Lecon Prevert

Jacques Prévert naît à Neully-sur-Seine le 4 février 1900, où il y passe son enfance. Son père André Prévert, fait divers métiers pour gagner sa vie, et il pratique la critique dramatique et cinématographique. Il l'emmène souvent son fils au théâtre et au cinéma. Suzanne, sa mère, l'initie à la lecture. Il s'ennuie à l'école, et dès 15 ans, après son certificat d’études, il arrêta ses études. Il fait alors plusieurs travaux. En 1918, son service militaire se poursuit et il rencontre Yves Tanguy

Baron, Max Morise, Marcel Noll, Pierre Naville, Roger Vitrac, Simone Breton, Gala Éluard, Max Ernst, Man Ray, Hans Arp, Georges Malkine, Michel Leiris, Georges Limbour, Antonin Artaud, Raymond Queneau, André Masson, Joan Miró, Marcel Duchamp, Jacques Prévert et Yves Tanguy. Les travaux de Freud sur la liberté d'association, l'analyse des rêves et l'inconscient furent de la plus haute importance pour les surréalistes afin de mettre au point des méthodes pour libérer l'imagination. Ils adoptèrent toutefois

avant tout dans sa simplicité poétique : un vocabulaire simple, compréhensible de tous, des rimes certes, mais peu de figures de style, outre l’anaphore (répétitions). Autres poèmes de révolte…. Arthur Rimbaud, Le Dormeur du Val(1870) Jacques Prévert, Barbara (1945) 

d’intermédiaire ; il nous transporte littéralement dans le monde de l’enfance. On peut rapprocher de nombreux textes à cette chanson, comme par exemple on n’est pas à une bêtise près  de Renan Luce qui traite des bêtises de l’enfance ; ou encore Jacques Prévert avec Le cancre et Page d’écriture ; et même trois hommes dans un salon (Brassens, Brel, Ferré) où ils mettent les mots sur leur incapacité quand à devenir adultes.

Texte –etranges étrangers – Jacques Prévert commentaire redige Dans le poème en vers libres, Etranges étrangers, Jacques Prévert, compagnon de route du surréalisme et humaniste engagé, dresse une liste des peuples qui font la richesse et la diversité de la France de l’après-guerre. Ce poème entend faire exister en les nommant ces travailleurs de l’ombre, ces humbles étrangers qui participent à la construction et à l’histoire de la France, qui est encore en 1955 un empire colonial. Nous nous

1925, le groupe de la rue Blomet (André Masson, Joan Mir, Michel Leiris, Antonin Artaud) rejoignit Georges Bataille et la revue Documents, reprochant à Breton son « matérialisme vulgaire ». À la même époque, le groupe de la rue du Château (Jacques Prévert, Marcel Duhamel, Yves Tanguy), un temps mêlé aux activités du mouvement, s'en éloigna progressivement. En 1929, Roger Gilbert-Lecomte, René Daumal, Roger Vailland et le peintre d'origine tchèque Joseph Sima créèrent, en opposition à Breton, la revue

l’Optimisme : « Notre siècle n’est pas seulement fou, il est horrible » dit Voltaire à propos de l’alliance entre la France, la Prusse et l’Autriche. Dans son sillage, de nombreux autres écrivains dénonceront la guerre, comme Arthur Rimbaud ou Jacques Prévert.

Texte 19 : Jacques Prévert, Barbara Jacques Prévert est né le 4 février 1900 et est mort le 11 avril 1977. Il a eu beaucoup de mal à se faire reconnaître des critiques car on lui reprochait la trop grande simplicité de sa poésie. A présent, il est considéré comme un des plus grands poètes du XXème siècle et il est publié dans la collection de La Pléiade, synonyme d’honneur pour un écrivain. La poésie Barbara est extraite de Paroles, paru en 1946. C’est un texte de circonstances

perduré jusqu’au XXe siècle, sans être cependant un aspect majeur de la poésie, et c’est avec notamment la seconde guerre mondiale qu’il a connu ses lettres de noblesse. De 1939 à 1945, de nombreux poètes comme Louis Aragon, René Char ou Jacques Prévert écrivent de poèmes qui décrivent l’horreur de la guerre, le sang, les ruines et les déportations. Va à la ligne Le poème « Liberté » de Paul Eluard, poème d’ouverture du recueil « Poésie et Vérité » paru en 1942, incarne bien cette poésie engagée

du vers, les règles de la poésie vont être de moins en moins respectées, les poètes seront progressivement émancipés des contraintes de la rime et de la mesure. On observe par exemple dans les textes du corpus, c'est-à-dire Familiale, de Jacques Prévert, Souvenir de la Nuit du 4 de Victor Hugo et Seuls Demeurent de René Char, que ces conventions ne sont pas respectées. Il n'y a plus de rimes, plus de vers comptés, et plus de strophes. Cette absence marque une perte du rythme et de l'unité sonore