Le Ravissement De Lol V Stein

Marguerite Duras, Le Ravissement de Lol V. Stein (1964) Le roman : Lol V. Stein est fiancée à Michael Richardson. Un soir de bal au Casino municipal de T. Beach, son fiancé la quitte pour suivre une belle inconnue. Elle ne le reverra jamais. Dix ans se sont écoulés lorsque le récit commence. Ce dernier est raconté par un narrateur qui n’a pas été témoin des événements et dont on ne connaîtra l’identité que plus tard. Il s’agit de Jacques Hold, médecin et amant de Tatiana, l’amie de Lol, présente le soir

Marguerite Duras, Le Ravissement de Lol V. Stein (1964) Le roman : Lol V. Stein est fiancée à Michael Richardson. Un soir de bal au Casino municipal de T. Beach, son fiancé la quitte pour suivre une belle inconnue. Elle ne le reverra jamais. Dix ans se sont écoulés lorsque le récit commence. Ce dernier est raconté par un narrateur qui n’a pas été témoin des événements et dont on ne connaîtra l’identité que plus tard. Il s’agit de Jacques Hold, médecin et amant de Tatiana, l’amie de Lol, présente le soir

la vie à ces membres choisis et de la rendre probable. S'il vous copiait une femme vraie, vous détourneriez la tête. » Balzac L’enquête ▪ Zola, tous les Rougon. ▪ Flaubert, fait divers devient Mme Bovary ▪ Duras, Le Ravissement de Lol V Stein L’épaisseur du personnage ▪ Le portrait physique (prosopographie) : idéalisation, archétype, chimère, laideur absolue, morceau de bravoure. ▪ Le portrait moral (éthopée) : modèle et contre-modèle. Autant de plaisir à créer

l’enfance. l’emprise de la mère ravageante se répand sur ses trois enfants: le fils aîné (devenu fou et asocial), le petit frère (abandonné affectivement, livré à la violence de l’autre), l’enfant fille, qui cherchera en même temps à échapper au ravissement-ravage de la mère –cette mère à battre, à tuer– et à combler sa demande, à réparer sa douleur: faire heureuse la mère avant qu’elle meure, tuer ceux qui ont fait ce mal (123). La catastrophe des barrages devient ainsi métaphore d’une autre catastrophe:

formel, le texte présente d’évidentes ruptures avec les frontières textuelles du genre. Le corpus s’est nécessairement étendu à des ouvrages qui paraissent a priori éloignés de cette veine autobiographique, comme Le vice-consul, Le ravissement de Lol V. Stein et India Song, dans la mesure où les variations sur le personnage d’Anne-Marie Stretter nous contraignent à confronter ces textes aux ouvrages du cycle de l’enfance. Les variations dans la narration des faits nous ont contrainte à mettre

Colonel Chabert, est également parvenu à susciter l’intérêt des élèves grâce à un roman attractif souvent méconnu, et à le mettre en relation avec des œuvres plus classiques pour s’interroger sur une vision désabusée du monde. c- L’étude du Ravissement de Lol V. Stein, de Marguerite Duras permet, pour l’un des professeurs présents, de réfléchir avec les élèves sur l’esthétique de la réception et la participation du lecteur dans l’élaboration du roman. Un extrait de L’Œil et l’esprit, de Maurice Merleau-Ponty

Marivaux (cf. manuel, pp. 288-289) ; • Six personnages en quête d’auteur (1921), de L. Pirandello (cf. manuel, pp. 290-291). III/ Le héros romantique : • Ruy Blas (1838), de V. Hugo, Acte I, scène 3 (v. 275-325) —> cf. Textes 1, Lectures analytiques. • Hernani (1830), de V. Hugo, Acte III, scène 4 (v. 973-1008), p. 344 du manuel ; • Lorenzaccio (1834), d’A. de Musset, Acte III, scène 7, p. 345 du manuel. Les combats de la poésie I/ Aspects de la poésie : De triste cœur

le conditionnel en est la traduction syntaxique, qui nous fait passer du « ça a été » de la photo à un « ça serait », ou un « ça aurait été » ou un « ça pourrait être » ; l’écran noir (L’homme atlantique) ou le cadre vide (de la fenêtre dans Le Ravissement… ou de la pierre blanche dans Savannah Bay) en sont la traduction iconique. De même, dans Le Camion, la photographie absolue est déjà là, qui porte à la fois le texte (avec ses conditionnels) et l’absence d’images (qui fait que c’est un film

XIXe siècle, les « Ecrivains de minuit » envisagent donc un art ayant un lien nouveau avec la réalité. La vraisemblance laisse alors place à la répétition, qui ne va pas sans laisser penser aux romans cycliques étudiés auparavant. Dans le Ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras par exemple, la répétition de l’incipit au centre du roman annihile toute continuité temporelle chronologique et ne s’en remet qu’au temps perçu par l’héroïne à travers sa propre folie, et celle qui a atteint le narrateur

d'attirer l'attention sur la violence de cette souffrance. Massacre : Le mot « étonnement », à comprendre probablement dans son sens étymologique de « choc, secousse physique, commotion » exprime une brutalité que marquent aussi l'adverbe « Soudain », v 17 et l'opposition des connotations positives et négatives des sensations auditives, visuelles, olfactives (rires, oiseaux bleus, parfumé, neuf, / griffé, coup, feu, tomber, sang). Le pluriel depuis « les enfants », « leurs chagrins » jusqu'à ce singulier