Le Soldat Fanfaron

document caricature sur la société de 1660. La comédie littéraire s’est dégagée très lentement de la farce et de l’imitation des comédies latines et italiennes (“La commedia dell’arte”) avec leurs personnages stéréotypés: parasites, pédants, soldats fanfarons… . L’impulsion est donnée au genre par l’invasion du théâtre espagnol en France entre 1640 et 1660: Lope de Vega, Tirso de Molina, Caldéron de la Barca inspirent les auteurs français et Molière connaît bien cette production, il était familier

vantard mais trouillard, est un soldat et raconte ses expériences de guerre en se mettant en avant tel un véritable héros, alors qu’il est de caractère lâche. Il est aussi connu pour être très fleur bleue et affamée. Ensuite, plusieurs autres personnages existent dans la Commedia dell’arte comme : Colombina, Brighella qui est un valet comme Arlequin mais un peu plus astucieux, Pulcinella, Pagliaccio, Lelio et Isabella, les amoureux, Scappino, Scaramuccia le vantard, fanfaron et peureux, et Coviello.

de pédantisme. Térence est d'une génération plus philhellène. Scipon, son théâtre va être réservé à une Elite (à des auditeurs dont le bagage intellectuel est suffisant pour...). Noms de pièces Plautiennes : La marmitte, le Bourreau, le Soldat fanfaron. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- - adulescens (jeune homme) : quels vont être ces caractéristiques ? Jeune homme inexpérimenté, souvent

Ferdinand ! Il n’y a que les fous et les lâches qui refusent la guerre quand leur Patrie est en danger… Alors vivent les fous et les lâches ! Ou plutôt survivent les fous et les lâches ! Vous vous souvenez d’un seul nom par exemple, Lola, d’un de ces soldats tués pendant la guerre de Cent Ans ?… Avez-vous jamais cherché à en connaître un seul de ces noms ?... Non, n’est-ce pas ?... Vous n’avez jamais cherché ? Ils vous sont aussi anonymes, indifférents et plus inconnus que le dernier atome de ce presse-papier

était cru mort, bâtards s'avérant légitimes, etc. Plus encore que dans la comédie ancienne, les personnages sont stéréotypés : le jeune premier est destiné à épouser la jeune première, l'esclave peut être filou ou au contraire malin, le soldat est immanquablement fanfaron, à l'instar du cuisinier. Ces grands types sont liés à des noms particuliers : un Moschion est toujours un jeune premier et un Gorgias un esclave. Le style de la comédie nouvelle s'assagit : il est intermédiaire entre le registre

être un pauvre hère, inculte, stupide et violent. Il en nourrit de puissants remords. Saint-Antoine (pp. 126-135) Saint-Antoine est le nom d’un paysan qui est « hâbleur comme un vrai Normand, couard et fanfaron » (p. 127). Lors de la défaite de 1870 contre la Prusse, on lui attribue un soldat prussien. Le paysan patriote trouve comme stratagème de traiter ce patibulaire ennemi comme s’il s’agissait d’un cochon qu’il faudrait engraisser. Il l’incite à manger et à boire. Il entretient une compétition

d’un roturier et non d’un noble * 2ème phrase « comme il portait beau » renvoie au titre « bel »  ----- Georges Duroy et Bel Ami ne feraient qu’un L’auteur dresse le portrait physique * Expression « joli garçon » renforcée par « beau soldat » suivie uniquement au 6ème paragraphe par une description « grand, bien fait »précisée par « blond, d’un blond châtain vaguement roussi » puis la qualité « frisés naturellement » et disposition « séparés par une raie au milieu du crâne » * Yeux

Un Fanfaron amateur de la chasse, Venant de perdre un Chien de bonne race, Qu'il soupçonnait dans le corps d'un Lion, Vit un berger. Enseigne-moi, de grâce, De mon voleur, lui dit-il, la maison, Que de ce pas je me fasse raison. Le Berger dit : C'est vers cette montagne En lui payant de tribut un Mouton Par chaque mois, j'erre dans la campagne Comme il me plaît, et je suis en repos. Dans le moment qu'ils tenaient ces propos, Le Lion sort, et vient d'un pas agile. Le Fanfaron aussitôt

trouve l'incarnation de ces deux courants, en la personne de Térence pour la peinture du réel et en Plaute pour la correction des moeurs par le rire. Ainsi dans son Miles Gloriosus Plaute met en scène un soldat fanfaron, Pyrgopolonice, où la peinture du réel se perd au profit du rire, le soldat prétendant avoir brisé la cuisse d'un éléphant d'un seul coup de poing. Térence de son côté, dans la scène d'exposition de L'Heautontimoroumenos, par l'intermédiaire d'un porte-parole exprime son esthétique

rusés, les marchands perfides et voleurs, les procureuses sans vergogne ni scrupules, les vieillards imbéciles ou débauchés, les fils irrespectueux, les cuisiniers escrocs, les entremetteurs impudiques, les parasites toujours affamés, les soldats toujours fanfarons. Ce serait pourtant une erreur et une injustice de croire que Plaute a été seulement un traducteur, ou qu'il s'est contenté d'adapter au goût des spectateurs romains les oeuvres des poètes grecs. D'abord Plaute a observé par lui-même et