Le Salut Autobiographie

nous ramènent à trois thèmes qui s’entrelacent : folie, amour et poésie. Ce poème présente une forte coloration autobiographique au point d’y percevoir une biographie rêvée et une vie mise en perspective. La première allée, comme pour toute autobiographie, utilise l’axe du temps : passé, présent et futur. Le passé est prédominant, le présent est celui de l’énonciation (avec une valeur gnomique toutefois : le « je suis » est tout autant le présent de l’écriture que l’affirmation d’un moi pérenne)

ta mère à leur calme manière »: « Ils » pourrait être les biographes traditionnels, ils n'auraient pas de désordre comparé à Cohen; calme manière que Cohen n'est pas sur d'avoir. Calme manière, peut faire référence à la chronologie dans une autobiographie. Cohen serait dans une logique de la mémoire désordonnée mais aussi une manière désordonnée parce que le désordre est lié à la douleur. Ici on a l'apparence de la joie avec le sifflement et le sourire mais par la répétition de l'impératif jusqu'à

logiquement que, par exemple, l'apparence de l'honnêteté peut rendre le même service; que cette apparence suffirait et qu'un surplus inutile de cette vertu apparaîtrait aux yeux de Franklin comme étant une prodigalité improductive. En effet, son autobiographie confirme cette impression, par exemple le récit de sa « conversion » à ces vertus 2 ou la discussion de l'utilité du strict maintien de l'apparence de la modestie, l'application à abaisser son propre mérite afin d'obtenir l'approbation de tous

même l’appellation d’une mise en garde : « Prenez garde ! Voici Grosz, l’homme le plus triste d’Europe. » Boulimiquement, maladivement, Grosz plonge donc dans la bataille, armée de ses seuls crayons & pinceaux, ainsi qu’il le décrit dans son autobiographie, Un Petit oui et un grand non: « Je croquais tout ce qui me révulsait dans ce que je voyais autour de moi : les tronches bestiales de mes compagnons, les invalides de guerre aux airs teigneux, les officiers arrogants, les infirmières libidineuses

Henri Beyle est né à Grenoble le 23 janvier 1783, juste avant la fissure historique de 1789, laquelle engloutit l'Ancien Régime dans les affres de la Révolution et de l'aventure napoléonienne qui en est issue. Dans la Vie de Henry Brulard, son autobiographie romancée, Stendhal dépeint le petit garçon qu'il était, fort réjoui de la mort du roi : « Je fus saisi d'un des plus vifs mouvements de joie que j'aie éprouvés dans ma vie ». Après la disparition prématurée de sa mère adorée, cet enfant au

personne à la recherche du salut qui, au commencement, se trouve dans l'obscurité du péché, et qui, à travers une conversion, est conduite à l'illumination spirituelle. Cf. St Augustin, Les Confessions. Leur but est d'instruire et d'initier les autres. Jusqu'au 17e, on avait écrit des méditations morales ainsi que religieuses, mais Descartes est le premier à utiliser la méditation pour une œuvre exclusivement métaphysique. Descartes veut guider le lecteur vers un salut tout intellectuel, en lui

obsession, c'est celle du bonheur. Elle suppose un changement considérable et même radical, par rapport à la tradition chrétienne. Jusqu'à la fin du XVII e s., la pensée est dominée par Dieu. La finalité essentielle de la vie n'est pas le bonheur, mais le salut, non pas la nature mais la Grâce. Au XVIII e s., il n'est sans doute pas exagéré de dire qu'un renversement s'opère, où l'homme prend la place de Dieu. Passions, sensibilité, raison, amour-propre vont concourir à la recherche pratique du bonheur

militaire à Saint-Florent le Vieil en Anjou ; avril/mai : mise en place du gouvernement révolutionnaire ou de la Terreur : Comité de Salut public, Comité de Sûreté générale, Tribunal révolutionnaire ; 14 juillet : rappel à Dieu de Jacques Cathelineau, colporteur, premier généralissime de l’Armée catholique et royale ; 1er août : Barrère de Vieuzac, au Comité de salut public : « Détruisez la Vendée… » ; 5 septembre : La Terreur à l’ordre du jour : nouveau calendrier, loi des suspects, Notre Dame

incontournable. Beaucoup de détails ont une signification freudienne. Exemple : l’arbre qui représente une virilité. e) Une pièce métaphysique : C’est l’image de la petitesse de l’homme sans dieu. Pour Beckett il n’y a pas de salut. Marivaudage : Action de Marivauder, c.-à-d., tenir des propos, en matière d’amour, qui rappellent les raffinements et la subtilité des personnages de Marivaux. Les fausses confidences, Marivaux :

gravite l'œuvre fictionnelle et romanesque d'un auteur."(1). Ph. Lejeune, en présentant l'autobiographie, précise que: "le mot "Autobiographie" a été inventé aux environs de 1800 et s'est répandu à partir de 1830 pour désigner une dimension personnelle apparaissant dans l'écriture"(2). M. Sweetser rejoint Ph. Lejeune et affirme dans son article que: "Ce Néologisme (Autobiographie) a été admis par l'Académie en 1878."(3) Après avoir donné la date plus ou moins exacte de la parution de cette terminologie