Le Tir Et Le Cimetière Baudelaire

106 107 107 108 108 108 109 109 109 111 A. Cabanel, Phèdre Poésie et musique à l’époque romantique M. Desbordes-Valmore, « Je ne sais plus » G. F. Kersting, La Brodeuse C. Baudelaire, « Parfum exotique » Exercices d’approfondissement 1 A. de Lamartine, Méditations poétiques, « L’isolement » 2 C. Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Paysage » 3 F.-R. de Chateaubriand, René 4 Pétrarque, Canzoniere, « En retournant en Italie » 5 A. de Musset, Poésies nouvelles, « Nuit de mai » 6 L. G. Damas

Régine Desforges que ce classique de l’érotisme put enfin être vendu librement. ____________________________________________________________ _____________________ “L’obituaire” (1907) Nouvelle À Munich, le narrateur découvrant, près du cimetière, «la maison des morts», fait avec eux une grande promenade à travers la ville où des vivants se joignent à eux, puis dans la campagne, dans un bal champêtre, où un vivant fait une déclaration d’amour à une morte et un mort à une vivante : «Je vous

multiplie les émissions et entretiens radiophoniques. 1951, il renoue avec Fernand Léger qui meurt 5 ans plus tard. Cendrars souffre de congestions cérébrales. Sa seconde attaque marque la fin de son écriture. Il meurt en 1961 à Paris et enterré au cimetière des Batignolles. Thèmes : La guerre, La peur, La mort : - La peur se manifeste le plus quand on n’a rien à faire. - La peur est une drogue. - La mort est exprimée au féminin, hantise de la féminité. - Cendrars utilise souvent un lexique

revolver, visa avec soin et pressa la détente. (…) Mais nous savions que, dans ce pachyderme, s’était introduite la substance du Seigneur. Il se retira avec chagrin. VI,10-VIII – p.347 Dans les deux cas, une ellipse escamote le moment du meurtre : le tir est représenté mais la mort est soigneusement évitée, totalement abstraite, perceptible dans une présence/absence qui désamorce toute violence, toute brutalité. A ce stade du récit, le meurtre du rhinocéros a quelque chose de profondément déceptif pour

parut âgé de cinquante ans tout au plus. Figurez-vous un homme petit, mais robuste, avec des cheveux crépus, noirs comme le jais, un nez aquilin, les lèvres minces, les yeux grands et vifs, et un teint couleur de revers de botte. Son habileté au tir du fusil passait pour extraordinaire, même dans son pays, où il y a tant de bons tireurs. Par exemple, Mateo n’aurait jamais tiré sur un mouflon avec des chevrotines ; mais, à cent vingt pas, il l’abattait d’une balle dans la tête ou dans l’épaule

me parut âgé de cinquante ans tout au plus. Figurez-vous un homme petit, mais robuste, avec des cheveux crépus, noirs comme le jais, un nez aquilin, les lèvres minces, les yeux grands et vifs, et un teint couleur de revers de botte. Son habileté au tir du fusil passait pour extraordinaire, même dans son pays, où il y a tant de bons tireurs. Par exemple, Mateo n’aurait jamais tiré sur un mouflon avec des chevrotines ; mais, à cent vingt pas, il l’abattait d’une balle dans la tête ou dans l’épaule,

me parut âgé de cinquante ans tout au plus. Figurez-vous un homme petit, mais robuste, avec des cheveux crépus, noirs comme le jais, un nez aquilin, les lèvres minces, les yeux grands et vifs, et un teint couleur de revers de botte. Son habileté au tir du fusil passait pour extraordinaire, même dans son pays, où il y a tant de bons tireurs. Par exemple, Matéo n’aurait jamais tiré sur un mouflon avec des chevrotines ; mais, à cent vingt pas, il l’abattait d’une balle dans la tête ou dans l’épaule,

parut âgé de cinquante ans tout au plus. Figurez-vous un homme petit, mais robuste, avec des cheveux crépus, noirs comme le jais, un nez aquilin, les lèvres minces, les yeux grands et vifs, et un teint couleur de revers de botte. Son habileté au tir du fusil passait pour extraordinaire, même dans son pays, où il y a tant de bons tireurs. Par exemple, Mateo n’aurait jamais tiré sur un mouflon avec des chevrotines ; mais, à cent vingt pas, il l’abattait d’une balle dans la tête ou dans l’épaule

Breton répond par un article très polémique (« une position morale et intellectuelle indéfendable ») et très ironique (Camus n’a rien compris à Lautréamont et à la poésie, à l’inverse de Blanchot porté aux nues, et comme Sartre, n’a rien compris à Baudelaire ainsi que le précise la fin de l’article…20) dans l’hebdomadaire Arts du 12 octobre 1951, au titre énigmatique « Sucre jaune », ironiquement inspiré d’une citation des Poésies de Ducasse et qui associe Camus au public analphabète des bourgeois («

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