Le Ridicule D Arnolphe

arrêter à sa porte le mouvement du monde, et d'Agnès, mise à l'écart pour être modelée à huis-clos, il y a des éléments de mythologie : la naissance d'une femme, un conte à la Pygmalion, la lutte personnelle d'un homme avec un destin inéluctable. Arnolphe veut fabriquer un être à sa mesure. En scène pendant trente et une scènes (sur trente-deux), il mène son combat en multipliant les gestes propitiatoires. Il y a un défi en lui, mais c'est un défi de démiurge bourgeois, aspiré par le conservatisme

le 15 janvier 1622, sous le nom de Jean-Baptiste Poquelin et décéda la nuit du 17 février en 1673. Célèbre dramaturge classique qu'il était, il est l'auteur de « L'école des femmes » écrit en 1662. Cette pièce compte les mésaventures de l'oncle Arnolphe fou amoureux de sa nièce Agnès. Pour bâtir sa comédie, Molière s'est basé sur les mœurs de la société. En quoi « L'école des femmes » n'a pas que pour fonction le divertissement ? Dans un premier temps, nous aborderons les différents types de

suprême » (placé à la césure) et subalterne (placé à la rime) occupent une position forte du point de vue prosodique. L’acteur doit insister sur leur prononciation : cela met en valeur la dichotomie entre l’homme et la femme. La femme n’a pas pour Arnolphe d’existence propre : elle n’existe que pour l’homme : elle est sa possession (voir la maxime un et deux). 2. le mariage d’intérêt : la jeunesse contre la fortune La scène s’ouvre par la tirade d’Arnolphe qui rappelle à Agnès son origine paysanne

des personnages. Pour arriver à ce but, nous divertir, le théâtre doit obéir à des codes que nous comprenons et auxquels nous adhérons. Ainsi, chez Molière : l'homme est souvent bête, alcoolique, « cocu », rustre, ridicule. Par exemple, dans l'École des femmes. Arnolphe est si ridicule et mauvais que c'est un plaisir d'imaginer qu'Agnès l'a ou va le tromper. Cependant à partir 16ème siècle surtout au 17ème siècle, son âge d’or, le théâtre ne veut plus être un simple divertissement : il veut

Texte 2 : L’école des femmes, Molière Acte II, scène 5 L’aveu d’Agnès à Arnolphe Molière : auteur dramatique français L’école des femmes : comédie publiée en 1663 XVII°siècle : classicisme Arnolphe adopte Agnès quand elle a 4ans dans une ferme. Il l’a fait élever dans un couvent et décide de la modeler selon ses désirs : il veut qu’elle soit soumise et fidèle. A force de vouloir la préserver du monde extérieur il est prit à son piège puisqu’elle tombe amoureuse d’Horace. Agnès avoue ici

PERSONNAGES Arnolphe : ou M. de la Souche. C’est le personnage principal de la pièce. Afin de ne pas être trompé, il veut épouser une femme sotte pour qu’elle n’ai pas voir ailleurs. Il met ainsi en place une stratégie pour que sa future femme soit ignorante. Cependant, il est intéressant de noter que lorsqu’Agnès lui « appartient » il n’en n’est pas amoureux alors que lorsqu’elle prend de la distance et qu’il n’est plus maître de la situation, subitement, il s’éprend d’elle. De plus, c’est sa peur

cocufié par Agnés et confident de celui qui le cocufie). deux valets (zanni)et deux vieillards jouent ces sketches. Les deux vieillards (Pantalon/ le docteur, ou Pantalon/ Ottavio) sont des bourgeois : Pantalon est marchand de Venise, souvent ridicule et amoureux, c’est un tendre qui fait rire. Le docteur est un pédant, libidineux souvent. Les deux valets, Arlequin et Brighella s’opposent : Brighella vif, rusé, et intéressé par l’argent, berne souvent Arlequin balourd et gourmand, souvent amoureux

personnage ridicule 1) Sa misogynie 2) Portrait par Horace 3) Conséquence du portrait d'Arnolphe : comique de situation II) Plusieurs types de comique 1) Comique de situation 2) Comique de paroles/mots 3) Comique de caractère Détails : Personnages : Horace = jeune premier, Arnolphe = barbon ridicule:plus âgé Horace nous donne envie qu'il réussisse à séduire Agnès. Horace donne un portrait d'Arnolphe = comique de situation Comique de situation : - « emprunt de 100 pistoles », Arnolphe donne dans

Monologue d’arnolphe La première scène de l’acte IV est un monologue. Entre ces deux scènes, Arnolphe a eu une entrevue avec Agnès. La scène 7 du quatrième acte constitue le dernier monologue d’Arnolphe. Ce mode de prise de parole présente divers intérêts : il fait le lien entre différentes partie de la pièce ; sert de cadre à la description des sentiments et de la psychologie d’Arnolphe et permet d’évaluer l’évolution de ce personnage. Il met également en relief l’ambiguïté du personnage

à L’Ecole des femmes ? I.                     Le comique du cocu vient moins de l’inconduite de sa femme que de l’impuissance du mari 1. Le cocuage chez Molière : un comique farcesque par le choix des personnages masculins (de Sganarelle à Arnolphe en passant par George Dandin) 2. L’impuissance du mari, l’obsession d’Arnolphe 3. Le comique dans le dialogue : le mari et l’épouse (et non la femme) II.                 Cependant le comique ne loge pas que chez le mari : entre la femme