Le Ridicule D Arnolphe

ils doivent souper ensemble, mais ce dernier fût tout compte fait annulé, le dénouement se passe donc en une soirée. 2. Il s’agit d’analyser le découpage en actes et la durée de l’action. Elle ne dure pas plus de vingt quatre heures, du matin où Arnolphe annonce à Chrysal de son mariage jusqu’au matin suivant où les pères concluent le mariage des jeunes gens. Ainsi la règle classique de l’unité de temps est observée, pour qu’on croit à l’action ; théoriquement le temps sur scène est le temps réel

invoqué à l'aide d'un quiproquo. Effectivement, Arnolphe demande à Agnès si Horace lui a pris quelque chose, en faisant implicitement appel à sa virginité, alors qu'elle, prend les paroles d'Arnolphe au sens propre et lui dit que Horace lui a pris un ruban. Pour finir, nous pouvons constater un comique de caractère sur les personnage d'Arnolphe et d'Agnès : Arnolphe est véritablement hanté et obsédé par le fait de ne pas être cocu, ce qui le rend ridicule, et Agnès, représentée par naïveté et son ignorance

imaginaire. En mille six cent quarante cinq, Molière quitte Paris pour la province et découvre alors la pauvreté du royaume français. C’est en mille six cent cinquante huit, qu’il revient à Paris pour y trouver un public. C’est la pièce Les Précieuses ridicules (mille six cent cinquante neuf) qui lui apporte la célébrité. Molière obtient du roi la salle du Petit-Bourbon puis celle du Palais-Royal (à partir de mille six cent soixante) où il remporte de nombreux succès en tant qu’auteur, acteur et directeur

la comédie de mœurs • distinguer comique et comédie • Les comédies d’intrigue (fondées sur les rebondissements d’une action enlevée, avec des ressorts proches de la farce et de son comique grossier) : Le Dépit amoureux (1656), Les Précieuses ridicules (1659), Sganarelle ou le cocu imaginaire (1660), L’École des maris (1661), Les Fâcheux (1661), L’École des femmes (1662), suivi de La Critique de L’École des femmes (1663), Le Mariage forcé (1664), Le Médecin malgré lui (1666), Les Fourberies de

devant Louis XIV et sa cour, et obtint de partager avec les Comédiens-Italiens la salle du petit Bourbon. Après y avoir représenté plusieurs tragédies, ainsi que ses deux comédies, Molière remporta un véritable triomphe en 1659 avec les Précieuses ridicules. En 1660, contraints de quitter la salle du petit Bourbon, les comédiens s’installèrent définitivement au Palais-Royal. Apres cela, Il se consacra au comique : L’École des maris et surtout la comédie-ballet les Fâcheux, firent de lui un écrivain

texte, et que l’acteur, guidé par son metteur en scène, va créer librement. C’est notamment le cas pour les deux protagonistes par exemple pour la gestuelle dans le récit d’Agnès (Acte II, 5) avec les révérences répétées pour mimer la rencontre. Pour Arnolphe, on peut imaginer à l’acte I, scène 4 ou à l’acte III, scène 4, avec des mimiques suggérées par les apartés, ou le rire forcé. 2. LE COMIQUE DE LANGAGE On retrouve les personnages comiques chers à Molière : levalet, ici doublé du paysan. Ces rôles

effet comique: ex. Molière dans son œuvre L École des femmes , dans la scène 2 de l acte 1 ou Alain, le valet d Arnoplphe qui est un bourgeois mène une dispute avec Georgette, la servante d Arnolphe et le valet est très fâché envers elle et veut lui mettre une gifle mais par accident cette gifle touche Arnolphe ce qui crée un effet comique - comique de mots vise également faire rire le lecteur: ex. Beaumarchais dans son œuvre Le barbier de Séville ou les personnages présents sur scène mènent un

PROBLEMATIQUE DEVRAIT ETRE: Le mariage est-il voeu de chasteté envers le mari ? Peut-on aimer et se marier ( surtout à cette époque) ? ( problématique plus générale) Le mariage n'est-il pas l'antinomie de l'amour ? I) La vision du mariage selon Arnolphe II) Molière dénonce la soumission des femmes de son siècle Le contexte L’IMAGE TRADITIONNELLE DES FEMMES Vers 1600, c’est le règne des contes, des farces et des fabliaux : l’on s’y moque des femmes et de leurs multiples défauts, et des maris

a) Eloge sagesse : L’éloge de la sagesse se fait indirectement à travers le personnage de Pangloss qui nous est présenté comme un personnage buté, stupide. Le lecteur est amené à le considérer comme un contre model. Voltaire le présente comme ridicule. Le personnage de Pangloss tient un raisonnement absurde : longue énumération de tous les déboires de Candide. Résultats : pistache, résultat qui semble infime voir grotesque. Le personnage de Pangloss est présenté comme cuistre (quelqu’un qui étale

philanthropie (La philanthropie est la philosophie ou doctrine de vie qui met l'humanité au premier plan de ses priorités. Un philanthrope cherche à améliorer le sort de ses semblables par de multiples moyens. La philanthropie s'oppose à la misanthropie.) , Arnolphe se montre très rétrograde et machiste quant à sa façon de considérer l'éducation des femmes. Il se qualifie de philanthrope, homme tourné vers les autres ainsi que le suggèrent les vers 131 et 132, mais en fait c'est un personnage faux et à double