Les Chocs Pétroliers Et La Stagflation

d’une montée simultanée, dans la plupart des pays développés, de l’inflation et du chômage (stagflation) risquant de remettre en cause la thèse keynésienne de l”activisme économique”. Cela a bien favorisé l’apparition de nouvelles analyses, qui se balançaient entre les antagonistes de la thèse keynésienne et ses nouveaux protagonistes. B) Les analyses contemporaines La longue période de stagflation propagée dans les économies développées à partir des années 70 a fait douter de la pertinence

classiques. En effet, le courant dominant de la synthèse néo-classique s'est, nous l'avons vu, fortement affadi en devenant très mécaniste et très peu soucieux de psychologie humaine et de l'incertitude qu'elle engendre. Lorsque surviennent les chocs pétroliers et qu'une forte inflation se déclenche, il se montre peu armé pour y faire face. Cela permet à l'école monétariste de s'imposer. Par ailleurs la montée du reaganisme et du thatchérisme, influencés également par les thèses de Friedrich Hayek,

mauvais rêve ou que, sur un malentendu, les choses s’arrangeraient d’elles-mêmes. Petits égoïsmes nationaux, petits calculs électoraux, grandes influences de certains lobbies… le résultat est accablant. Mais enfin, au détour d’une explosion des prix pétroliers, la crise a ceci de bon qu’elle semble avoir réveillé certaines consciences… ou plutôt certains appétits industriels qui sentent les effluves de futurs profits potentiels. Les États, en manque d’inspiration sur la bonne stratégie industrielle, ont

situation est plus connue sous le nom de « Trappe à liquidités ». La théorie keynésienne a inspiré les politiques économiques des pays occidentaux au lendemain de la seconde guerre mondiale jusqu’à ce que la crise économique des années 70 (deux chocs pétroliers, 1973-1974, 1979), marquée par la conjonction de l’inflation et du chômage, entraîne un retour des thèses libérales, les pratiques monétaristes. En réaction à la théorie keynésienne et à la montée de l’inflation dans les années 70, les monétaristes

qui compte maintenant c’est une croissance équilibrée de plein-emploi constante et non inflationniste. Modèle de croissance postkeynésiens : HARROD, DOMAR, KALDOR, ROBINSON. Modèles de la synthèse : HICKS, PHILLIPS. Après 1973-79 : Chocs pétroliers : stagflation (taux de chomage eleve, inflation forte, stagnation économique) Emergence de nouvelles puissances industrielles : le Sud Est Asiatique qui amène a revoir la compétitivité des pays développés. Emergence de politique de rigueur, dévaluations

Keynésianisme date du choc pétrolier : les pays de l’OPEP quadruplent leurs prix en 73 puis les doublent en 78. Cette hausse entraîne les pays sur la stagflation, mélange inédit d’inflation et de récession. Les économistes ont appris à analyser les cycles économiques en fonction de la demande. Quand la demande est faible, il y a du chômage mais l’inflation baisse. Au contraire lorsque la demande est forte, le chômage baisse et l’inflation monte (courbe de Philips de 1956). La stagflation bouleverse cette relation :

................................49 Section 2. De la belle époque à la fin de la Seconde Guerre mondiale : la fragmentation du monde ................................................................51 Section 3. Les trente glorieuses et les chocs pétroliers ......................................53 Section 4. De 1979 à nos jours : l’ère de la mondialisation.................................54 chapitre 3. Un modèle unique : le capitalisme ? .................................................55  

croissance économique commence à baisser à partir de 1975. Avant 1975 : 30 Glorieuses, 5% de croissance par an. Après 1975 : environ 2,5% de croissance par an. On observe aussi des périodes de crise comme en 1993 et 2008 (croissance négative). Stagflation : croissance faible et forte inflation => trop d'inflation détruit la croissance économique. b) Le taux d’inflation Calcul : (IPC t – IPC t-1) / IPC t-1 en % L’indice des prix à la consommation : moyenne pondérée des prix d’un panier

prix : • La déflation : elle exprime la diminution du niveau général des prix et désigne généralement une situation de dépression économique. (exemple : entre 1929 et 1932 le taux de déflation est de 18,5% aux USA et de 17% au Japon) • La stagflation : un concept assez récent qui désigne une accélération de l’inflation conjuguée à une augmentation du taux de chômage. B / Mesure Pour mesurer l’évolution du niveau général des prix, il est nécessaire de disposer d’un indice des prix. Plus

M. Friedman, prix Nobel en 1976, à partir d’une critique libérale de l’interventionnisme keynésien. Les thèses de cette école ont trouvé un écho croissant dès lors que dans un contexte de crise du système monétaire international (1971) et de stagflation (1974), les politiques keynésiennes se révélaient le plus souvent incapables de restaurer tout à la fois le plein emploi, la stabilité des prix et l’équilibre extérieur. Comme son nom l’indique, l’originalité de cette école tient en grande