Les Amants diaboliques

donnas, je me rappelle,Ton collier d'or pour m'apaiser,Et pendant trois nuits, que je meure,Je m'éveillai tous les quarts d'heure,Pour le voir et pour le baiser.Et ta duègne, ô duègne damnée !Et la diabolique journéeOù tu pensas faire mourir,Ô ma perle d'Andalousie,Ton vieux mari de jalousie,Et ton jeune amant de plaisir ! […] ▪ « Myrtho », Gérard de Nerval : Je pense à toi, Myrtho, divine enchanteresse, Au Pausilippe altier, de mille feux brillant, À ton front inondé des clartés d'Orient,

moraux. Lorsque Poussin aperçoit le vieillard dans l'escalier, sa première impression a été de le voir comme un « protecteur ou l'ami du peintre » (l. 3), mais très vite une deuxième impression lui parvint. Il croit remarquer « quelque chose de diabolique » (l. 5), et finalement le vieil homme apparaît comme une personne étrange. De plus, l'allusion à « Rembrandt » (l. 17) fait apparaître le vieillard dans une atmosphère sinistre, comme dans ses tableaux utilisant la technique du clair-obscur. De

beauté » mais aussi d'un « caractère étrange ». Cette étrangeté se précise au fil du texte et fait d’elle une créature infernale : Alphonse se croit « ensorcelé » par « cette diable de Vénus ». Le narrateur, « désespérant de rendre cette diabolique figure » a l’impression d'y voir les traits « d'une divinité infernale applaudissant au malheur qui frappait cette maison ». Le registre fantastique se définit avant tout par une hésitation : Des indices étranges installent souvent cette incertitude

chat tigré, appartenant à Madame Raquin (page 17). Il est muni d'un prénom humain, qui représente pour Thérèse, le seul ayant un caractère humain, lors des soirées du Jeudi (page 36). Il dévoile son aspect diabolique, après la mort de Camille, connaissant tous des relations entre les deux amants. Il hante Thérèse, qui sombre peu à peu dans la superstition, et Laurent finit par croire que le spectre de Camille est entré dans le chat. Il décide donc de le tuer. Le Commissaire Michaud : C'est

1797 : mariage de convenance entre un homme de 51 ans et une jeune fille de 18 ans, Laure Sallambier, provenant d'une famille aisée de la petite bourgeoisie qui faisait le commerce de la draperie dans la rue Saint-Denis. Laure eut rapidement plusieurs amants. Laure Balzac : Femme très belle, mère sévère et acariâtre. Parents très distants l'un de l'autre, presque comme un couple royal. => Cette attitude conditionna Balzac puisque plus tard il se plaindra de n'avoir pas été aimé, et des personnages de

Il peut ainsi restituer les pensées de Rastignac : « Parvenir ! parvenir à tout prix », « Où en prendre ? », jusqu’à partager même le rôle du jeune homme dans son discours. Doté d’un savoir et d’un pouvoir hors du commun, Vautrin est une figure diabolique : il cherche à s’emparer de l’âme de Rastignac en qui il a reconnu une proie idéale « voilà un gaillard qui me va ». Troisiement, le langage de Vautrin est aussi empreint d’une violence qui traduit à la fois celle de ses rapports au monde et celle

qui est qu’elle rencontre ce personnage aux alentours de 17h et on la retrouve à 18h or les choses devaient se passer de 17h à 19h. Dans le film Clio de 5 à 7 d’Agnès Varda l’expression signifiant l’heure correspond à celle à laquelle on voit son amant. C’est la fin de journée avant de retourner au domicile conjugal. Le mariage n’est pas une fête mais plutôt un enterrement dans la majorité des cas. On constate la présence de la nourrice (cf Roméo et Juliette) Joséphine qui joue ce rôle qui consiste

proclame elle-même géante : elle est l’univers entier (vers 9-10), dans une gradation explicite. Vision paradoxale d’une femme à la fois repoussante et fascinante, qui se déploie à la limite entre rêve et cauchemar. 3. La femme, souveraine diabolique Le pouvoir de la femme-vampire n’est pas que charnel : elle détient des savoirs mystérieux dont elle se vante (vers 5-6 : allitération en [s] et diérèses). Une puissance telle qu’elle aboutit au sacrilège (vers 15-16) souligné par l’hypallage

tragique d'Emma qui se profilait). La chanson de l'aveugle a des résonances avec le destin d'Emma: - Allusion à ses « rêves d'amour » de fillette - Allusion, un peu grivoise, à ses adultères : les « épis » amassés pourraient bien figurer les amants d'Emma, le vent qui souffle sur le jupon qui s'envole, figure également une image de légèreté. - L'allusion à la « faux » qui « moissonne » évoque bien sûr la mort. Et peut-être aussi peut-on voir à travers la jupe qui s'envole une sorte d'allégorie

tout le monde sait que le roi Midas a des oreilles d’âne.« Le but de la musique devrait n'être que la gloire de Dieu et le délassement des âmes. Si l'on ne tient pas compte de cela, il ne s'agit plus de musique mais de nasillements et beuglements diaboliques. » Jean Sébastien Bach, 1685- 1750. Nous n'éprouvons pas les mêmes sentiments, la même pureté, la même élégance, la même élévation de l'esprit et de l'âme lorsque nous écoutons silencieusement Mozart, Berlioz,