Le Sens Du Titre La Père Goriot

Marc MILON Explication de textes comparés : Balzac, Le Père Goriot ; Flaubert, L’Education sentimentale Nous sommes en présence de deux romans d’apprentissage du XIXe siècle. Tout au long de chacun de ces deux romans se tisse l’éducation d’un jeune homme, Eugène de Rastignac chez Balzac, Frédéric Moreau chez Flaubert, qui cherche à percer dans « le monde », cette « chose vague, miroitante et indéfinissable », dit le narrateur de L’Education qui observe par les yeux de Frédéric. Plus précisément

Balssa(1746-1829), le père d’Honoré, put faire carrière à la faveur de la Révolution. Il fut directeur des vivres militaires à Tours,où Honoré naquit le 20 mai 1799. Issue de la bourgeoisie parisienne, sa mère, Laure Sallambier, était beaucoup plus jeune que son père. Honoré eut deux soeurs : Laure quideviendra Laure de Surville, et Laurence devenue ensuite Madame de Montzaigle. Honoré souffrit du manque d’affection de sa mère qui préférait Henry, fils adultérin dont le père était Jean de Margonne

troisème partie de son roman. Le Roman comique  dont la première partie fut publiée en 1651 et la seconde en 1657. Scarron mourut alors qu'il travaillait à la troisième partie du roman, qui reste donc inachevé. L'adjectif « comique » de son titre indique à la fois qu'il s'agit d'une œuvre plaisante, humoristique, et qui relève de la comédie. Dédicacé au cardinal de Retz, le roman débute par l'arrivée d'une troupe de comédiens au Mans et raconte leurs aventures rocambolesques dans la

personnage dans un contexte social ou familial précis. TEXTE A Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1re partie, chapitre V, « Une négociation », 1830. [Le jeune Julien Sorel, fils de charpentier doué pour les études, a de très mauvaises relations avec son père. Celui-ci, pour s’en débarrasser, compte le placer chez M. de Rênal, le maire de Verrières.] – Réponds-moi sans mentir, si tu le peux, chien de lisard1, d’où connais-tu Mme de Rênal, quand lui as-tu parlé ? – Je ne lui ai jamais parlé, répondit Julien

sont évoqués comme nombreux et presque invincibles, ce qui a pour effet de valoriser les combattants, dont Chabert au premier chef : « Nous fendîmes en deux les trois lignes russes, qui, s’étant aussitôt reformées, nous obligèrent à les retraverser en sens contraire. Au moment où nous revenions vers l’Empereur, après avoir dispersé les Russes, je rencontrai un gros de cavalerie ennemie. Je me précipitai sur ces entêtés-là. Deux officiers russes, deux vrais géants, m’attaquèrent à la fois. » (p. 27).

poète est celui qui crée à partir des mots, celui qui va donner forme au langage. Moyen âge : Le mot « roman » est apparu au XIIe siècle. Il a alors deux sens : • la langue parlée dans le nord de la France • un récit en vers français (comme les romans de la Table ronde). Le roman en prose n’apparait qu’audu XIVe siècle. Comme récit il a déjà son sens moderne, Le Petit Robert : « œuvre d’imagination en prose, assez longue, qui présente et fait vivre dans un milieu des personnages donnés comme réels,

l’édition moderne. Il propose des bibliothèques de gare. -utilise le moyen de pénétration géographique -Le créneau d’une clientèle aisée et oisive durant les longs trajets. Troisième étape : le roman au 19ème siècle Fiche 1 : le Romantisme Sens étymologique : En allemand, le mot renvoie à l’époque romane (9-12ème siècle) à un M-A mythique.. Au M-A : désignait la sentimentalité et la fantaisie des récits fictifs. Au 18ème siècle : désignait ce qui rappelle l’étrange atmosphère du M-A.

RAPPEL : Dans le dialogue de Platon, Cratyle défend la position d’une conception du nom qui est en adéquation à la chose, contre Hermogène qui défend au contraire une théorie conventionnelle du langage, où les formes des mots deviennent arbitraires au sens où ils sont sans rapport avec les objets qu’ils désignent. Dans le domaine du monde réel, les analyses du fonctionnement du nom propre s’intéressent à la question de savoir si le nom propre désigne un individu ou un ensemble de propriétés. Ainsi

comme "l'ennemi". Diderot invente au XVIIIè le drame bourgeois, et en 1866, Furetière publie Le Roman Bourgeois (roman comique). La question bourgeoise est au coeur de l'évolution du genre => Lesage, Gil Blas (1715, 1724, 1735), personnage naît d'un père écuyer et d'une femme de chambre et finit par devenir noble (veine picaresque). Marivaux en 1735 : Le Paysans Parvenu. C'est l'histoire d'une assencion sociale du héros narrateur dans la bourgeoisie puis dans la noblesse (étude de moeurs, différents

pour autant comme elle est devenue un symbole de l'égalité et de la cordialité, sa circularité devenait évidente. Ainsi peut-on lire dans Le Roman de Brut de Wace :         " Tous les chevaliers étaient égaux quels que fussent leur rang et leur titre. Tous étaient servis à la table de la même main. Aucun d'eux n'avait lieu de se vanter d'occuper une place plus honorable que son voisin. Il n'y avait parmi eux ni premier ni dernier."     [pic]Puis cette table fut le lieu où les chevaliers se retrouvaient