Les Animaux Malades De La Peste Implicite Ou Explicite

espace de chute. 1° L'allégorie animalière L'affabulation animale, l'allégorie animalière forment la source principale de la parodie dans les Fables. Les Fables dépeignent en effet le temps merveilleux où "les bêtes parlaient" (IV, 1). Le merveilleux animal, qui nous immerge dans le monde enchanté de la féerie et de l'enfance, nous libère des contraintes de la logique et oriente le réel vers ses prolongements impossibles. Les animaux des Fables parlent, pensent, se comportent comme les hommes.

contrôle de la fable avec l’expression : « il n’en eut pas besoin ». Vers 19 à 28 : On assiste en deux temps parallèles à retournement de situation par une simple permutation des rôles. On a ici une confrontation de termes relevant de la fabulation animale et de l’amplification héroïque. L’intervention du vautour apparaît complètement gratuite, c’est l’instrument de la fortune. On assiste au décodage humain de la fable avec le dernier vers qui précède la moralité, il eût des femmes en foules et l’expression

structure. Elle est généralement composée de vers courts, souvent des octosyllabes. 2/ Les formes libres La fable est un poème, le plus souvent en vers traditionnels mais de mètres différents, qui se caractérise par la présence d’une morale (explicite ou implicite). Le poème en prose n’a pas de vers ni de rimes mais utilise toutes les autres caractéristiques de la poésie (figures de style, sonorités, blancs typographiques, etc.). Le poème en vers libres n’a généralement pas de rimes et comprend des

vices et vertus). Les vers en prose, qui vise à illustrer un précepte, une leçon, une morale. • Fable (( Fabula = récit mensonger. La morale des fables de La Fontaine peut-être explicite, ou simplement suggérée par le récit, (exemple : La Cigale et la Fourmi, Le chêne et le roseau, …). Quand elle est explicite, la morale n’est pas toujours placée à la fin de la fable : Le Loup et l’Agneau : « La raison du plus fort est toujours la meilleure : : Nous l’allons montrer à l’heure ». (( Le récit

une « morale », mais elle la transmet grâce à un « art d’agréer », elle a toujours recours à un récit inventé et ingénieux. La leçon passe par le détour de la fiction, de l’imaginaire, de l’invraisemblable souvent, et notamment du travestissement animal, lequel a fini par apparaître comme la caractéristique essentielle du genre. ← La fable a certes une utilité morale, mais elle est aussi jeu, source de plaisir esthétique. Comme tous les grands classiques, il pensait que la principale règle

Ecole Doctorale De Français N° DE SÉRIE : N° D’ORDRE : Pôle Est Antenne Mentouri MÉMOIRE Présenté en vue de l’obtention du diplôme de MAGISTER Filière : Sciences des textes littéraires. L’ambivalence du projet idéologique Dans La Peste d’Albert Camus. Présenté par : Ali TEBBANI Sous la Direction de : Dr. Nedjma Benachour, Maître de conférences. Université Mentouri Constantine. Devant le jury composé de : Président : Dr. Abdou Kamel, Maître de conférences. Université Mentouri Constantine

Ecrire, c’est vouloir agir, c’est agir B – le pouvoir des mots C – Le pouvoir des rythmes et de la musicalité II) La littérature, permet une accessibilité renforcée de l’argumentaire… A - L’argumentation explicite B- le succès non démenti de l’argumentation implicite III) …ou frein à la transparence de la réflexion ? A- l’intertextualité, les références à l’actualité : la nécessité de la contextualisation B- le danger du vieillissement de la langue Introduction

trompe-l’œil des Fables de La Fontaine, Marlène Lebrun, Pratiques, (1996) pages 91.] Pour ne pas emprunter le même chemin que Phèdre, La Fontaine a donc dû apprendre à « dire sans dire ». Si quelqu’un lit une fable dans laquelle le «roi des animaux » pose tel geste, est-ce la faute de La Fontaine s’il l’interprète comme une représentation du roi ? Les Fables ne semblent pas, par ailleurs, appeler à la révolte. Nous l’avons dit, les morales critiques de la société sont souvent des morales-constats

confrontation de deux mondes opposés est soulignée dans le conte arabe comme dans le texte 2 par une opposition entre le singulier et le collectif : le roi est seul, tandis que les sujets sont une entité indénombrable (« la population ») ou trois animaux pacifiques « en société avec le Lion ». On note aussi des différences importantes dans la prise de parole : dans le conte, le peuple reste muet, seuls parlent Jeha, médiateur de la population, et le roi. Ce mutisme des faibles se retrouve dans le

roi fait obstacle à cette élection. A la suite de l’élection « tout d’une voix » de Boileau, son historiographe, le roi accepte que celle de La Fontaine, jusque là suspendue, soit considérée comme « consommée ». En février 1693, La Fontaine (très malade à cette époque) s’adressant à l’abbé Pouget (confesseur de l’écrivain), vicaire de Saint-Roch, abjure ses Contes devant une députation de l’Académie et « un grand nombre de personnes de qualité et de gens d’esprit » (mais les registres de l’institution