Les Conquérants

L’intérêt de cet extrait revient à se demander, en quoi cette tirade de l’inconstance que présente Dom Juan reflète le stéréotype du personnage baroque qu’il représente ? L’éloge de l’inconstance de ce libertin face à l’amour et son esprit de conquérant épris de mouvement sont les deux éléments du texte que nous examinerons. *** Dom Juan, dans sa tirade, vise à faire l’éloge de l’inconstance qui lui est propre et qui le rattache à la vision baroque. Il se refuse à l’attachement d’une

titre du recueil de José-Maria de Hérédia, publié en 1893, les Trophées, évoque l’image de ces généraux victorieux de l’Antiquité qui, à l’issue de leurs victoires, rapportaient un riche butin. Or c’est bien ce rêve de richesse qui anime les « Conquérants » du XV° siècle, partis à la découverte de nouvelles terres. Mais n’est-ce pas aussi le rêve du poète qui, de sa lutte avec le langage, gagne son « trophée », le poème parfait ? Car tel était bien l’idéal des poètes parnassiens, courant auquel se

troisième partie se nomme “Les Seigneurs de Varanville”, cela se rapporte à une des plus petites îles anglo-normandes où l’héroïne, Pénélope, va se rendre et elle va d’ailleurs rencontrer les soi-disant héritiers d’Odon, le demi frère de Guillaume Le Conquérant. Enfin, la quatrième et dernière partie s’intitule “Le second jeu” car on découvre finalement qu’il existerait 2 fins possibles à la tapisserie de Bayeux. A présent, nous allons voir chacune de ces parties plus en détails mais d’abord je vais faire

de sentiments et d’affects « j’ai beau être engagé », de morale « l’amour que j’ai pour une belle n’engage point mon âme à faire injustice aux autres » II- Un portrait de libertin emblématique et grand orateur A- Autoportrait d’un séducteur conquérant - « On goûte une douceur extrême à réduire [...] nous avons envie de la faire venir » : « une douceur extrême à réduire », « à voir de jour en jour les petits progrès qu’on y fait », à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs

paysans + 3ème / 4ème acte = problème religion + 5ème = dénouement bref Pièce à rebondissement sur différentes machination. - Extrait = tirade issue de l’acte I scène 2 : personnage principal (Dom Juan) se présente – effectue son autoportrait : conquérant + libertin + impétueux + prétentieux. Éloge de l’inconstance / infidélité = libertinage avec présence d’un discours argumentatif au sein duquel Dom Juan effectue un plaidoyer ambigu : le bourreau des femmes se présente comme étant victime de ces

voyageurs (cf corpus) > Le monde est ébranlé par la découverte de ces autres peuples > se pose des questions > peut-être existent-ils encore d'autres peuples ? > Qui dit nouveaux peuples dit nouvelles cultures et surtout nouvelles richesses. > Conquêrants / défenseurs des droits de l'Homme (Montaigne) b. Une ouverture à l'autre. > L'amitié, valeur fondamentale, valeur sociale et morale. > Rabelais : "science sans conscience n'est que ruine de l'âme" > Lettre de Pantagruel à son fils, Gargantua

façon de vivre reposant sur liberté et changement, mais aussi attitude philosophique (d'où l'emploi de l'indéfini « on » lorsqu'il s'exprime sur ce sujet), conduite enrichissante sans passivité. Dans ce même discours, insiste sur mentalité de conquérant en deuxième partie : thèmes de stratégie, de combat. Don Juan séduit par sa seule présence (personnalité, charme, élégance, visibles acte II scène 1 dans la description de Pierrot qui fait déjà rêver Charlotte . Il gagne les cœurs étapes par étapes

Explication par le contenu. -       Il y a dans sa conception de l’amour et de la séduction un plaisir qui prend la forme d’un combat amoureux et apparente l’amour à l’art de la guerre. Don Juan est un guerrier de l’amour. -       Il a «l’ambition des conquérants» et se compare même à Alexandre Le Grand. Citation : «Il n’est rien qui puisse arrêter l’impétuosité de mes désirs, je me sens un cœur à aimer toute la terre.» -       Explication par la forme -       Il a le langage du mégalomane, c’est un

possession ne l’intéresse pas, c’est la raison pour laquelle il délaisse celles qui ont « rendues les armes » (voir champs lexical de la conquête et du guerrier (« combattre, rendre les armes, résistance, triomphe, conquérant, victoire, Alexandre »). - Dom Juan se compare au plus grand des conquérants, Alexandre le Grand. L’hyperbole accentue son appétit de conquête féminine, avec le début d’une gradation qui nous fait comprendre que cet appétit est insatiable (« je me sens un cœur à aimer toute la terre

richesse du vocabulaire  Le Vicomte de Valmont est un conquérant ?  Champ lexical de la conquête : « gloire, couronne (l.24) ; sucés (l.25) ; honorer, triomphe, laurier (l.27-28) ; digne de moi, honneur (l.34)  La conjonction de coordination « mais » nous donne l’intérêt général des deux personnages.  À la ligne 20, « je vais vous confier le plus grand projet qu’un conquérant ait jamais pu former » -> hyperbole, exagération + « conquérant »  Aux lignes 21-22, « séduire une jeune fille, qui