Le Poète N Est Il Qu Un Artisan Des Mots

être artiste signifie beaucoup plus que le simple fait de produire une œuvre. L’artiste est celui qui montre et exprime ce qu’il pense, bien plus que celui qui reproduit une réalité. Ainsi, le rôle de l’artiste a considérablement évolué. Autrefois artisan sage, méticuleux, dont la perfection de son œuvre tendait à reproduire la réalité, il est devenu, au fil des années, de plus en plus impliqué dans la vie en société. À travers cet exposé, nous nous sommes posé la question du rôle même de l’artiste

149. « Tous ceux qui respire le bonheur doivent un jour ou l’autre l’expirer. » Nancy Tétreault. 150. « Le bonheur est de connaître ses limites et de les aimer. » Romain Rolland, Jean-Christophe. 151. « Nous sommes du bonheur de nous-mêmes artisans, Et fabriquons nos jours ou fâcheux ou plaisants. » Mathurin Régnier. 152. « Le bonheur est une sorte d’archipel composé d’instants heureux. Entre ces îlots il y a de l’errance et de la solitude. » Patrice Lepage, L’ange sur le pont. 153.

peut en trouver une pratique, par laquelle connaissant la force et les actions du feu, de l’eau, de l’air, des astres, des cieux et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature. » Pourquoi un tel retournement ? Parce qu’entre temps, le doute s’est heurté à une connaissance

l’élaboration, l’opération pour une fin satisfaisante. Comme nous pouvons le noter, l’art dans son champ d’action, est vaste et pluridimensionnel. IL est favorablement à la source de l’artisanat, la technologie ou un métier. Et aussi comme le rhéteur, le poète, le peintre etc. Au regard de son sens général, comment Aristote conçoit l’art dans l’antiquité grecque ? Par ailleurs, la notion de l’art comme technȇ est analogue à la nature chez qu’en entendons par là 

XXVIII. A une fleur séchée dans un album. (Inédite.) XXIX. Hymne au Soleil. XXX. Ferrare. (Inédite.) XXXI. Adieu. XXXII. La semaine sainte à la Roche-Guyon. XXXIII. Le Chrétien mourant. XXXIV. Dieu. XXXV. L'Automne. XXXVI. A une Enfant, fille du poëte. (Inédite.) XXXVII. La Poésie sacrée. XXXVIII. Les Fleurs. (Inédite.) XXXIX. Les Oiseaux. (Inédite.) XL. Les Pavots. (Inédite.) XLI. Le Coquillage au bord de la mer. (Inédite.) La Mort de Socrate. Notes. PRÉFACE. L'homme se plaît à remonter à sa

elle a mis une exploitation ouverte, éhontée, directe, brutale. La bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les activités qui passaient jusque-là pour vénérables et qu’on considérait avec un saint respect. Le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, le savant, elle en a fait des salariés à ses gages. La bourgeoisie a déchiré le voile de sentimentalité qui recouvrait les relations de famille et les a réduites à n’être que de simples rapports d’argent. La bourgeoisie a révélé comment la brutale

littéraire, la chose observée devient signe. «L'empire des signes, c'est la prose; la poésie est du côté de la peinture, de la sculpture, de la musique.» (pp.17-18), affirme Sartre. Si pour le poète le mot est un matériau au même titre que la couleur pour le peintre et les sons pour le musicien, pour le prosateur les mots ne sont pas des objets mais ils désignent des objets. Le deuxième chapitre de l’essai sartrien s’ingénie à répondre à la question : Pourquoi écrire ? En remontant aux origines de

manipuler. Or le discours est constitué de mots, il va donc falloir réfléchir sur les mots. Dans le dialogue Cratyle, Platon s’interroge sur la justesse des mots. Cratyle prétend que tous les mots sont naturels, donc ils sont tous bons. A l’opposé, le personnage d’Hermogène prétend que tous les mots sont conventionnels, alors ils sont également tous bons. Socrate remarque que les deux thèses opposées aboutissent à la même conclusion, et que si tous les mots sont bons, alors pourquoi on peut dire le

que les souffrances de Dionysos. » La démesure parvient à la conscience. Sans cette dimension, l'art serait un jeu vain et superficiel : pour Nietzsche tout artiste doit expérimenter cette douleur fondamentale d'être. L'artiste n'est pas un simple artisan habile, il vit tragiquement son œuvre. « Il n'y a que dans la mesure où le génie dans l'acte de procréation artistique, se confond avec cet artiste originaire du monde, qu'il sait quelque chose sur l'essence éternelle de l'art. ». L'art étant apparence

déformer réellement l’image que nous nous faisons des choses présentes, à plus forte raison il faut dire qu’elle n’a point pouvoir d’évoquer les choses absentes. Maintenant prenons toujours la nature humaine physiologiquement. Quand j’entends des mots dans le battement d’une horloge, n’est-il pas naturel de penser que c’est ma bouche qui, tout bas, et naturellement bien près de mon oreille, les prononce ? Ici peut-être nous trouverons l’imagination à l’œuvre, et réellement créatrice. Car ce que