Le Pont Mirabeau Strophes

"clefs", "geôlier", "murs tout nus", "chaise enchaînée"- enfermement renforcé par : la régularité des 2 sizains d'octosyllabes (effet massif /vs/ légèreté des strophes précédentes) + la comparaison et l'animalisation v.21 "dans une fosse comme un ours" (espace fermé) + les répétitions (2 premiers vers des 2 strophes répétés en fin de strophe v.21-22 = v.25-26, v.27-28 = v.31-32 comme un refrain ; rythme ternaire v.23 3x "tournons")+ les CC de temps "chaque matin" v.22 et 26, "toujours" v.23 ->

Playden pour l’Amérique. C’est ainsi que nous pouvons dire que Guillaume Apollinaire , pour mettre un accent particulier sur les voyages, a évoqué les moyens de transport tels que : le bateau (Confère « l’émigrant de Landor Road », 1er vers de la 3e strophe), d’où le champ lexical de la nature : l’océan, l’horizon, les dauphins, la mer, les squales, les flots …Etc. Le poème « Le voyageur » rejoint notre première hypothèse en ce sens que Guillaume Appolinaire évoque ses souvenirs en compagnie de son

Le Pont Mirabeau est d’abord publié dans une revue, dans Les soirées de Paris, n°1, février 1912, mais il l’est sous une autre forme : chaque strophe est formée de trois décasyllabes. La mise en forme qui fait l’objet de notre étude apparaît dans l’édition d’Alcools de 1913. Dans un premier temps, nous essaierons de montrer que ce poème est une complainte pour un amour disparu, dans un deuxième temps nous montrerons qu’il s’agit aussi d’une méditation poétique sur la fuite du temps mais nous essaierons

d'une femme imaginaire qui change de strophe en strophe et qui correspond a une forme de rêve et d'idéal impossible à atteindre. Le poème est écrit en vers libre formés de 2 quintiles, un tercet, un vers unique puis un sizain et d'un distict. Cette disposition irrégulière, moderne, se substitut à la ponctuation. Il est consitué de 2 mouvements en opposition : d'abord, l'évocation idéale d'une femme belle, cultivée, raffinée mais distante (toutes les strophes sauf la dernière) puis le contraste avec

...................p8-10 Decembre........................................................p11-13 Chanson d'automne.........................................p14-16 La Cigarette.....................................................p Le pont Mirabeau............................................p Midi 20.............................................................p Bibliographie...................................................p

Depuis la cration de la poesie, la poésie accorde une grande importance au fond et à la forme du poème. Cependant, le poète a de nombreuses contraintes comme le vers, les strophes, ou les rimes. Ces contraintes son imposées par l’héritage de la tradition. Alcool est un recueil de poèmes de Apollinaire écrit en 1913. En s’appuyant sur cette lecture, peut-on dire que l’héritage de la tradition est un frein à la création poétique ? Dans un premier temps, l’héritage peut empêcher l’auteur d’apporter

poèmes du recueil Sommaire : Page 3 / Biographie de Guillaume Apollinaire Page 4 / Poème « Crépuscule », extrait de « Alcools » Page 5 / Poème « Marie », extrait de « Alcools » Page 6 / Poème « Le Pont Mirabeau », extrait de « Alcools » Page 7 / Poème « Cors de chasse », extrait de « Alcools » Page 8 et 9 / Poème « Le voyageur », extrait de « Alcools » Page 10 / Mon choix de ces cinq poèmes Guillaume

« Cors de chasse » · Poème qui fait partie du cycle de Marie avec « Marie », « Zone » ; « Le Pont Mirabeau » => rupture avec Marie Laurencin · Deux quintils et un distique en octosyllabesCors de ChasseNotre histoire est noble et tragiqueComme le masque d’un tyranNul drame hasardeux ou magiqueAucun détail indifférentNe rend notre amour pathétiqueEt Thomas de Quincey buvantL’opium poison doux et chasteÀ sa pauvre Anne allait rêvantPassons passons

Apollinaire fait en sorte que les êtres et les choses se répondent. Même au prix de quelques discordances ou désaccords, ainsi le « chante tout doucement » (v.13) qui reprend pour mieux le contredire le « fracas » de la strophe précédente (v.8). S’il y a de l’écho dans le poème, c’est plus un effet Larsen… Le ton lancinant de la plainte explique l’étirement vocalique du [o] ouvert par la nasalisation qui parcourt tout le poème (« automne », « empoisonnent », comme ») et

sens (sons, mouvements, lieux géographiques) Le Pont Mirabeau poème plus harmonieux, plus mélodieux car : – vers/strophe à forme fixe – une chanson 1 : strophes à mètre fixe entrecoupées de ce qui ressemble à un refrain (2 vers identiques répétés) – plus mélodieux car rimes « respectées » – alitération en [l], et en [m]/[n] (dans une moindre mesure) → impression de glissement, de progression et de douceur (comme l’eau qui coule sous le Pont Mirabeau) =⇒ harmonie imitative avec l’écoulement de la Seine