Le Poison Baudelaire

 BIHANNIC Maxime 1e S6 Anthologie Receuil : Les Fleurs du Mal, Baudelaire Sommaire I / Les poèmes a) Le Balcon b) La Beauté c) Avec es vetements andoyants et nacrés d) Lesbos e) Les Bijoux II / Les tableaux a) Portrait de Jeanne Duval b) Balthus, « La Chambre » c) Gustave Courbet, « Sommeil » Préface Rédiger une anthologie permet tout d’abord de pouvoir rassembler et recueillir ses auteurs préférés accompagnés de leurs œuvres. Cette anthologie sera composée

Evidemment, on choisira l’œuvre étudiée pendant l’année, qui reste au choix du prof. Exemple pour 2022, c’est la poésie qui est tombée en dissert (mais un extrait de roman en commentaire, sans autre possibilité de choix). Voilà le sujet (je mets Baudelaire en gras) : 2- Dissertation (20 points) Objet d'étude : La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle Le candidat traite au choix, compte tenu de l’œuvre et du parcours étudiés durant l’année, l’un des trois sujets suivants : Sujet A Œuvre : Victor

la nuit et suite à cette rupturecontemplation du paysage qui lui rappelle des souvenirs heureux avec Mme de Sabatier sentiments mélancoliques suite à la rupture et à sa solitude- s’adresse à Mme de Sabatier- passage de l’idéal au spleen, la femmeLe Poison- 4 quintils - des vers en heptasyllabes et en alexandrins - tentative du poète d’échapper au spleen et de l’oublier par le biais vin, puis par l’opium et enfin par les femmesopposition du bien et du mal- probablement dédié et adressé à Marie Daubrun-

Introduction Baudelaire tente ici d'échapper au spleen grâce aux paradis artificiels. A la lecture du titre, on sait déjà ses tentatives vouées à l'échec et ce poème prend donc sa place dans "Spleen et Idéal" comme relevant de la tonalité du spleen. Du point de vue de la forme, on pourra noter l'utilisation très rare des heptasyllabes mélangées aux plus classiques alexandrins organisés en 4 quintils. La présence de la mort Le champs lexical de la mort est présent tout

Les Fleurs du mal, Baudelaire. *Elévation : contraste entre spleen et idéal : - matière/esprit - ombre/clarté - désespoir/espoir-plaisir - impureté/pureté *La muse malade : sonnet muse = inspiratrice => B. n'a plus d'inspiration, problèmes ? -> catégorie spleen *La muse vénale : sonnet B. parle de lui-même à travers le perso de la muse ? -> catégorie spleen *L'ennemi : sonnet mot "fleurs" parle du temps, de lui face au temps -> catégorie spleen *La

champ lexical de l’érotisme : « jambes en l’air », « brûlante et suant », « nonchalante », « son ventre »… - Thanatos. La mort. Vocabulaire des perceptions : Odorat : parfum qui se transforme en « exhalaisons » / rime « poison » = puanteur. Vue : « suant les poisons », verbe d’action « ouvrait son ventre »… >>> Spectacle de l’horreur ! Mise à distance – ironique – de la poésie amoureuse… - Strophes 3 à 9 (V. 9 à 36) : une charogne. Une métamorphose poétique. V. 9-12 :

Baudelaire, Les Fleurs du mal (1857) Le vin de l'assassin Explication Commentaire composé Vous étudierez le contenu dramatique de ce poème en délimitant et définissant les différentes scènes. Puis, vous analyserez la manière dont l’auteur enchevêtre les différents thèmes. 1. Contenu dramatique 13 quatrains d’octosyllabes mêlent irrégulièrement la narration présente de la mort de l’épouse (dont le titre seulement nous indique qu’il s’agit d’un crime) et la narration au passé des moments

[Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d'été si doux : Au détour d'un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l'air, comme une femme lubrique1, Brûlante et suant les poisons, Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique2 Son ventre plein d'exhalaisons3. Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande Nature Tout ce qu'ensemble elle avait joint ; Et le ciel regardait la carcasse superbe

dont l’auteur joue avec le passé simple. Un poème engagé : L'héautontimorouménos Je te frapperai sans colère  Elle est dans ma voix, la criarde !  Et sans haine, comme un boucher,  C'est tout mon sang, ce poison noir !  Comme Moïse le rocher !  Je suis le sinistre miroir  Et je ferai de ta paupière, Où la mégère se regarde. Pour abreuver mon Saharah,  Je suis la plaie et le couteau ! Jaillir les

Une charogne Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d'été si doux : Au détour d'un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l'air, comme une femme lubrique, Brûlante et suant les poisons, Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique Son ventre plein d'exhalaisons. Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande nature Tout ce qu'ensemble elle avait joint ; Et le ciel regardait