Les Chocs Pétroliers Et La Stagflation

classiques. En effet, le courant dominant de la synthèse néo-classique s'est, nous l'avons vu, fortement affadi en devenant très mécaniste et très peu soucieux de psychologie humaine et de l'incertitude qu'elle engendre. Lorsque surviennent les chocs pétroliers et qu'une forte inflation se déclenche, il se montre peu armé pour y faire face. Cela permet à l'école monétariste de s'imposer. Par ailleurs la montée du reaganisme et du thatchérisme, influencés également par les thèses de Friedrich Hayek,

l’interpréter. b) Les sources de la croissance c) Les limites de la croissance Observer une photographie « bidonvilles à Nanterre en 1970 » La crise a) Nature et aspects Crise – dépression – récession. Choc pétrolier – inflation – déficits commerciaux – contre-choc pétrolier – stagflation – spéculation – conjoncture économique – désindustrialisation – 3e révolution industrielle – toyotisme – robotisation – économies post-industrielles. Sociétés duales – crises boursières – krach – bulle financière

l’école keynésienne sur les estrades des universités les plus prestigieuses et les pupitres des grands discours politiques, à cause de l’incapacité de ce qu’on appelait l’hétérodoxie à répondre à l’ultime problème économique mondial de l’époque : la stagflation. A cette période-là furent nobélisés les deux plus grands penseurs néolibéraux: Friedrich Hayek (1974) et son disciple Milton Friedman (1976) pour leurs idées opposées au keynésianisme. Idées qui ont dicté, en grande partie, les politiques économiques

avec le chômage keynésien et la politique de soutien à la demande ; le pacte social fordiste entre salariés et entrepreneurs ; et l’État (régulateur interne et garant des relations avec le reste du monde). Mais avec les chocs pétroliers en 1973-1979, une situation de stagflation va s’installer, déclenchant un certain abandon de la théorie keynésienne. ------------------------------------------------- « L’utilisation de tous les moyens possibles compatibles avec les besoins et obligations pour favoriser

etc...). Durant la longue période étudiée, les politiques macro-économiques marocaines, sur les plans budgétaires et monétaires ont évolué avec la conjoncture économique et sociale à l’intérieur du pays, et tenté de réagir, si nécessaire, à certains chocs extérieurs. En effet, contrairement aux pays industriels occidentaux dont les politiques macro-économiques ont été typiquement keynésiennes jusque dans les années 1970, au Maroc, la seule véritable expérience d’une relance budgétaire et monétaire de

en 1968, chocs pétroliers de 1973 et de 1979, contre-choc pétrolier de 1986, krack boursier de 1987, etc.), social, géopolitique ou naturel. On distingue les chocs locaux qui sont des événements non anticipés spécifiques à un pays et des chocs communs qui exercent des effets sur tous les pays membres de l'ensemble régional. On distingue également les chocs symétriques qui sont des chocs communs ayant le même impact dans les différents pays et les chocs asymétriques qui sont soit des chocs locaux soit

monétaire annoncée à l’avance. Dès lors, toute politique monétaire visant à relancer l’activité économique, est condamnée d’avance (sauf si les autorités monétaires sont capables d’engendrer des chocs intempestifs7). D’autre part, les nouveaux classiques expliquent les fluctuations économiques par des chocs réels (théorie des cycles réels). Ce qui leur a permis de développer la théorie de la croissance endogène et du chômage d’équilibre. 4. La critique de l’économie de l’offre L’économie de

monétaire annoncée à l’avance. Dès lors, toute politique monétaire visant à relancer l’activité économique, est condamnée d’avance (sauf si les autorités monétaires sont capables d’engendrer des chocs intempestifs7). D’autre part, les nouveaux classiques expliquent les fluctuations économiques par des chocs réels (théorie des cycles réels). Ce qui leur a permis de développer la théorie de la croissance endogène et du chômage d’équilibre. 4. La critique de l’économie de l’offre L’économie de l’offre

* Crise économique et changement de pouvoir La crise économique est due à la baisse de productivité des économies industrialisées (essoufflement du fordisme et production de masse), à une stagflation grandissante et à une crise de l’endettement internationale. Tout ceci étant aggravé par les chocs pétroliers. De plus, l’arrivée des ultralibéraux au pouvoir (Angleterre = Margaret Thatcher, US = R.Regan) expulse les entreprises publiques de la sphère dirigeante de l’économie par un processus de l’économie

monétaire annoncée à l’avance. Dès lors, toute politique monétaire visant à relancer l’activité économique, est condamnée d’avance (sauf si les autorités monétaires sont capables d’engendrer des chocs intempestifs7). D’autre part, les nouveaux classiques expliquent les fluctuations économiques par des chocs réels (théorie des cycles réels). Ce qui leur a permis de développer la théorie de la croissance endogène et du chômage d’équilibre. 4. La critique de l’économie de l’offre L’économie de l’offre