Les Courants Liberal Keynes

l’échange qui améliore le sort de tous. Il a surtout élaboré les hypothèses centrales de l’analyse libérale : le marché concourt à transformer l’intérêt individuel en une composante de l’intérêt collectif, la concurrence est un régulateur efficace et sans faille, le mécanisme des prix permet d’aboutir à l’équilibre. Mais, contrairement à une vision caricaturale, Smith n’était pas un ultra-libéral : dans sa vision des choses, il y a place pour l’Etat, chargé notamment de ce que, plus tard, on appellera

grandes Théories : * Classique (Fin XVIIIe – Fin XIXe) : la concurrence et le marché forme le système économique le plus performant. De plus, la richesse se fait par l’accumulation du capital (libéral). * Marxiste (hétérodoxe) : Critique du classique par Marx * Néoclassique : Nouvelle théorie libéral, continuité du classique uniquement dans l’éloge du libéralisme. Cependant les arguments sont différents. Elle se concentre plus sur la fixation des prix et le fonctionnement du marché. Partie

macroéconomies : théories, épargne, consommation des ménages, investisment, croissance potentielle et effective, rôle de l’Etat et comptabilité nationale. 1/ Adam Smith C'est le père fondateur de l'économie classique, il est à l'origine du courant libéral, sa principale théorie fut la division du travail expliquée dans l'Essai sur la richesse des nations. * La théorie de la division du travail Il observe une hausse de la spécialisation des tâches dans les entreprises, en effet l'artisan

I.) Les convergences théoriques Les convergences théoriques se situent au cours des 30 glorieuses années 50/70. Un certains nombres d’économistes s’accorderons et voudront apporter des solutions à la problématique des déséquilibres. I.1) Le courant de la synthèse classico keynésienne Hicks est l’initiateur en 1937 de l’économie de la synthèse. Il estimera en fait que les analyses keynésiennes sont un cas particulier du modèle néo classique. Pour lui en effet, la situation de sous emploi keynésien

économistes les plus influents du xxe siècle1. Titulaire du prix Nobel d'économie de l'année 19762,3, il a été un ardent défenseur du libéralisme. Il a travaillé sur des domaines de recherche aussi bien théorique qu'appliquée, il fut à l’origine du courant monétariste ainsi que le fondateur de l'École monétariste de Chicago. Il est également un commentateur politique et essayiste à succès. Deux de ses œuvres ont particulièrement touché le grand public : d'abord son livre Capitalisme et liberté (1962)

dominantes, le marché se régulant seul par la loi de l’offre et de la demande, l’Etat ne devait pas intervenir dans le domaine économique sauf exception (les biens collectifs…). C’est surtout à partir du XXème siècle avec l’analyse économique de M. Keynes qu’est apparue l’idée que l’Etat non seulement avait un rôle à jouer dans le domaine économique mais qu’il se devait même d’intervenir, en particulier dans un contexte de difficultés ou de crises économiques. Pour la première fois le budget de l’Etat

pensée Keynésienne et la crise de 1929 Dans la Théorie Générale de Keynes, tout le revenu distribué par les entrepreneurs n’est dépensé que s’il est consommé ou investi. Quand le revenu total augmente, la consommation n’augmente pas autant, donc si l’emploi supplémentaire est consacré à la production, il y aura des pertes, en d’autres mots l’offre ne crée pas sa propre demande ce qui contredit la théorie classique (Loi de Say). Pour Keynes ce qu’il faut à ce moment là c’est un investissement suffisant

industrielle du XIXème siècle correspond à la naissance de l’économie de marché. Aussi s’accorde t-on à penser que de la mise en place du marché est née la croissance. En effet, pour les libéraux, le fonctionnement du marché correspond à un ordre naturel duquel découlerait le phénomène de croissance. On retrouve là l’optimisme libéral qui croit volontiers à des « harmonies économiques » telle celle de la croissance comme résultante du jeu de mécanismes économiques naturels. Cependant, les successions de crises

parfois peu fondées empiriquement. On ne peut pas faire abstraction de la dimension historique et sociale de l’économie (science dure ou sociale ?). Obligation de faire de la théorie, placer des hypothèses. Parfois opposition (Théoriciens libéraux // Théoriciens non libéraux). Difficultés pour trancher entre les théories. Réalité économique complexe donc théories qui mettent l’ensemble des économistes d’accords difficile. Cela conduit les économistes à faire des hypothèse simplificatrices pour parvenir

Histoire de la Pensée Economique Introduction Les objectifs du cours d’HPE sont : * De situer les grands courants et les grands auteurs dans le temps et dans leur contexte économique et social. * De comprendre les grands courants économiques actuels car ils sont issus de courants antérieurs ou s’inscrivent en rupture par rapport à des courants antérieurs. D’une manière plus générale, comment les idées se développent, évoluent, disparaissent au sein d’une décennie. La réflexion économique