et originaux  Ex : le gigantisme des personnages, les personnages loufoques/ excentriques ⁃ Des personnages vulgaires et qui peuvent paraître manquer de culture :

Dissertation : « L’homme souffre si profondément qu’il a dû inventer le rire », Nietzsche. DEFINITION: [ymur] Nom masculin: forme d’esprit qui souligne avec ironie et détachement les aspects plaisants, drôles et insolites de la réalité. Le rire est une réaction instantanée nerveuse du à un effet inhabituel. En effet, en prenant l’exemple de l’homme qui tombe, on peut affirmer cette idée de part du mécanisme de distorsion du visage du spectateur épiant la scène à ce moment même. Mais

de théâtre ne servent-ils qu’à faire rire ? Les gens vont voir une comédie pour se détendre, se divertir et oublier les soucis quotidiens de la vie. Le théâtre est alors le lieu par excellence où l’imagination et la folie règnent en maîtres. Il ne faut pas juste regarder et écouter une pièce de théâtre mais il faut réfléchir à un sens plus profond des répliques et de la pièce. Tout ceci est nuancé, les aspects comiques ne servent-ils qu’à faire rire, à réjouir le public ? Nous verrons cette

que les hommes ne peuvent pas rire de tout. Le rire est aussi un cadeau divin dont seul l’homme peut jouir. Des lors se pose le problème que dans certaine situation le rire n’est pas adaptée à toutes les situations. Alors où se trouve les limites du rire ? Le rire n’est pas condamné par la loi. Dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, chaque homme a la liberté de faire ce qu’il veut et la liberté de s’exprimer ouvertement. Le rire étant un moyen d’expression, et

SYNTHESE Comme au 17ème siècle, la comédie est un spectacle apprécié au cinéma comme au théâtre. La fonction de ces deux arts est bien sûr de nous faire rire, de nous distraire et de nous faire réfléchir sur la vie et sur nous-même. Cette fonction de la comédie, distractive et pédagogique est illustrée par notre corpus qui comprend trois extraits de comédie qui s’échelonnent du 17ème siècle à nos jours. Notre corpus contient un extrait du Bourgeois gentilhomme écrit par Molière en 1670, Un chapeau

DISSERTATION. Avant tout, le comique est un registre visant a procurer une sensation de détente et de divertissement, chez le spectateur, ou le lecteur. Pour ce faire, les auteurs emploient différents moyens. Mais à travers ces moyens, n'y a t-il seulement l'envie de faire rire ? Ou bien le comique a-t-il d'autre fonction ? Ceci fera l'objet de notre dissertation. En nous appuyant sur les textes du corpus, le bourgeois gentilhomme, de Molière, écrit en 1670, on purge bébé, de Feydeau, publiée en 1910 et

du genre comique, Molière réussit une remarquable synthèse entre deux courants jusque là divergents, sinon contradictoires, de la vulgate comique : le premier, issu de Plaute et enrichi de l'ancienne farce, se caractérise par le seul désir de faire Rire en présentant une image caricaturale du monde; le second, dans la lignée de Térence et du théâtre humaniste, nourrit la noble et séculaire ambition de la correction des mœurs, grâce à une peinture fidèle de l'homme. Une telle synthèse lui procure une