Le Silence des armes

horrifié que j’aie jamais entendu déchira soudain le silence de la nuit. Le cri monta, s’enfla : un hurlement sauvage fait de douleur, de terreur et de colère. Dans le village et même plus loin, on affirma plus tard que ce cri avait fait sauter du lit des gens qui dormaient. Il glaça nos coeurs. Interdit, pétrifié, je regardai Holmes ; et lui, toujours blanc comme un linge, me regarda... Nous écoutâmes les derniers échos décroître et se perdre dans le silence qu’il avait brisé. « - Qu’est-ce que c’est ?

poème Liberté ouvre le recueil Poésie et Vérité paru en 1942. Les textes qui forment ce recueil sont tous des poèmes de lutte. Ils doivent entrer dans la mémoire des combattants et soutenir l'espérance de la victoire : comme on le faisait pour les armes et les munitions, le poème Liberté a été, à l'époque, parachuté dans les maquis. Liberté |Sur mes cahiers d'écolier |Sur la lampe qui s'allume | |Sur mon pupitre et les

marié au silence ; où la cuisine elle-même est poétique, grasse et excitante à la fois ; où tout vous ressemble, mon cher ange. Tu connais cette maladie fiévreuse qui s’empare de nous dans les froides misères, cette nostalgie du pays qu’on ignore, cette angoisse de la curiosité ? Il est une contrée qui te ressemble, où tout est beau, riche, tranquille et honnête, où la fantaisie a bâti et décoré une Chine occidentale, où la vie est douce à respirer, où le bonheur est marié au silence. C’est là

de mes yeux, je reconnais tes flammes. Inquiets des lueurs qui brûlent dans les airs, Tous les regards errants sont pleins de tes éclairs... C'est lui ! Sauve qui peut ! Voici venir les larmes !... Ce n'est pas tout d'aimer, l'amour porte des armes. C'est le roi, c'est le maître, et, pour le désarmer, Il faut plaire à l'Amour : ce n'est pas tout d'aimer ! Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) Louise Labé Je vis, je meurs ; je brûle et je me noie ; j'ai très chaud tout en souffrant

refuse à utiliser le terme de mensonge en droit pénal. Bien que définie comme infraction pour certaines catégories précises, aucun n’a semblé porter intérêt à la possibilité du mensonge en procédure pénal, à la possibilité d’utiliser ce mensonge comme armes, tant pour l’enquêteur que pour le prévenu. Il devient difficile dès lors de donner une définition précise du mensonge, sauf à se référer à son contraire : la vérité. Cornu définie celle-ci comme « propriété intrinsèque de la réalité », appréhendé

d’ensemble, celui d’un roi chevaleresque parti combattre une noble cause (les croisades? d’où les rois “blancs”?) et quittant sa tente au petit matin brumeux, dans des champs couverts d’ombelles frissonnantes (vue et contact), avec ses chevaliers armés de glaives ?  Le blanc est fondamentalement exaltant, pur, associé au froid et à la transparence; ici encore l’auteur établit des correspondances sensorielles et morales. I “pourpres”; les images évoquent la mort et les excès sensuels de la vie

suivent se répètent et se ressemblent Se suivent,se répètent et s'ajoutent les uns aux autres Mais parfois, parfois la vie te surprend, te renoue, te secoue Et les vagues de son agitation te submergent d'émotion L'action succède au calme, le silence est recouvert par le vacarme Les choses se bousculent, tout va presque trop vite, te laissant peu de temps de réflexion Les éclairs de la vie foudroient la monotonie de ton existence, la tempête de la vie dévaste tes habitudes Tandis que son

2. Une émancipation de toute tutelle - Elle réussi à se libérer des pièges de la bienséance et des usages de la société très jeune. « fille » (l. 1), « jeune » (l. 23) - Rappel de la condition des femmes à l’époque. « j’étais voué par état au silence et à l’inaction » (l. 2) - Elle acquiert une véritable maîtrise d’elle-même par l’observation, la réflexion et la curiosité - Elle s’est formée par elle-même et pour elle-même - L’utilisation des pronoms « on » montre qu’elle étudie la société, elle

de sa mère, s'initie à la chevalerie. Il conquiert ses armes en arrivant à la cour d'Arthur, en apprend le maniement chez Gornemant de Goort, délivre Blanchefleur de l'ennemi qui assiège sa ville fortifiée, arrive au château du Graal, sur lequel règne le Roi-Pêcheur et où il assiste à un mystérieux rituel. Il apprend bientôt qu'il a échoué à l'épreuve qui, s'il avait réussi, aurait rendu la santé au roi et la fécondité à son pays : son silence est l'ultime conséquence de l'inhibition provoquée par

fortement intrigué par cet étrange cortège mais il n’ose pas poser de questions. Le jeune homme reprend la route et rencontre alors une jeune fille qui lui révèle qu’elle est a cousine et qu’une malédiction pèse désormais sur lui parce qu’il a gardé le silence. S’il avait posé des questions à propos du graal, il aurait pu guérir le Roi Pécheur de ses blessures et lui faire retrouver l’usage de ses membres et le maintien de ses terres. En poursuivant son chemin, il croise la route de la jeune fille à qui