Le Pont Mirabeau Syntaxe

Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en

Point Mirabeau Apollinaire Le poème Le Pont Mirabeau est un extrait du recueil Alcools paru en 1913. Apollinaire traite de la disparition de l'amour avec le passage du temps, dont la métaphore est l'écoulement de la Seine sous le pont Mirabeau, à Paris. Les principales thèmes de son poème sont la perte de l'amour et la fuïte du temps. Apollinaire y fait allusion à sa rupture avec Marie Laurencin et au-delà évoque la fuite du temps semblable à l'eau qui s'en va. A la première strophe le lieu

littéraires et journalistiques. Il fait la rencontre de nombreux artistes. En ne mettant aucune syntaxe et aucun signe de ponctuation dans ses textes, Apollinaire décide de suivre le mouvement des cubistes et futuristes italiens qui veulent réformer la langue poétique. Il écrit deux recueils de poésie : « Alcools » en 1913 et « Calligrammes » en 1918. Il écrit de nombreux poèmes. Les plus connus sont « Le Pont Mirabeau » et « Zone » (tous les deux tirés d’ « Alcools »). Il décède à Paris le 9 novembre 1918

Il s’illustra dans de nombreux recueils de poèmes tels que Poèmes à Lou dans un lyrisme amoureux puissant et enrichi d’images inédites. Le recueil Alcools quant à lui est marqué par une obsession de la fuite du temps à l’instar du poème « Le Pont Mirabeau », troublant dosage d’une interprétation à la fois classique et personnelle de la mélancolie. Ainsi, afin d’analyser ce poème nous nous demanderons en quoi ce poème relève-t-il d’un renouvellement original du lyrisme romantique ? Nous nous attacherons

Apollinaire, Alcools, Le Pont Mirabeau Introduction - Second poème d’Alcools, publié déjà en fév 1912 dans les soirées de Paris. - Se situe immédiatement après Zone, avec lequel il contraste car si Zone apparaît comme une revendication de modernité, le pont Mirabeau renoue avec des formes plus traditionnelles. - Poème lié au thème du Mal aimé et à l’aspect autobiographique des poèmes d’Apollinaire, que Zone annonçait (Tu as souffert de l’amour à vingt et à trente ans/j’ai vécu comme un fou et j’ai

Le Figaro. Ses auteurs se disent ennemis du passé et défenseurs des aspects les plus modernes poésie. La poésie futuriste préconise une écriture sans ponctuation, constituée des verbes à l’infinitif, qui évite les adverbes et adjectifs selon une syntaxe volontairement brisée. Les futuristes renient aussi le symbolisme. Guillaume Apollinaire ne partage pas le radicalisme de ces théories. Il préfère une savante harmonie entre tradition et modernité. Le poète concilie à la fois le passé, le présent

à l’égard des normes s’est manifestée en particulier par le recours au vers libre et, surtout par la suppression de la ponctuation. Apollinaire l’a supprimée dans des vers réguliers. Ainsi l’unité rythmique du vers n’est pas concurrencée par la syntaxe ; il n’y a pas de pause, même là où le sens l'exige et il y en a là où il ne l'exige pas : la versification prend à contre-pied les règles du discours normal. Cette innovation permet toutes modifications rythmiques et multiplie les possibilités d'interprétation

Séance n°5 : La plainte amoureuse Explication linéaire n°1 : Apollinaire, « Le Pont Mirabeau » Introduction : Le début du XXe siècle est marqué par une renaissance artistique et culturelle, une nouvelle attitude créatrice faite d’audace et d’invention qu’Apollinaire nomme en 1917 « l’esprit nouveau ». Le poète se fait le défenseur de l’avant-garde, de la modernité en poésie et en peinture. Côtoyant les artistes parisiens, consacrant de nombreux articles au Cubisme, Apollinaire rencontre

 « LE PONT MIRABEAU», Apollinaire INTRODUCTION Le thème de la fuite du temps est l'un des topoï les plus rebattus de la poésie lyrique. Il a inspiré également la poésie moderne. Ainsi en est-il du poème « Le pont Mirabeau », qui a été publié en 1913 dans le recueil Alcools dont le titre primitif était Eau de vie, au moment où le poète se séparait de Marie Laurencin. C’est la deuxième pièce du recueil, après « Zone » qui signe la profonde modernité du poète et l’influence du cubisme. On verra comment

syntaxique l’ordre des constituant immédiats est la suivante : SB-PR-Complement. Des que ces régularités sont rompus on assiste à la production des innovations supplémentaires – le cas de toutes les innovation poétiques dans le domaine de la syntaxe. Ces innovations se manifestent concrètement par des adjonctions, des suppressions et de permutations qui constituent autant de règles complémentaires au code poétique. L’adjonction : - la répétition lexicale - le parallelisme