Les Descendants des ténèbres

les plus importants de l’empire. L’aristocratie était divisée en trois groupes, les Quauhpipiltins, les Pipiltins et les Tetecuhtins16. Les Pipiltins étaient les nobles sanguins, leur poste était attribué à la naissance car ils étaient des descendants des plus grandes lignées, comme celle du premier empereur Acamapichtli. Ceux-ci possédaient des droits privilégiés et possédaient des terres agricoles, qui venaient avec des habitants pour la cultiver. Même si ce statut était héréditaire, il était

justes. La cuisine du père Rouault est autant le lieu poétique où la lumière du soleil joue au travers les persiennes que l’endroit sordide où les mouches mènent leur bal répugnant. En arrivant aux Comices, « les fermières des environs retiraient, en descendant de cheval, la grosse épingle qui leur serrait autour du corps leur robe retroussée, de peur des taches ». Le détail est non seulement vivant, il est révélateur de la légendaire vertu d’économie normande. Comme un photographe, Flaubert apprend à

l’antique porte romane, presque déjà gothique, très ornée de sculptures sous la nudité du pignon. Le lendemain, à l’aube, il y en eut là près de trois pieds. La rue dormait encore, emparessée par la fête de la veille. Six heures sonnèrent. Dans les ténèbres, que bleuissait la chute lente et entêtée 5 des flocons, seule une forme indécise vivait, une fillette de neuf ans, qui, réfugiée sous les voussures de la porte, y avait passé la nuit à grelotter, en s’abritant de son mieux. Elle était vêtue

que les ténèbres et la fraîcheur de l’ombre. Il ne regardait jamais le Soleil car, lorsqu’il essayait, celui-ci l’aveuglait. Le Soleil était donc devenu son ennemi. Un jour, il creusa un trou dans la terre pour se protéger de lui. Sa peau, qui avait commencé à noircir, redevint à nouveau blanche et le contraste des ombres cessa de l’agresser. Lorsqu’il fut à l’intérieur de son trou, il réalisa que le Soleil continuait à l’inonder de sa lumière et le trou de ténèbres qu’il avait

l’antique porte romane, presque déjà gothique, très ornée de sculptures sous la nudité du pignon. Le lendemain, à l’aube, il y en eut là près de trois pieds. La rue dormait encore, emparessée par la fête de la veille. Six heures sonnèrent. Dans les ténèbres, que bleuissait la chute lente et entêtée des flocons, seule une forme indécise vivait, une fillette de neuf ans, qui, réfugiée sous les voussures de la porte, y avait passé la nuit à grelotter, en s’abritant de son mieux. Elle était vêtue de

« L’humanisme en France (1515-1610) » « Ce désir d’oubli ne sera pas éternel. Quand la lumière fera place à l’obscurité, nos descendants retrouveront la pure clarté du passé. » Ces mots, écrits en 1338, sont ceux de Francesco Petrarca, dit « Pétrarque ». Considéré par les historiens comme le père de l’humanisme, ce poète estimait qu’un âge de lumière viendrait dissiper les ténèbres, laissant place à une Renaissance. Les idées de Pétrarque résonnent particulièrement au XVIème siècle, pendant la Renaissance

le formuler. Il était évident qu’elle avait partagé mon rêve. ŕ J’avais même les cheveux mouillés. ŕ Moi aussi. Elle a tendu le bras. Une trace marquait son poignet, là où mes doigts avaient tenté de la retenir. Avant qu’elle ne se noie dans les ténèbres. J’aurais préféré qu’elle n’ait pas assisté à cette partie du cauchemar mais, à son expression, j’ai deviné que si. ŕ Je suis désolé, Lena. ŕ Ce n’est pas ta faute. ŕ Je voudrais comprendre pourquoi ces rêves sont aussi vivaces. ŕ Je t’ai averti

ne sʹenfonce pas bien avant dans ces ténèbres ; sur les conseils de Circé, il se contente  de creuser une fosse pour les libations et les sacrifices quʹil doit offrir aux âmes des  trépassés : attirées par le sang des victimes, celles‐ci se pressent en foule sur les bords  de  la  fosse,  et  cʹest  là  quʹUlysse  leur  adresse  la  parole.  Faut‐il  supposer,  dʹaprès  les  détails de cette mise en scène, que lʹÉrèbe est ici sur la surface même de la terre, que  les ombres habitent des ténèbres ultra‐solaires au lieu des ténèbres souterraines que 

Le sang de l’écriture », celui des « morts d’aujourd’hui » désirant « écrire » (V. P, p. 346). Car voilà qu’en ces années 90 le pays s’embrase à nouveau, voilà que la guerre – cette fois, hélas, intestine – reprend, plongeant la patrie « dans la ténèbre de luttes fratricides » (V. P, p. 345) : « Au centre, que faire sinon être happée par le monstre Algérie – et ne l’appellez plus femme, peut-être goule, ou vorace centauresse surgie de quels abysses, non, même pas « femme sauvage ». » (V. P, p. 345)

de style que nous avons vues ensemble. Ecoute bien et lis attentivement le texte de la chanson de Thomas Fersen et repères-y personnifications, comparaisons et métaphores. Pégase by Thomas Fersen Album: Le Pavillon des fous Je voletais dans les ténèbres A l'allure d'un convoi funèbre, Je goûtais l'air de la nuit, Je ramais sans faire de bruit Dans l'épaisseur du silence, Lorsque je fus ébloui Par une chaude incandescence Qui émanait d'un beau fruit. Ma mère m'avait prévenu : "Méfie-toi des ampoules