Le Poète Mourant Lamartine

la critique d’art ; il publie, en 1845 et 1846 des comptes rendus de Salons, qui le font connaître. En 1848, il prend parti pour la Révolution ; mais son enthousiasme républicain dure peu. Vers 1852, il entreprend de traduire l’œuvre du conteur et poète américain Edgar Poe, en qui il a découvert un génie fraternel. Exalté par un grand amour pour Mme Sabatier, qui tient un salon littéraire rue Frochot, il consacre à la poésie la meilleure part de ses loisirs. En 1857 paraît, sous le titre Les Fleurs

Charles d'Orléans ou les ballades de François Villon. Le Moyen Âge se clôt sur le des Grands Rhétoriqueurs, poètes de cour qui exploitent les ressources du langage pour émerveiller leur mécène. ▶ LE XVIE SIECLE. Au début de la renaissance, le poète Clément Marot perpétue des formes fixes comme le rondeau et la ballade. Mais il est aussi celui qui introduit en France le sonnet, forme moderne héritée de l’italien Pétrarque (XIVe siècle). Il y a deux écoles poétiques au XVIe siècle : - L’Ecole

le quartier, presque désert alors, du Val-de-Grâce. C'est là qu'il grandit dans une liberté d'esprit et de lectures absolue, sous les yeux d'une mère extrêmement indulgente et assez insoucieuse à l'endroit de l'éducation. À quatorze ans, le futur poète écrivit sur un cahier d'écolier: «Je veux être Chateaubriand ou rien».Il s’éleva tout seul, but beaucoup, au hasard, s’éprit, des 15ans, à la fois de vers et de mathématiques, se préparant a l’Ecole Polytechnique et concourant aux Jeux Floraux. Couronné

libre, fait du roman un genre majeur et libérèrent la poésie jusqu’à inventer le poème en prose. Les principaux poètes romantiques : - Victor Hugo Victor Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un poète, dramaturge et prosateur romantique considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a joué un rôle majeur dans l’histoire du XIXe siècle. Ses poèmes :

31.  UN LEVER DE SOLEIL   (Alphonse Lamartine) L'Orient jaillit comme un fleuve, La lumière coule à long flot, La terre lui sourit et le ciel s'en abreuve Et de ces cieux vieillis, l'aube sort aussi neuve Que l'aurore du jour, qui sortit du Très Haut. Et des pleurs de la nuit, le sillon boit la pluie, Et les lèvres de fleurs distillent leur encens, Et d'un sein plus léger l'homme aspire à la vie Quand un esprit divin vient englober ses sens. Notre terre éblouie du rayon qui

du monarque comparé à un « fantôme » (v20) – Du vers 19 à 26 : image grotesque et risible (« L'Europe [...] vous regarde en riant ») d'une Espagne en proie à l'hostilité, au mépris et à l'avidité des voisins européens qui lorgnent sur cette proie mourante. Se dessine en filigrane l'image de la curée à venir des pays voisins personnifiés (verbes généralement construits avec un sujet humain : « hait », « regarde », « riant », « partagent », « vous trompe », « attend », « vous guette », ...) . Faiblesse

du monarque comparé à un « fantôme » (v20) – Du vers 19 à 26 : image grotesque et risible (« L'Europe [...] vous regarde en riant ») d'une Espagne en proie à l'hostilité, au mépris et à l'avidité des voisins européens qui lorgnent sur cette proie mourante. Se dessine en filigrane l'image de la curée à venir des pays voisins personnifiés (verbes généralement construits avec un sujet humain : « hait », « regarde », « riant », « partagent », « vous trompe », « attend », « vous guette », ...) . Faiblesse

subjectivité. L’œuvre exprime des sentiments individuels confrontés à l'espace naturel, signe de la présence du divin. Le poète romantique se fait le témoin des sentiments amoureux et religieux de son temps. Ses poèmes évoquent principalement l'amour et la nature, leur poésie est le plus souvent, engagée. Nous pouvons relever cela par exemple, dans « Le Lac » d’Alphonse de Lamartine, issu de son recueil intitulé « Les Méditations poétiques ». En second lieu, le symbolisme, mouvement pluri-artistique

beau mais que cela ne saurait suffire. Le corpus invite également à montrer que la poésie peut a contrario s’intéresser au laid. Le poète et critique Jean-Michel Espitallier affirme : « Si la poésie peut parler de fleurs , il lui arrive aussi de parler de tractopelle, du journal de 20 heures ou de Shrek. Il lui arrive même de parler de poésie. (…) Au fond le poète peut parler de tout (et de rien) mais là n’est pas vraiment le propos. Car le sujet n’est pas le sujet. Ce qui compte c’est la façon

des guillemets français (ou chevrons) .(« ») — Les guillemets anglais (" " ou“ ”) doivent être réservés pour indiquer une citation dans une citation. Exemple : Théramène offre une vision pathétique de la mort d'Hippolyte : «Il ouvre un oeil mourant, qu'il referme soudain. “Le ciel, dit-il, m'arrache une innocente vie.” [...] À ce mot, ce héros expire.» — La citation doit être suivie (après les guillemets) par l'indication entre parenthèses de la ligne, du vers ou de la page : (l. 54) ou (v