Le Point De Vue De Narrateur Balzac

Dans cet extrait de Belle du Seigneur, Albert Cohen saisit sur le vif le personnage d’Adrien Deume, dont il brosse le portrait. Tout d’abord, le narrateur nous présente le personnage vu en mouvement, comme le montrent différents verbes : « il retira la clé du contact », (l. 2), « il sortit, ferma la porte à clé, tira la poignée » (l. 2 et 3). Le narrateur précise aussi que le personnage « portant sa mallette, s’en fut d’un pas guilleret », (l.5-6) et que « arrivé dans le grand hall, il se dirigea

Boulanger Lheureux Résumé Après une enfance et une jeunesse laborieuse, Charles Bovary devient médecin de campagne. Il perd sa première femme et s’éprend d’Emma Rouault. Fille d'un riche fermier, celle-ci l’épouse alors. Le roman adopte alors le point de vue de la jeune femme Élevée dans un couvent, Emma aspire à vivre dans le monde de rêve dont parlent les romans à l'eau de rose qu'elle y a lu. Un bal au château de Vaubyessard la persuade qu'un tel monde existe, mais le décalage qu'elle découvre avec

cercles immenses. L’œil de Julien suivait machinalement l’oiseau de proie. Ses mouvements tranquilles et puissants le frappaient, il enviait cette force, il enviait cet isolement. C’était la destinée de Napoléon, serait-ce un jour la sienne ? TEXTE 2 Balzac, le Père Goriot (1835), chapitre I 1 En faisant croire à l’avare Monsieur de Rênal que Valenod le voulait comme précepteur de ses propres enfants, Julien a obtenu une augmentation de cinquante écus par an. 2 Grâce à l’intervention de Madame de

l’autonomie des personnages). Ainsi, dans le roman épistolaire, il n’y a pas de narrateur. Seule l’échange de lettres permet de donner des informations au lecteur sur l’intrigue, les personnages… cela donne au récit une apparente authenticité, l’illusion de la réalité, et aux personnages une autonomie. Le lecteur a l’impression d’avoir accès à l’intimité des personnages, et c’est à lui que revient le travail d’analyse (non au narrateur, « absent »). Le 18ème siècle = l’apogée du roman épistolaire (Lettres

------------------------------------------------- Dai Sijie ------------------------------------------------- Balzac et la Petite Tailleuse chinoise ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- 1. L’autodafé Tout d’abord, qu’est-ce qu’un autodafé. « Autodafé » est couramment utilisé pour caractériser la destruction publique de livres ou de manuscrits par le feu. L’autodafé est souvent pratiqué dans les pays au régime politique

parvient-il à provoquer cette illusion ? Par trois procédés : - le procédé de désignation : le personnage existe par son nom. Le nom peut par lui-même signaler une origine, une catégorie sociale. Il contient parfois un jeu de mots qui fait sens (chez Balzac, l’avare Gobseck = gobe sec). Il arrive que des changements de nom accompagnent les rebondissements de l’intrigue. Un personnage « existe » donc grâce à l’ensemble des appellations (noms, surnoms) et des mots-outils (pronoms) qui le désignent. Ces

«réaliste» : elle montre ou prétend montrer la société telle qu'elle est, sans en tirer de conséquence. Mais, le plus souvent, ces romans débouchent sur la critique sociale, sur une leçon morale, etc. Relèvent de ce type : · le roman social - Balzac, La comédie humaine (partiellement du moins) - Zola, Les Rougon-Macquart - Neguib Mahfoud, prix Nobel de littérature 1989 · le roman de moeurs, plus limité (à un milieu, à une couche sociale) · le roman à thèse, qui défend, explicitement ou non

ce que l’on raconte est vrai, que le fait aurait pu se passer tel quel dans la réalité. Pour certains auteurs, le vraisemblable est encore plus exigeant que le vrai, comme l’énonce Nicolas Boileau dans Art poétique « Le vrai peut quelquefois n'être point vraisemblable ». De plus, pour que le lecteur soit intéressé par le roman, le romancier doit rendre les évènements de la journée plus intenses, et faire en sorte qu’ils soient cohérents avec le sujet de l’intrigue. Le lecteur serait ennuyé de lire

Dans cet extrait de Belle du Seigneur, Albert Cohen saisit sur le vif le personnage d’Adrien Deume, dont il brosse le portrait. Tout d’abord, le narrateur nous présente le personnage vu en mouvement, comme le montrent différents verbes : « il retira la clé du contact », (l. 2), « il sortit, ferma la porte à clé, tira la poignée » (l. 2 et 3). Le narrateur précise aussi que le personnage « portant sa mallette, s’en fut d’un pas guilleret », (l.5-6) et que « arrivé dans le grand hall, il se dirigea

peut-être un obstacle pour la lecture, à cause de sa longueur, de la profusion de détails et de la position omnisciente du narrateur qui ne laisse pas assez de place à l’imagination du lecteur. Tel est le cas par exemple de Balzac, bien connu pour la longueur de ces portraits, dans un souci d’effet de réel. Lorsqu’il fait le portrait de la duchesse de langeais, le narrateur ne se contente pas d’un portrait objectif mais porte un regard critique sur son personnage, ce qui conditionne le jugement