Le Rouge Et Noir J Ai Gagné Une Bataille Commentaire

qui nourrit la pensée de l’auteur.Mais, une interprétation gagne en pertinence si elle n’appauvrit pas le texte. Ainsi, il convient de présenter le texte dans ses différentes facettes. De même qu’il faut suivre un ordre précis et ne pas mêler les différents niveaux d’interprétation. Pour cela, il est utile d’opérer par un double mouvement et partir :· du sens littéral aux significations symboliques, · de l’interprétation simple au commentaire plus subtile, · de la notation particulière à la généralisation

la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, et il n’avait la sensation de l’immense horizon plat que par les souffles du vent de mars, des rafales larges comme sur une mer, glacées d’avoir balayé des lieues de marais et de terres nues. Aucune ombre d’arbre ne tachait le ciel, le pavé se déroulait

la nuit sans étoiles, d'une obscurité et d'une épaisseur d'encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, et il n'avait la sensation de l'immense horizon plat que par les souffles du vent de mars, des rafales larges comme sur une mer, glacées d'avoir balayé des lieues de marais et de terres nues. Aucune ombre d'arbre ne tachait le ciel, le pavé se déroulait

descendaient de Nanterre ; et les chevaux allaient tout seuls, la tête basse, de leur allure continue et paresseuse, que la montée ralentissait encore. En haut, sur la charge des légumes, allongés à plat ventre, couverts de leur limousine à petites raies noires et grises, les charretiers sommeillaient, les guides aux poignets. Un bec de gaz, au sortir d’une nappe d’ombre, éclairait les clous d’un soulier, la manche bleue d’une blouse, le bout d’une casquette, entrevus dans cette floraison énorme des bouquets

Inscription au “site enseignants” du Livre de poche jeunesse: p. 2 III. Quelques infos sur la fiche pédagogique (à télécharger sur le “site enseignants” du Livre de poche jeunesse): p. 2-3 IV. Degré de difficulté de ce roman: p. 3 (cf. aussi p. 39 “commentaires personnels”) V. Partie documentaire (diverses infos): p. 4 - 10 VI. Les Dieux: p. 10- 14 VII Autres notions utiles: p. 14 17 1°) Le passage à l'âge adulte 2°) Les garçons : l'éphèbie 3°) Les jeunes filles : les Brauronies 4°) L'urbanisme d'Athènes

présente le texte et annonce le déroulement du commentaire. 1. Présenter le texte: § indiquer le titre, la date, l’auteur du texte; § le situer dans son contexte (l’œuvre dont il fait partie; l’époque où il a été écrit; le mouvement littéraire auquel il se rattache); § préciser ce qui précède l’extrait, donner les éléments nécessaires à sa compréhension. § dégager l’idée générale du texte et sa progression. 2. Annoncer le déroulement du commentaire: énumérer brièvement les principaux centres

et la loi. Exercices : - Dissertation comparée : 3 œuvres à confronter + citations ; exemples précis issus des 3 œuvres. - Extrait d’un texte : commentaire composé incluant des analyses lexicales, symboliques… (différent de l’explication linéaire). - Oral : exposé en binôme portant sur l’ensemble des œuvres/ ou commentaire composé. Présentation des 3 œuvres : Ce sont des romans européens proches, mais aussi éloignés par leur date et leur esthétisme. La Femme de 30 ans : écrit

Michodière, dans laquelle leur oncle Baudu demeurait. Mais, comme elle débouchait enfin sur la place Gaillon, la jeune fille s’arrêta net de surprise. - Oh ! dit-elle, regarde un peu, Jean ! Et ils restèrent plantés, serrés les uns contre les autres, tout en noir, achevant les vieux vêtements du deuil de leur père. Elle, chétive pour ses vingt ans, l’air pauvre, portait un léger paquet ; tandis que, de l’autre côté, le petit frère, âgé de cinq ans, se pendait à son bras, et que, derrière son épaule, le grand

dans laquelle leur oncle Baudu demeurait. Mais, comme elle débouchait enfin sur la place Gaillon, la jeune fille s'arrêta net de surprise. – Oh ! dit-elle, regarde un peu, Jean ! Et ils restèrent plantés, serrés les uns contre les autres, tout en noir, achevant les vieux vêtements du deuil de leur père. Elle, chétive pour ses vingt ans, l'air pauvre, portait un léger paquet ; tandis que, de l'autre côté, le petit frère, âgé de cinq ans, se pendait à son bras, et que, derrière son épaule, le grand

claire et cristalline de la surface sur laquelle le trône se tient. Mais, en disant ‘semblable à du cristal’, Jean évoque un minéral transparent et sans couleur réelle, représentant une vaste étendue miroitante qui reflète glorieusement le rayonnement rouge et gris du trône. b. Au milieu du trône – Peut être comme les chérubins qu’Ezéchiel a vus (Ezé 1 :22, 23), ces bêtes se trouvant tant sur le trône qu’autour du trône. Le symbolisme ici est en harmonie avec l’ancienne pensée sémitique. Ainsi, W.F.