Leconte De Lisle Parnasse

consacrée au « poème classique » (voir p. 154), de prolonger l’exploration de la période d’invention et de diversification de ces formes (la Renaissance au xvie siècle, le classicisme et le baroque au xviie) par une extrapolation allant jusqu’au xixe (Le Parnasse) et au xxe siècles. Ceci afin de porter une attention particulière aux œuvres (Valéry, Aragon, Bosquet par exemple) qui, en dépit des bouleversements initiés par les romantiques et surtout par les modernes (voir Séquence 3, consacrée au « poème moderne

le symbolisme : mouvement artistique et littéraire fondé sur la transposition de la réalité en symboles. - le surréalisme : mouvement littéraire et artistique né en 1924, dont le but est de libérer la poésie de ses entraves traditionnelles. - le parnasse : il se définit par un rejet de la poésie romantique, à laquelle il reproche son lyrisme excessif. - l’art pour l’art : c’est une doctrine selon laquelle l’art ne doit viser que la recherche du beau. - le romantisme : mouvement littéraire et artistique

qui serait le fruit de l'inspiration divine, mais en soulignant la nécessité du travail et de la discipline pour atteindre la perfection. Sublime et pure, la poésie selon Boileau se situe dans un difficile équilibre; aux yeux de ce «législateur du Parnasse», seuls Corneille, Racine et Molière trouvent grâce. Si les œuvres d'un auteur incarnent à la perfection les principes du classicisme, il s'agit sans doute des sermons et des oraisons funèbres de Bossuet, le plus grand prédicateur de cette période

qui serait le fruit de l'inspiration divine, mais en soulignant la nécessité du travail et de la discipline pour atteindre la perfection. Sublime et pure, la poésie selon Boileau se situe dans un difficile équilibre; aux yeux de ce «législateur du Parnasse», seuls Corneille, Racine et Molière trouvent grâce. Si les œuvres d'un auteur incarnent à la perfection les principes du classicisme, il s'agit sans doute des sermons et des oraisons funèbres de Bossuet, le plus grand prédicateur de cette période

étude sur Hugo, des "limbes de l'avenir" (Pl. II, p. 138). H. J. Hunt, dans Le Socialisme et le romantisme en France. Étude de la presse socialiste de 1830 à 1848 (Oxford, Clarendon Press, 1935, p. 269, n. 4) compare l'influence de Fourier sur Leconte de Lisle à celle qu'il aurait exercée sur Baudelaire, également vers 1846. Voir toutefois l'étude d'E. Lehouck, Revue de l'université de Bruxelles, septembre 1966, p. 466 à 473; et, plus généralement, Cl. Pichois, "Baudelaire, cet iceberg...", Scritti

tout le paysage quelque chose de la statuaire, sourire éternel analogue à celui des statues ». Lever à 5 h 30, départ deux heures plus tard. Déjeuner « avec un maigre poulet et les re-éternels œufs durs du voyage. La pluie tombe. Nous saluons le Parnasse, en pensant à la rage que sa vue aurait excitée à un romantique de 1832 ». Arrivée à Delphes et visite des ruines : « C’est un paysage inspiré ! il est enthousiaste et lyrique ! […] Et quel fond ! » Logement dans une chambre « où deux couvertures

tradition des Parnassiens, « forts des notions d’ordre et de raison, imbus des qualités de plasticité et de clarté qu’ils conçoivent comme des valeurs spécifiques du génie français »108. Reprenons les mots de Roger Bodart qui dit qu’ « au moment où Leconte de l’Isle durcit la forme, invente le marbre, Maeterlinck fait cette découverte : la forme n’existe pas, le marbre est un tourbillon d’atomes. […] marbre en liberté »109. Le symbolisme n’était pas seulement réactionnaire, il y a évidemment aussi des

Symbolist movement The evolution of Symbolism Post-Symbolism The Symbolist revolution Schools of fiction Balzac Realism Naturalism Literary criticism The press Foreign influences Literature Poetry Lamartine Vigny Hugo Other Romantic poets Gautier Leconte de Lisle Parnassian poets Baudelaire Verlaine Rebels of the 1870s Rimbaud Mallarmé Laforgue Poetry to 1914 Conclusion Theatre 1800–50 Tragedy Comedy Romantic drama (1827–43) Musset Vaudeville Scribe Melodrama The classical revival 222 223 224 224 225

réception officielle du poète Leconte de Lisle à l’Académie française. Il prononce comme il se doit un discours de réception. Il est de coutume de chanter les louanges de son prédécesseur. Il le fait, mais de manière assez retenue. Alexandre Dumas, qui prononce le discours de réponse ne sera pas non plus très élogieux. Il s’agit d’un éloge très réservé qui rencontre davantage les obligations du genre que la réelle bonne volonté. Hugo était bête comme l’Himalaya selon Lisle. Dans les dernières années

par le passé, c'est-à-dire avec autant de conscience et d'indépendance. Ah ! je leur en f... des romans ! et des vrais ! j'ai fait de belles études, mes notes sont prises ; seulement j'attendrai, pour publier, que des temps meilleurs luisent sur le Parnasse.43 [Corr. II, p. 667] Même après avoir obtenu gain de cause, chaque fois qu’il publia une œuvre, des critiques diverses parurent. En ce qui concerne l’œuvre suivante, Salammbô, Eugène Fromentin44 et Lettre à Edma Roger des Genettes, le 30 octobre