Les Aspects Comiques Dans Dom Juan

concerne la séduction entre deux personnages, le théâtre est un avantage. Le discours y est porteur de tout son sens car le théâtre est un lieu qui porte la voix. Les mots et leur prononciation sont très importants dans cette séduction fictive. Tel Dom Juan de Molière, le plus beau parleur qu’a pu connaître le théâtre, il joue de son art pour séduire toutes les femmes et en use pour parfaire ses paroles «  Ah ! Que cette taille est jolie ! […] Ah ! Que ce visage mignon » (Acte II scène 2). La stratégie

dramaturgique et actanciel : personnages et scènes doubles La parodie du tragique Les affaires Dom Juan et Tartuffe Lectures complémentaires L’Illusion Comique (Corneille) et Dom Juan (Molière) Activité complémentaire Représentation de Don Juan (Tirso de Molina) au Théâtre des Amandiers de Nanterre (mise en scène de C. Schiaretti) SEQUENCE 5 : Etude de la poésie baroque Objet d’étude : Les principaux aspects du mouvement baroque à travers la poésie, en rapport avec l’art pictural et les autres genres

Acte I scène 1 Le texte étudié : Sganarelle Eh ! mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois−moi, quel homme est Dom Juan. Gusman Je ne sais pas, de vrai, quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de voeux, de soupirs et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés, tant de transports enfin

toujours pour but, de corriger les mœurs par le rire ; nous allons le voir avec trois textes d’époques différentes : Don Juan, Acte IV scène 7, pièce de théâtre de Molière écrite en 1665 ; La Cagnotte, Acte II scène 2, écrit par Eugène Labiche en 1864 ; et En attendant Godot, texte de Samuel Beckett écrit en 1952. Cela va nous amener à nous demander en quoi consiste le comique dans ces scènes. Nous nous intéresserons dans un premier temps, aux points communs de ces textes, et nous verrons, ensuite

hautement placé. On prend plaisir à lire ou à assister à une œuvre tragique non pas uniquement pour son registre soutenu, mais aussi pour la vie rêvée et irréelle dans laquelle on est tenté de se chercher. Ce cas est exemplifié dans Dom Juan, œuvre de Molière dans laquelle Dom Juan est infidèle à sa femme Done Elvire, ou si je puis dire, à toutes ses femmes qu'il se dit vouloir épouser. Mais ce pêché lui sera mortel, car ne l'oublions pas, nous nous trouvons dans un registre tragique. Donc, selon moi, ce

représentation ou aux didascalies dans le texte écrit, et aussi grâce au langage qui reflète l’appartenance sociale. Langage que manie très bien Dom Juan, aristocrate libertin, dans la pièce éponyme du même Molière. De même que le costume et le langage, la façon qu’ont les personnages de se comporter reflète leur appartenance à un rang social. Ainsi, toujours dans Dom Juan Don Luis est l’honnête homme du XVIIème siècle, l’homme dont la conduite et les pensées sont empreintes de noblesse et du sens de l’honneur

6, Dom Juan, 1665, Molière. ● Ce passage est situé dans les scènes 5 et 6 de l’acte V. Ce sont les deux dernières scènes de la pièce. La vie de Don juan arrive à son terme. Il a invité ironiquement la statue de pierre à manger avec lui, car comment une statue pourrait-elle manger, et elle a accepté son invitation, puis la lui retourne. Il est désormais l’invité, il va donc subir l’action. PROBLEMATIQUE. Comment à travers ces deux dernières scènes, Molière rend-il la fin de Don Juan ambiguë

définitivement au Palais-Royal. Après Sganarelle ou le Cocu imaginaire (1660), Molière, soucieux de réussir dans le genre noble, écrivit Dom Garcie de Navarre ou le Prince jaloux (1661), « comédie héroïque » qui n'obtint aucun succès. Il se consacra alors essentiellement au comique: à partir de cette date et jusqu'à sa mort, il écrivit et mit en scène en moyenne deux pièces comiques par an. L'École des maris (1661) et surtout la comédie-ballet commandée par Nicolas Fouquet, les Fâcheux (1661), firent de lui

MOLIERE SEDUCTEUR : TARTUFFE ET DOM JUAN VUS PAR LA CRITIQUE. François Rémond (Université Paris III – Sorbonne Nouvelle). En premier lieu, il paraît important de définir précisément le concept de séduction : Dans la langue courante contemporaine, le terme possède une axiologie majoritairement positive (1) : Le Sens propre distingue un sens « littéraire ou plaisant » : « En Parlant d’un homme, amener (une femme) à lui accorder ses faveurs hors mariage » et une extension de sens moderne précisément

Dom Juan de Molière, Acte I, scène 2 A la fin de l’année 1664, Molière dont le Tartuffe vient d’être censuré décide d’écrire Dom Juan. Il reprend un mythe qui parcourt toute l’Europe, un mythe bien connu du public du XVIIème siècle. En cette période classique, règne de « l’honnête homme », le personnage espagnol excessif intéresse le moraliste qu’est Molière mais le dramaturge en fait également un porte-parole des esprits forts de son temps, du libertinage d’esprit, des critiques qu’il dirige